La partie toxique de toi broie tout sur son passage, moi y compris.
𝐶'𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑜𝑝 𝑏𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑟𝑎𝑖.
fanfiction avec Lomepal
commencé le 27 juillet 2020
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"Le problème c'est que ça me rappelle pourquoi je l'aime, je revois le début, les premières semaines" Trop beau - Lomepal
Il était debout, une bouteille de whisky dans les mains, il buvait le liquide brunâtre au goulot, produit qu'il n'appréciait guère habituellement, mais ça l'aidai.
Enfin il pensait que ça l'aidai, c'était faux en réalité, c'était une simple métaphore.
Il faisait entrer dans son corps un produit qu'il n'aimait pas pour pouvoir recommencer à aimer. C'était complètement débile.
Tout était trop sombre, pourtant le crépuscule du soir illuminait la pièce.
Il ne pensait plus qu'à elle.
Il buvait pour oublier, pour l'oublier, mais rien n'y faisait, il ne faisait que de penser à son visage, à son corps, des souvenirs bons ou mauvais revenaient à son esprit.
Il revoyait tous leurs moments passés ensemble, comme dans un film, tout était précis, les moindres détails lui remontaient en tête.
Il l'a revoyait, danser devant lui, pour lui.
Il se revoyait, la toucher, l'embrasser, lui glisser des mots doux à son oreille.
Il l'a revoyait, elle nue sur lui, leur peau qui rentraient en contact, elle qui gémissait son nom toujours plus fort.
Il se revoyait, lui hurler dessus pour une raison qui l'ignore, il l'insultait, il lui disait des choses horribles, parfois même il agissait violemment avec elle.
Il l'a revoyait, elle nageait dans l'océan, elle était belle, tellement belle.
Il se revoyait, frapper dans les murs de toutes ses forces, elle qui tremblait de peur, qui lui suppliait de se calmer.
Il l'a revoyait, rire, sourire pour des choses futiles, elle était tellement belle quand elle était joyeuse.
Il se revoyait, toucher le corps d'une autre femme, femme dont il ne connaissait pas le nom.
Il l'a revoyait embrasser un autre homme que lui, elle le regardait dans les yeux pour le provoquer, pour se venger, pour lui faire du mal.
Il se revoyait, la regarder avec haine, les points et la mâchoire serrés.
Ils se revoyaient, eux deux, sur la plage, nues, faire l'amour violemment, sans aucune délicatesse. Elle lui griffait le dos, il lui tirait les cheveux, elle gémissait de plaisir ou de douleur, il effectuait des coups de reins violents en elle. Le sable leurs griffait la peau.
Il l'a revoyait, elle le prenait dans ses bras lui disait "je t'aime", elle posait ses douces lèvres sur sa joue. Il l'a serrait contre lui, toujours plus fort, il lui caressait la peau, lui donnant des frissons. Il l'a tenait contre lui dans un geste possessif, comme si à tout moment elle pouvait s'en aller.
Ce qui est finalement arrivé, elle s'en est aller.
Son cœur lui était douloureux, mais qu'importe, il allait passer à autre chose, il le sait, ça prendrait peut-être du temps, mais il l'oublierait, pour de bon.
Il se demandait quand même, comment allait-elle rentrer sur Paris ? Elle n'avait pas prit la voiture, elle était partie à pied, sous le coup de la colère, laissant toutes ses affaires dans la villa qu'ils avaient loués pour les vacances.
Où était-elle ? Il n'en savait rien.
En attendant, il continuait de boire cet alcool infâme, en regardant, par la grande baie vitrée la plage.
Au fond de lui il espérait qu'elle revienne, elle allait revenir, c'était sûr, elle était juste partie sur le coup de la colère.
Il ne pleurait pas, pas encore, il était trop bourré pour pleurer, mais il savait qu'il aller pleurer, plus tard, dans la soirée, dans la nuit.
Il avalait les quelques dernières gouttes d'alcool, avant de jeter la bouteille en verre sur le sol. Il frappait contre le mur à ses côtés de toutes ses forces. Il hurlait sa douleur, sa haine, sa tristesse.
Sa main dégoulinait de sang, laissant des traces rouges sur le mur blanc. Il ne ressentait pas la douleur, ça aussi ça viendrait plus tard, quand l'alcool aura un peu diminué dans son organisme.
