Mon Alpha.

Chapitre 22: Mon histoire.

- Tu as attendu longtemps ? 

Je ne lui réponds pas et me rapproche de lui. Je pose ma main sur son sexe, l'embrasse. Il libère ses phéromones, il m'a tellement fait attendre, je commence à le déshabiller et il entre un doigt en moi. 

- Haaa

Il retire ses vêtements et me pousse sur le matelas, je tombe sur le dos et Jonas me retourne. Il entre en moi, sans grande préparation je sens son membre étirer violemment ma chair. Je mords ma lèvre et crispe mes doigts sur le matelas de gymnastique, mais il s'enfonce jusqu'à la garde et je n'arrive plus à retenir la douleur. 

- Aïe ! 

Il continue ses mouvements sans ses soucis de moi cherchant son propre plaisir et malgré la douleur le plaisir prend le dessus, faiblement mais me permet de tenir. Nous continuons pendant plusieurs minutes, les mouvements se répètent pas de baiser, de caresse pas de mot juste de corps cherchant le plaisir dans la douleur. Jonas se retire de moi et s'allonge à mes côtés. 

- Je suis désolé Nils j'ai un club je ne vais pas pouvoir rester longtemps. 

Il a un club ? Je ne lui pose pas la question, si aujourd'hui est bon jour je veux qu'il le reste. On se rhabille Jonas m'embrasse et sors. 

*

Les mois sont passés et Jonas a toujours été là pour moi. Il m'aidait lors de mes chaleurs. Aujourd'hui je reçois mon diplôme ma mère est tellement fière de moi. Mon père lui ne le montre pas mais je sais qu'il est comme ma mère, enfin je l'espère. 
La cérémonie a duré plusieurs minutes. Depuis ce matin j'ai le sourire aux lèvres mais j'ai peur que Jonas et moi ne restions pas aussi proches que d'habitude. Je me dirige là où Jonas va toujours. Je le vois un sourire aux lèvres et je lis sur ses lèvres un  "enfin !", inaudible.

- Jonas ! 

Je vais pour l'enlacer mais il me repousse. 

- ça va ? Demandais-je. 

Il pose un regard de dégout sur moi. J'ai mis le mauvais parfum ? J'ai un truc sur le visage peut-être. 

- Ouais tout va très bien. 

Son ton froid me fait froid dans le dos. Généralement quand il est si énervé c'est quand je n'ai pas envie de le faire ou bien que l'on s'énerve mais jamais sans une bonne raison. 

- Tu as eu ton diplôme ! c'est super ! 

- Nils ne me colle pas ! 

Je m'écarte de lui et fronce les sourcils, mais je ne me désiste pas. 

- Tu vas dans quelle université ? 

- Je vais en Corée ! Clame-t-il. 

Mes lèvres s'entrouvrent mais aucun son ne sort, la Corée depuis quand ? Pourquoi ne m'a-t-il pas prévenu. Je sens une larme glisser sur ma joue et quand celle-ci a finis de scinder mon visage je reprends mes esprits. 

- Quoi !? Mais pourquoi tu ne me la pas dis !

- Très chère Nils si je n'ai rien dit c'est par ce que tu n'avais pas besoin de le savoir. 

- Mais . . . Jonas tu vas déménager ?

Une immense tristesse m'envahit; mon nez me picote je sens que les larmes viennent m'embrume la vue. 

- Oui je vais aller vivre avec mon père ! 

- Mais Jonas je vais pas te voir ! et je t'aime. 

Il éclate de rire, un rire malsain. Je ne comprends plus rien, le monde semble s'écrouler autour de moi alors que je commence à voir flou. Il passe sa main dans mes cheveux et ce que je perçois comme un acte d'amour en est tout autres. Il serre subitement sa main me tirant les cheveux aux passages. 

- Aïe ! Jonas tu me fais mal ! 

- Nils ne croit pas que je t'aime tu n'est rien d'autre qu'une simple vide couille. Tu as juste un beau corps. Tu es tellement naïf ! s'en est à vomir !

Les larmes débord. Il serre encore plus sa main ! 

- Jo. . . Arrête !! Sa fait mal ! 

- Ho mais je l'espère ! Un vulgaire plan cul croit que je vais lui dire si je déménage ? 

Il me jette violemment au sol. Mes bras s'écorche mais la douleur ne semble plus me parvenir la seule chose que je ressent c'est mon cœur qui se brise en deux. 

- Va écarter les cuisses ailleurs ! Tu ne voulais qu'être baiser ! 

J'ai faux, mon cœur se brise en un millier de petits bouts. Il part le sourire aux lèvres et moi, je reste figé, je sens que je convulse légèrement. Je serre violemment mon poing. Les larmes se sont stoppé, les répliques de Jonas continuent en boucle dans mon esprit comme un magnétoscope casé. Je cours dans les buissons et vomi toutes mes tripes. Je me lève et vais vers mes parents. Ma mère me voit et fonce vers moi. Elle prends ma main et m'examine. 

- Nils comment t'es-tu fait ça !? 

Je regarde ma main, j'ai tellement serré mon poing que mes ongles que ceux-ci ont blessé ma chair. Les goute pourpre glisse de ma main. J'ai l'impression de ne pas sentir ma main de ne sentir qu'un troue à la place du cœur. 

À suivre. . .