Chapitre 20: Une dangereuse obsession.

Depuis le début
                                    

- Je le suis ! 

- On mange ou les garçons ? Demande la rousse. 

Je réfléchis et vois au loin un superbe restaurant, avec des pizzas délicieuses. 

- On va manger pizza ? 

Éric et Annie se regardent, réfléchissant ensemble. On pourrait presque penser qu'il se parle par télépathie. 

- Oui ! répondent-ils ensemble. 

Je demande une table pour trois à un serveur habillé chic, les cheveux emprisonnés dans une prison de lac nous conduisent à une table extérieure. On s'assied à une table extérieure, et malgré ce mois d'hiver je trouve qu'il fait plutôt bon. Je souris comme un idiot pour un simple pressentiment, qui n'est basé sur rien. Je remarque rapide que mes deux collègues me regardent comme si j'étais un rat dans un laboratoire. 

- Tu as raison ! Hurle Annie. 

Je sursaute, et je sens leurs regards me scruter encore plus. 

- Quoi ! Demandais-je énerver par leur comportement de collaborateur. 

- Alors on est . . . commence Éric. . 

- Amoureux ! finis Annie. 

Plus énerver par leur synchronisation terrifiante que par leur déduction, je soupire et ajoute légèrement irriter :  

- Vous êtes pas croyable ! 

Mais leur regard ne perd pas en intensité et je me sens vite mal à l'aise. Je baisse les yeux ne voulant plus avoir affaire à leur regard. 

- Ha ! Il baisse les yeux ils nous cachets quelque chose ! s'exclame la rousse. 

- Non ! Je pensais juste à un dossier, me justifiais-je. 

Ils se regardent une seconde fois dans les yeux et ils perdent leur joie de vivre. 

- C'est possible, soupire le blond. 

La rousse peste et moi je soupire intérieurement. Ouf ! J'y ai échappé. Le blond et la rousse, qui forme le duo le plus improbable que je connaisse, semblent abattu par ma justification qui pourrait être vraie.


Après avoir mangé deux pizzas à nous trois, je sens mon ventre prêt à exploser. Je me lève pour aller payer l'addition mais Éric me devance et paie pour nous. La prochaine fois ce sera pour moi. 

- Je suis pleine ! Remarque Annie en tapotant doucement son ventre.

On éclate de rire. Et on arrive au bureau pile à l'heure. Le souris jusqu'aux oreilles, je me dirige vers l'ascenseur mais ma bonne humeur se disperse quand je vois Jonas pas très loin devant moi, il semble en grande conversation avec une de mes collègues dont j'ai oublié le prénom. Au même moment, comme si toute ma poisse de la journée s'était mise d'accord pour me tomber dessus à ce moment précis, l'alarme de mon téléphone se déclenche, fais chier ! Mes inhibiteurs.  

- Je vais aux toilettes.

 Éric et Annie acquiescent et continuent leur route. Je vais le plus rapidement possible aux toilettes. Je rentre dans une cabine, m'assois et cherche mes médicaments, dans mes poches qui ne sont pourtant pas si grandes. 

- Mais bon sang où sont-ils ! 

Je sens enfin la boîte cylindrique dans ma poche. Je soupire de soulagement à peine ai-je sorti la boîte que la porte s'ouvre en fracas devant moi. 

Mon Alpha.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant