Maîtresse d'un Homme marié

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Samedi 21 novembre 1998, 10:22..

Je sortais jeter la poubelle en bas de la maison. En sortant, je fermais la porte et au même moment je voyais la jeune femme qui était avec Ezéckiel la veille insérer les clés dans sa porte. Elle tenait dans les mains un carton qui contenait des viennoiseries. Elle me fit un sourire accompagné d'un "bonjour". Je n'avais aucune envie de lui répondre mais pour paraître polie je lui répondis. Elle était très jolie mais vraiment.. Je compris ce qui s'était passé cette nuit.. Mon coeur était plus que dans le mal..

[...]

À suivre..

[...]

Je rentrais dans mon appartement en ayant les larmes aux yeux. Je me sentais trahie. Je balançais mes clés au sol puis je m'asseyais sur une chaise en pleurant. En temps normal, je ne devrais pas avoir ce genre de réaction car il ne se passe rien entre Ezéchiel et moi mais j'étais confuse.. Je me sentais tellement proche de lui et de le voir avec une autre femme dans son appartement cela me blessait profondément. Cela fait des semaines que nous nous rapprochions mais à aucun moment il eut l'idée de m'inviter alors que cette femme si. Tout était clair dans ma tête. Je ne m'apitoyais pas sur mon sort et décidais de passer à autre chose. Désormais, je mettrai des limites entre lui et moi.

Lundi 23 novembre 1998, au domicile de Vanessa, 21:30..

Je venais d'arriver chez moi après une journée de travail. Je déposais mes affaires dans ma chambre comme à mon habitude. Je restais en débardeur avec mon pantalon avant d'aller prendre ma douche. La sonnette retentit. Je partis ouvrir et c'était Ezéchiel.

Ezéchiel: salut Vanessa ! Dit-il souriant

< Salut >

Ezéchiel: je peux entrer ou je te dérange ?

Je laissais la porte ouverte et partit dans la cuisine.

< Tu as soif ou faim ? >

Ezéchiel: heu non pas vraiment, je voulais te voir comme ça faisait un moment que je ne t'avais pas vu. Comment tu vas ?

< Je vais bien merci >

Ezéchiel: sur ? Tu as l'air d'être tendue, enfin tu es froide

< Je suis fatiguée >

Ezéchiel: seulement la fatigue ? T'as l'air en colère..

< Va rejoindre ta copine elle doit t'attendre chez toi >

Il me regarda d'un air étonné. Il me fixait pendant quelques secondes.

Ezéchiel: pardon ?

< Tu as très bien entendu Ezéchiel >

Ezéchiel: mais attends, de quoi tu parles Vanessa, je n'ai pas de copine

< Oui bien sûr, prends moi pour une idiote en plus >