Garde le sourire, plus rien n'est grave

épilogue

"Garde le sourire, plus rien n'est grave, tant qu'ils nous restent une seconde de souvenirs dans le crâne."
Trop beau - Lomepal

« Je suis désolé monsieur Valentinelli, nous n'avons pas réussi à là sauver. »

Cette phrase tournait en boucle dans sa tête.
Il avait mal, tellement mal, tout s'arrêtait.

Elle était morte.
Réellement.
Il ne reverrait plus jamais son visage, il ne réentendrait plus jamais sa douce voix, il ne pourrait plus jamais la toucher.
Elle était partie, pour de bon.
Et c'était de sa faute à lui.
Il l'avait tuer.

Maintenant il se retrouvait seul.
Seul avec ses démons.
Seul avec son mal-être.
Seul avec sa double personnalité, cette double personnalité qu'elle détestait tant.
Seul avec ses remords.

Ça c'était passer tellement vite, si il l'avait retenue contre lui, si il l'avait serrer plus fort contre lui cette nuit là, elle ne serait pas morte.
Il aurait pu la sauver.

Pourquoi devrait-il continuer à vivre, si elle n'était plus là.

Ils se faisaient du mal à l'un et à l'autre, mais qu'est ce qu'il l'aimait.
Le problème c'est qu'il s'aimait un peu trop aussi.
Si il avait était présent pour elle, si il l'avait aidé pour chasser ses démons à elle, tout cela ne serait pas arrivé.

Mais ils étaient tous les deux malades.
Et deux malade ensemble, ça ne fonctionne pas.

Est ce qu'il allait se suicider ?
Bien sûr qu'il allait le faire.
Ce n'était pas nouveau, il avait toujours eu envie de mettre fin à ses jours, mais il ne l'avait jamais fait car elle était à ses côtés.

Maintenant qu'elle n'était plus là, à quoi bon continuer à vivre.

Il avait besoin d'elle.
De son corps.
De ses rires et de ses pleurs.
Elle lui manquait terriblement et plus les jours passaient, plus c'était dur.

Ses fans l'attendaient, il devait reprendre la tournée après ses vacances, mais il ne pouvait pas, il n'y arrivait pas, il ne se rappelait même plus de ses textes.

Il ne supportait plus qu'on l'appel Lomepal, il ne supportait plus qu'on le remercie pour son travail.
C'était Lomepal qu'il l'avait tué.
Alors il ne pouvait plus jouer ce personnage.

Il était assis sur le sable fin, il observait la mer, celle qui avait emmené sa bien aimée.

Il se leva, il marchait jusqu'à ce que son corps rentre entièrement dans l'eau salé, il hurlait son nom, comme un fou.
C'était ce qu'il était un fou.
Il était fou d'elle.

Il plongea sa tête dans l'eau, il coupait sa respiration, se laissant périr lentement dans l'océan.
Il voulait la rejoindre.
Il l'a voulait près de lui.

Ses yeux étaient fermé mais pourtant il l'a voyait, elle était là, elle dansait, qu'est ce qu'elle était belle, elle chantait cette mélodie.

Son corps sombrait peu à peu dans l'infinité de l'océan, elle l'accompagnait dans ce long voyage, en chantant, en dansant.

Bientôt il pourrait la serrer dans ses bras.
Il était mort, mais il souriait, il était heureux.

Fin.

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