Chapitre 27: Super-héros.

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- Je descends la poubelle. 

Damen met sur pose le film et se retourne pour me regarder. 

- Nils je le ferrais demain, vient t'assoir. 

Je persiste. 

- C'est juste à côté.

- Mais . . . 

- C'est bon je vais pas me faire kidnapper. 

Je ris mais ça ne semble pas plaire à Damen. Je prends la poubelle et sors. Je la pose pour que la femme de ménage puisse la prendre. Je repars mais quelqu'un me tire sur le pantalon, je m'arrête et me tourne vers ce qui vient de m'arrêter. 

- Papa ? 

Je regarde la petite fille qui tire mon pantalon.

- Heu non. 

Je la vois renifler et commencer à pleurer, je m'accroupis pour pouvoir être à sa hauteur. 

- Tu as perdu ton papa ? 

Elle acquiesce en essuyant les quelques larmes qui coule sur ses petites joues rebondies. Ses fins cheveux blonds lui tombent sur les épaules, tellement chou. Je prends mon téléphone et appelle Damen. 

- Nils ? Pourquoi tu m'appelle. . . Tu as un problème ??

- Ouais, tu sais si dans l'immeuble il y a des enfants. 

- Aucune idée. 

Je soupire. 

- Par ce que là une petite ne sait pas où est son papa. 

- J'arrive attend moi, où es-tu ? 

- Au rez-de-chaussée. 

Il coupe et j'attends Damen. 

- Comment tu t'appelle ? 

- Lyse. 

- Très bien Lyse, tu sais pourquoi tu es ici ? 

Elle réfléchit et Damen arrive, légèrement essoufflé. Il a couru ? 

- Pour voir Tata ! 

Damen et moi nous regardons. 

- Comment s'appelle ta Tata ? Demande Damen. 

- Je sais pas. 

Elle se remet à pleurer. Damen lui tapote la tête.

- Ne t'inquiète pas, on va retrouver ta tata ! Par ce que Nils et moi on est des super-héros.

Je jette un soudain regard à Damen, un sourcil arqué, des super-héros. la petite éclate de rire.

- Tu n'es pas un super-héros, intervient Lyse.

- Si si, mais on se cache, répond le brun.

Damen pose son doigt sur ses lèvres signe de se taire. 

- Il ne faut rien dire d'accord .  . , je lui chuchote le nom de la petite, Lyse. 

- Tu connais mon prénom ! 

- Je te l'ai dit je suis un super-héros. 

Les yeux émerveillés de la petite me font sourire. Damen prend la main de la petite. 

- On va trouver ta Tata ! 

On commence, le porte-à-porte de l'immeuble et la petite finis par prendre ma main. Damen tenant sa main droite et moi la gauche. On arrive au dernier étage. je toque et une femme de la quarantaine ouvre la porte. 

- Bonsoir. . . 

- Maman !! me coupe la petite. 

Elle quitte nos mains et fonce rejoindre sa mère. 

- Ma puce. 

Elle sert sa fille dans ses bras. Je souris devant la scène, sa mère pleurerait presque. 

- James rappelle les policiers on a retrouvé Lyse.

La femme aux cheveux d'or nous regarde. Aucun doute que c'est sa mère, elles on les même traits. Finalement retrouver la famille de la petite n'aura pris que quelques heures. 

-  Merci infiniment ! Je ne sais pas comment vous remercier. 

- Pas besoin, ce n'est pas grand-chose. 

- Merci encore, ajoute la mère les larmes aux yeux. 

- Au revoir les super-héros, ajoute la petite blonde. 

La mère fronce les sourcils et finit par comprendre. 

- Au revoir, ajoute celle-ci.

- Bonne soirée. 

Elle referme la porte. On repart, l'appartement n'étant pas bien loin. Je regarde Damen qui arbore un grand sourire. Je me rapproche de lui et ajoute :  

- Tu sais t'y faire avec les gamins. 

- Un peu. 

- Tu ferais un bon père, rigolais-je. 

On continue de marcher et un sourire narquois apparaît sur le visage du brun. 

- C'est vraie que tu voulais des enfants, toi.  

- J'ai jamais dit en vouloir. 

Je fais le rapprochement de notre ébat au bureau. Je rougis d'un coup quand je me rappelle les idioties que j'ai débitées ce jour-là. 

- Je n'étais pas moi-même ! C'était à cause de tes phéromones ! 

- Peut-être devrions nous essayer d'en avoir ? 

Il se met devant moi, m'arrêtant. Il a un regard arrogant, un sourire en coin et un sourcil arqué. 

- Tu ferais une super maman Nils. 

Je rougis. 

- Dit pas n'importe quoi Damen. 

- Tu veux pas d'enfant ? Demande le brun. 

- Si, mais pas tout de suite. 

- Je te ferais changer d'avis ! 

- Impossible.

- On verra, lâche le brun.

Je roule deux yeux, je sais que je n'ai pas besoin de m'inquiète, il est trop tôt pour qu'on est un enfant. 


À suivre . . . 



Mon Alpha.Where stories live. Discover now