Mon Alpha.

Chapitre 3: Jour Paisible.

Il pianote sur les touches de son ordinateur Portable. Je poursuis donc. 

- La rencontre avec l'entreprise X-Cosmetics se tiendra le 24 mars. Dans leur entreprise.

Je jette un rapide coup d'œil à mon Patron concentrée sur mes propos. 

-   Le tournage documentaire aura lieu le 27 mars, vous passerez à la télé le 12 mai si aucun changement n'est à note. 

Je finis par lire mécaniquement les heures et date des réunions. 

- Bien à la semaine prochaine monsieur Ford. 

- À la semaine prochaine monsieur Gray. 

Un sourire en coin de la pars de mon interlocuteur vient accompagner la fin de ma réplique. Je quitte son bureau. Fière de mon travail, j'éteins mon ordinateur, prends ma veste et commence à me diriger vers là sortit, en chantonnant. 

- Où vas-tu toi ! Hurle Annie, qui me fait sursauter. 

Je me retourne rapidement. Elle court vers moi telle une folle. Une peur soudaine me tord l'estomac, je me mets à courir comme pour sauver ma vie, j'esquive les bureaux et les personnes Annie toujours derrière moi. J'ai beau avoir la vingtaine, j'ai toujours l'impression d'être un adolescent. Je manque cependant bientôt d'énergie, bon sang, pourquoi est-ce que je déteste autant le sport ? 

- Pourquoi tu cours ? Demande Annie me poursuivant toujours. 

- Bah par ce que tu me cours après ! 

J'entends ses pas se stopper, je me retourne et me stoppe, essoufflé. 

- Mais t'es un gamin ! Déclare Annie, rouge. 

- Eh ! Mais c'est toi qui me hurles dessus et te mets à me courir après ! Dis-je légèrement irité. 

Elle pose son pousse sous son menton son index dessus le serrant légèrement, démontrant qu'Annie réfléchit. 

- Mais c'est vrai en plus !

- J'en peux plus de toi ! Lâchais-je. 

Son regard semble s'embrasser. 

- Désolé, désolé Annie ! Ne me tue pas ! 

Elle éclate de rire, et j'essaie de rire pour casser cette gène qui m'entoure. 

- Plus sérieusement, commençais-je sérieux, pourquoi tu me courais après ? 

Un moment de réflexion la reprend. 

- Je sais ! 

Elle tape du poing dans sa paume, comme ses personnages dans les dessins animé.

- Alors ? 

- Avec des collègues, on va boire et on voulait t'inviter. 

- Je ne suis pas un grand buveur, avouais-je. 

- Moi aussi, je ne tiens pas l'alcool ! Tu te souviens de la dernière soirée arroser avec moi ? Demande Annie. 

Je réfléchis, ha oui, elle ne tiens vraiment pas l'alcool. La dernière fois, elle s'est retrouvé en sous-vêtement en train de twerker sur une table. La soirée la plus gênante de ma vie. 

- C'est vrai que maintenant que tu le dis même un enfant de quatre ans tiendrais mieux l'alcool que toi. 

- Tu veux mourir ? Dit Annie avec une soudaine voix grave.

- Non merci ce n'est pas dans mes plans ! 

Je regarde Annie qui me fait ses yeux de chiens battus, sa couleur rouge feu lui donne un air de lionne, ses cheveux tombe sur ses épaules, elle est petite, mais à de grandes jambes. Elle est légèrement ronde, ce qui lui va si bien. 

- D'accord ! Flanchais-je. 

- Super ! 

On sort de l'entreprise et Annie appelle un Taxis qui nous amène à un restaurant assez classe. Elle donne au réceptionniste le nom de la réservation. 

- Monsieur Gray, 19 heures.

Ho, c'est lui qui à réserver ? Moi qui pensais qu'il irait se chercher une femme pour la nuit. Le réceptionniste nous fait prendre l'ascenseur et nous fait arriver à une pièce assez grande avec un bar et des bouteilles avec des noms inconnus. Mes collègues sont assis sur un sofa un verre à la main, moi qui pensais allez à un vieux bar. Je soupire et la rousse me donne un verre. 

- Quand il faut y aller ! 

Je fais un cul-sec, ce qui me brûle délicieusement la gorge. Je vais rejoindre mes collègues. Les minutes défilent, les verres se remplissent et ce vide à la vitesse de la lumière. Soudain, la porte rouge s'ouvre sur mon Patron. 

- On ne ma pas attendus ? Demande-t-il.

Un de mes collègues éclate de rire, malgré le faîte que monsieur Gray est très froid au travail il n'en reste pas moins amicale en dehors. Il s'assoit là ou il reste de la place et ce serre un verre. Je la sens mal cette soirée. 

À Suivre . . .