04 | des Stans dans du vomi et Arthur

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Ah oui désolé chapitre non-corrigé car j'étais à la campagne du coup conne que je suis j'ai oublié mon phone et mon ordi :p




- Mes chaussures bordel !

Le mec qui m'a vomi dessus hurle comme un demeuré. Je hurle avec lui, en totale panique. Du coup on a l'air cons en train d'hurler entre nous sans savoir pourquoi. Après un moment, j'arrête :

- Mais pourquoi tu cries ?

- Parce que tu cries !

Je parle plus doucement et baisse les yeux vers ses chaussures :

- C'était des nouvelles en plus ! Tu dois me payer une autre paire.

- En même temps, tu t'attendais à quoi ? Tu mets des Stans mec, réplique-t-il en s'essuyant la bouche. Et au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, les Stans, c'est blanc.

- Tu salis mes chaussures et en plus tu te permets de critiquer. Mais quel... Fripon !

Disons que ce n'est pas vraiment l'insulte la plus virile qu'il soit. Et je crois qu'il est du même avis. Déconcerté, il me fixe bizarrement avant d'éclater de rire. Disons que c'est l'alcool. C'est ça, c'est la vodka. On ne va pas se vexer.

- Fripon ? Mais... (il éclate une nouvelle fois de rire avant de continuer:) Je crois que tu es le seul mec que j'ai vu de ma vie à encore utiliser le mot fripon.

- Non mais je n'avais aucune insulte sous la main aussi, je ronchonne avec mes chaussures pleines de vomi.

- Tu as cru que ça existait un supermarché de gros mots . Genre : "hé gros, je vais prendre un gros mot pour insulter la personne qui m'a vomi dessus s'il vous plaît merci !" avec un gros sourire bien fake histoire de les amadouer. Quoiqu'un mec qui va insulter des mères ne va jamais dire s'il vous plaît merci à la fin. Je ne pense pas non plus qu'il va le dire gentiment. Attends... Je te la refais une deuxième fois (raclement de gorge :) "hé ducon file-moi un bon gros nique ta mère pour insulter le gros fils de rossignol qui m'a vomi dessus sinon je t'étripe tes morts capiche ?

Il part dans un autre fou rire. Je ne sais pas trop comment réagir. Est-ce que je dois l'égorger ou rigoler avec lui ? L'inconnu ne s'arrête plus, trop dans son délire. C'est clair que je vais l'étriper. Et puis il a vomi sur mes chaussures le jour de mon lendemain d'anniversaire donc disons que j'ai le droit. C'est mon cadeau.

- Tiens. Pour tes chaussures.

Il me tend un paquet de mouchoirs. Je le remercie et essuie un peu. C'est franchement dégueulasse d'être accroupi pour essuyer le vomi des autres. Mes mains sentent le vomi mélangé à de l'alcool. J'ai envie de vomir à mon tour rien qu'en regardant et en sentant ce carnage. Je jette les mouchoirs sales dans une poubelle à côté.

- Tu sais qu'on est franchement ridicules en ce moment vu de l'extérieur ? commente l'autre adolescent après un long moment à m'observer. Je regarde un mec en train d'essuyer ses Stans smiths parce que je lui ai vomi dessus quelques minutes plus tôt. Franchement meilleure soirée de ma vie.

- Tais-toi, dis-je en lui lançant un regard noir. Juste tais-toi sinon je t'étripe.

Il lève les bras en l'air en signe de soumission avant de fouiller dans la poche de son jean. Il sort son téléphone puis pousse une exclamation :

- Bordel, déjà deux heures du matin ! Clair que je vais me faire dé-mon-ter..., pesta l'inconnu aux cheveux bruns en insistant bien sur le dernier mot. Oh ça va on a compris que tu allais te faire dé- mon-ter, songeai-je dans ma tête en l'entendant gémir une énième fois. C'est à ce moment-là qu'il eut l'idée du siècle, enfin pour sa part : que je l'emmène chez lui.

La théorie du cœur brisé (bxb)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant