Chapitre 6: Une rencontre bénéfique.

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Ma mère acquiesce et change de sujet, discutant de chose et autre. Les heures défilent et Damen à l'air de plus en plus à l'aise avec ma mère.

- Bon, ce fut une bonne journée merci de m'avoir accueilli, je vais vous laisser, ajoute Damen poliment. 

- Ce fut un plaisir, répond ma mère sur le même ton. 

Il commence à se diriger vers la porte et ma mère me mais un coup derrière la tête. 

- As-tu oublié toute tes bonnes manières ? Va le raccompagner ! 

Je me dirige vers le brun et j'arrive rapidement à la hauteur de Damen. Nous sortons et Damen me gratifie d'un regard noir. 

- C'est pour quoi ça ? 

- Pour ton fou rire ! 

- En même temps monsieur Gray, ce fou rire étais totalement justifié ! 

- J'ai déjà eu des relations sérieuses ! Ce défend-il. 

J'arque un sourcil, ne le croyant pas une seul seconde. 

- Dans une autre vie ? 

Il me regarde irriter. 

- Bon sang si tu n'étais pas si mignon il y à bien longtemps je t'aurais. . . 

Il se stoppe, réalisant certainement ce qu'il vient de dire et je reprends mon sérieux. Je sens que mes joues prennent une teinte rouge.

- Je pense que je devrais rentrer, ajoutais-je le cœur battant à mille. 

Il me plaque soudainement contre le mur ses mains de part et d'autre de ma tête. Nos regards s'accrochent et semblent découvrir nos plus grands secrets. Je fait tout pour calmer mon cœur qui bat comme un fou, il tambourine dans mes tympans, si bien que Damen pourrait l'entendre. Une certaine tension vient animer notre échange de regard. Je n'ose pas détourner le regards. Je le sens se rapprocher et inconsciemment je fais de même. Ses lèvres désormais à quelques centimètres des miennes. Soudain, un tintement fait reculer Damen. 

- Désolé, je dois te laisser, avouais-je faiblement. 

Il s'écarte de moi. 

- Pourquoi ? 

Je sors mon téléphone de ma poche et lui montre l'alarme sur mon téléphone. 

- Je vois, tes inhibiteurs.

- Ouais.

Il me sourit, et je suis un peu gêner que se serait-il passe si la sonnerie n'avait pas interrompu ce moment ?

- À lundi, Nils.

- À lundi Damen.

Il me sourit et quitte l'étage. Je retourne chez moi, le cœur battant la chamade.

- J'ai faim ! Dis-je.

Ma mère est devant les plans de travail, son vieux tablier à fleur sur le dos. Cette vision me rappelle étrangement mon enfance. Elle se stoppe dans la découpe et se retourne vers moi. 

- Nils qui est cet homme ?

- Mon patron, soupirais-je.

Elle soupire à son tour, après tout telle mère, tel fils. 

- Nils j'ai beau ne plus être très jeune, je sais reconnaître un suçon.

Sur ses mots, je rougis.

- Mon chéri je ne vais pas passer par quatre-chemin, couche tu avec lui ? Parce que je ne pense pas que vous soyez ensemble. 

Malgré la gêne, je sais que même si je démens les doutes de ma mère elle le sera. Je soupire une seconde malgré le faîte que je sois submergé par la gêne, je suis content que ma mère est compris. Moi qui lui dit toujours tout lui cachez ça m'aurais gêner.

- Oui, avouais-je légèrement gêné.

- T'inquiètes pas, je ne vais pas te faire le sketch sur mettre un préservatif ! Rigole-t-elle.

- Heureusement ! J'ai plus quatorze ans ! 

On ris calmement quelques secondes et ma mère reprend son sérieux légendaire. 

- Nils, est-ce que tu l'aimes ce Damen ?

Mon visage se teinte subitement de rouge, pour la seconde fois aujourd'hui.

- Non ! Dis-je après réflexion, je. . Je vais me doucher !

Je pars dans la salle de bain. Je ne mettais jamais poser la question en même temps cet homme est un vrai coureur de jupon ! On a juste coucher ensemble deux fois, c'est normal, ces réaction ! Je ne me pose pas plus de questions et prends mon médicament pour ensuite aller prendre ma douche.

***

Le week-end, c'est globalement bien passer. Ma mère, que je n'avais pas vue depuis plusieurs mois, m'a fait du bien.

- Je reviens dans deux mois mon poussin.

- Maman arrête avec les surnoms bizarre.

Je lui embrasse le front et je la vois montée dans son train. J'aime cette sensation quand ma mère est avec moi comme si j'étais redevenu un gamin qui comptais toujours sur sa maman et a chaque fois que je dois la quitter mon coeur se serre.

- Je t'aime ! Dis-je a l'intention de ma mère.

Je ne lui dit que rarement mais à chaque fois elle un me fait un de ses si beau sourire. Le train quitte la gare et moi, je dois retourner bosser. Je regarde l'heure, il ne me reste plus qu'une heure pour arriver à mon bureau. J'appelle un taxis et pars en direction du bureau.

- Une nouvelle semaine commence.


À suivre. . . .


Mon Alpha.Where stories live. Discover now