Chapitre 19: Le retour d'un passé douloureux.

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-  Merci, bien je vous laisse.

Je fais volte-face aux deux hommes, détendu de mettre débarrasser de Jonas . Je finis la paperasse et me rend dans le bureau de Damen pour les lui faire signer, j'enchaîne sur les mails. 

- La séance photo aura lieu jeudi cinq mars. 

- D'accords, d'ailleurs je voulais te prévenir c'est monsieur Peter qui s'occupera des . . . . 

- Attend Jonas sera le chef !? 

- Oui.

Je soupire, je vais devoir me le taper en supplément ! J'aurais préféré voir quelqu'un d'autre à cette place. 

- Nils un problème ? 

Je relève les yeux de mes doigts serrés et souris au brun. 

- Non. 

Damen ne semble pas convaincu.

- Un ancien ami, ajoutais-je. 

Il ne semble pas totalement convaincu mais ne dis cependant rien. Je finis les mails, cette fois il y avait au moins une quarantaine de mail juste pour que Damen fasse une photo. Parfois on dirait qu'il a une seconde vie. Je sors du bureau Damen, plus détendus qu'à mon arrivée. Je finis mon travail hebdomadaire. 

- Nils ! Hurle deux voix que je ne reconnais que trop bien. 

Je relève la tête de mes comptes rendus de réunion et regarde la tête rousse et blonde qui s'avance vers moi. 

- Annie, Éric bonjour à vous aussi. 

- Jonas est là ! Disent-ils en même temps. 

- Bonjour, Annie. Bonjour Éric. 

Ils se regardent et soupirent. 

- Bonjour Nils, répond Annie. 

- Salut Nils. 

Un sourire triomphant vient se planter sur mon visage. 

- Je sais que Jonas est là. 

- Mais alors il faut . . . commence Annie. 

- Annie je ne vais rien faire, surtout pour ce qui s'est passé au Lycée. 

Mais je pourrais faire quelques choses pour l'agression de tout t'haleur ? Mauvaise idée, je vais juste laisser couler et supporter sa présence pour les prochains jours. Je vois leur visage se décomposer. 

- Ne vous inquiétez pas je suis sur qu'il m'a oublié. 

Évidemment que non, vu nos retrouvailles pleines de joie de tout à l'heure ! Mais je ne veux pas inquiéter Éric et encore moins Annie. 

- J'en suis pas si sur, intervient une personne extérieure à notre conversation.

Je jette mon regard sur celle-ci, Jonas, ce tenait derrière Annie et Éric avec un sourire en coin. Trois fois aujourd'hui, c'est vraiment devenu un pot de colle, si à l'époque j'avais espérez-le voir plus d'une fois c'est que c'était mon anniversaire. . .

- Tu es collant aujourd'hui, dis-je. 

- Tout à l'heure tu ne disais rien pourtant, rajoute le blond. 

Il jette le dossier qu'il tient sur mon bureau séparant les papiers parfaitement trier, parfait je n'ai plus qu'à recommencer. 

- Désolé mon cœur c'est peut-être trop de boulot pour toi. 

Éric lui saisit la cravate énerver par son comportement. 

- Ne parle pas à Nils comme ça ! S'énerve-t-il. 

Annie elle ne sait pas ou se mettre.

- Éric lâche le, lui demandais-je. 

Éric le lâche, malgré son incompréhension dans mes actions, je ne veux juste pas me faire virer ni faire virer Éric avec moi. Je me lève et me place devant Jonas. 

- Jonas, dis-je en me rapprochant de lui, ce genre de dossier tu peux les donner à une autre personne j'ai suffisamment de travail comme ça, alors maintenant vas-t-en. 

Je lui tends le dossier, et retourne m'asseoir. Un sourire narquois se dessine sur le visage de Jonas. 

- J'aime quand tu as du répondant. 

Il se retourne et quitte mon champ de vision. Je soupire, ma main tremble comme une feuille mais je suppose qu'il n'a rien vu, ne peut-il pas juste travailler et me laisser seule.  

- Je sens que ce partenariat ne va pas être une partit de plaisir, murmurais-je. 

Éric et Annie retournent travaillés malgré leur envie de rester vers moi. Je travaille et ne vois pas l'heure passée préférant me noyer dans le travail que voir Jonas.
Je m'étire en entendant mon ventre grogner sa faim, je jette un coup d'œil à l'heure et réalise que j'ai passé ma journée à bosser, sans prendre de pose. 

- Finis, dis-je en m'étirant les bras. 

Je range mes affaires, et vais pour attraper mon manteau cependant il n'y est pas. Je regarde s'il ne serrait pas tomber de ma chaise mais non. Ne me dîtes pas que je l'ai laissé chez Damen ? Je vérifie une seconde fois, mais impossible et personne n'a pu me le voler je suis resté toute la journée assis sur cette chaise. Je vais dans le bureau, en espérant que Damen y sois toujours. J'entre sans toquer, comme d'habitude.

- Nils ?

Heureusement, il est encore là. 

- Damen je crois que j'ai oublié mon manteau chez toi. 

Le brun réfléchi, tout en se levant de son siège. 

- C'est vrai qu'on est parti tôt ce matin. 

Il arrive à ma hauteur et je peux sentir son parfum, un parfum d'eau de colonne qui est tout simplement parfaite ni trop forte ni pas assez, et va parfaitement avec l'aura qu'il dégage que  tous mes problèmes semblent s'envoler à sa simple présence. Son sourire charmeur habituel se dessine sur son visage, qui ne pourrait pas être conquis, je comprends comment il a faits pour signer autant de contras. Je le regarde dans son smoking qui doit bien frôler les trois mille dollars, il lui va comme un gant et je n'ai pas besoin de lui demander que je sais qu'il est fait surmesure. Il est sexy sans pour autant le vouloir. J'entends le téléphone du bureau sonner et la sonnerie me ramène sur terre.

-  Je peux aller le chercher ? Je te ramène tes clés après.

- Ou alors tu viens avec moi, répond Damen. 

- Je vais pas te déranger ? 

- Tu ne me dérange jamais. 

Je ne peux retenir un sourire de se former sur mes lèvres. 

- D'accord.

Il attrape son manteau et ferme son ordinateur qu'il range dans son sac. Nous partons en direction de chez lui.
J'arrive dans l'appartement comme si je le connaissais par cœur et qu'il m'était familier. Je trouve rapidement mon mentaux, qui jure dans le salon au ton noir et blanc. 

- Je vais y . . . 

Je me retourne Damen n'est qu'à quelques centimètres de moi. 

- Tu es sûr ? 


À suivre. . . 

Mon Alpha.Where stories live. Discover now