chapitre douze

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Bonne lecture

Noyée dans la profondeur de mes pensées, j'écoutais à peine mon patron me féliciter à nouveau pour le succès du projet.

J'avais bel et bien rejoint mon ancien bureau, et à vrai dire... J'en étais un peu déboussolée. L'agréable compagnie de Dhana me manquait terriblement.

- Ava ? Êtes-vous avec moi ? S'enquit-il brusquement

- bien-sûr Mr ! Je suis ravie d'avoir accomplit ma mission. Répondis-je d'une voix assurée

L'instant suivant, l'homme se retira et je tentais de me remettre au travail, non sans difficultés !

Peinant à trouver la concentration nécessaire, je décidais donc de prendre une pause... Avant que les vibrations de mon téléphone attirèrent mon attention, affichant un message de mon "ex-collaborateur".

De Jules : avoue, que je te manque !

Je souris instinctivement... Quel prétentieux celui-là !

De moi : pas même dans mes pires cauchemars.

De Jules : menteuse ! Attend un peu que je t'attrape...

Un rire s'échappa de ma gorge en lisant son dernier message, auquel je ne pris pas la peine de répondre. Me convainquant que ma soudaine pêche ne provenait pas de cette petite conversation.

En fin de journée, ce fut avec hâte que je quittais mon lieu de travail, trop impatiente de retrouver le petit être qui animait mon quotidien.

Ma vie était entrain de reprendre un tant soit peu de sa normalité. Mais n'en demeurait pas moins transformée à jamais, car mon souhait d'adopter allait bientôt se concrétiser.

D'ici peu plus rien ne me lierait à Jules, et contre toute attente cette réalité suscitait un pincement dans mon cœur. Nous avions partagés beaucoup de choses en peu de temps et cela avait suffit à nous rapprocher.

Une douce mélodie m'accueillit lorsque je pénétrais dans le salon de son appartement, et je le retrouvais assis sur le grand canapé en cuir, l'air songeur.

- bonsoir ! M'écriais-je doucement

Il se leva instantanément...

- Milady, te voilà enfin. Enchaîna l'homme, d'une voix théâtrale

- tu m'attendais ?

- bien évidemment... On dansent ? Proposa-t-il en m'attirant contre lui

Nous bougions ensuite au rythme du zouk, pendant que nos yeux se défiaient sensuellement du regard. L'attirance entre nous était palpable.

- alors cette nouvelle journée sans moi ? Susurra Jules tandis que son souffle chatouillait mon cou, provoquant une decharge dans mon corps tout entier

- paisible ! Murmurais-je contre ses lèvres s'appliquant à torturer passionnément les miennes

Jules finit par me porter pour approfondir notre étreinte, avant de me reposer sur la table non loin. Je m'agripais à lui comme un naufragé à sa planche de salut, et de ses mains il enlaçait mon dos à travers le tissu de mon vêtement.

Je n'avais pas le bon mot pour définir notre relation... Nous roulions des galoches à chaque fois que l'occasion se présentait... Le pire était que j'aimais ça_ me laisser submerger par le tsunamie de sensations fortes qui se propageaient le long de mon corps, pour venir éclater dans mon bas ventre.

~Ava~ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant