Chapitre 34

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"Il a été opérè en urgence et est maintenant en coma stade III" cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Non Dylan, tu dois te réveiller, tu ne peux pas me laisser !

J'arrive en furie à l'hopital et demande à voir Dylan Parks.

Infirmière : chambre 314, au troisième étage, couloir de droite.

Je m'y rends sans dire ne serrais-ce qu'un merci à l'infirmière. J'ouvre grand la porte et la première chose que je vois, c'est Dylan, livide, pâle, allongé sur un grand lit. La pièce est blanche et morne, elle ne m'inspire que la mort et la douleur. Je m'approche doucement de l'homme que j'aime, détaillant avec soin les traits de son visage. Il a un ennorme bandage qui recouvre la partie suppèrieure de sa tête, plusieurs pansements sur son corp, quelque coupures ici et là. Je caresse tendrement sa joue, avec une incroyable délicatesse, de peur de lui faire mal. "Je t'aime" dis-je dans un murmure.

Une larme coule le long de ma joue. Je m'en veux. Si je ne lui avais pas demander de quitter, il n'en serrait pas là. Si je ne lui avais pas dis ces propos tranchants et blessants, il n'en serrait pas là. Tout est de ma faute !

"Tu ne peux pas me quitter Dylan, ne m'abandonne pas, je t'en supplie" lui avais-je demander. Le seul son qu'on pouvait entendre était le <<bip>> incessant du cardiofréquencemètre. L'air dans la piece se faisait lourd, l'atmosphère oppréssante. Je dessidai alors d'ouvrir la fenêtre histoire d'aérer la chambre un peu. Le vent froid de Decembre claqua sur mon visage réanimant en moi plusieurs souvenirs :

La rencontre entre moi et Dylan, qui fut comment dire....énergétique : nous nous détestions, nous insultions à tout bout champ, nous bations même !
Puis, il m'a sauvé de chez Jackson.
Aprés, il m'a fait rentrer dans son gang et m'a aider à en savoir plus sur ma famille et moi.
Ensuite, il m'a accompagné jusqu'au Liban pour que je puisse y rencontrer mes géniteurs.
Et encore, il m'a aider quand j'allais au plus mal et m'a empécher de faire la plus grosse connerie de ma vie - de me suicider.
Et finalement, il m'a aimé.
Il est tout ce dont j'ai besoin, il est celui qui rend mon monde meilleur, et sans lui je ne suis rien !

Malheureusement, cette photo à tout gacher et je ne lui ai même pas donner le temps de me raconter sa version des faits :
"-Attend 'Lex je peux tout t'expliquer...
- Il n'ya rien a expliquer. SORS !"

Je regrette, je regrette amèrement tout ce que j'ai pu lui dire. Il me manque ! La porte s'ouvrit soudainement laissant entrer un homme vêtu d'une blouse blanche. Il prit d'abord la parole : bonjour Mme, je suis le docteur Martin, spécialiste en neurologie. C'est moi qui m'ocupe de ce patien.

Moi : il va s'en sortir ? - dis-je la voix tremblante, effrayée de la réponce qu'il allait me donner.

Docteur : je ne vais pas vous mentir Mme, le coma dans lequel il se trouve est trés profond. On l'appel coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux. Les troubles oculaires et végétatifs sont apparus, par exemple respiratoires avec encombrement pulmonaire. De plus, il y a une présence de troubles cérébraux.

Entre nous, j'ai rien compris ;p

Moi : ça veut dire... Qu'il va mal ?

Il me lança un regard triste et ajouta : oui

Moi : est-ce qu'il va pouvoir se réveiller un jour ?

Docteur : je ne sais pas, tout dépend de savolonté de vivre. Il doit s'accrocher.

Il sortit aprés avoir prit quelques nottes sur l'état de santé de Dylan. Quand à moi, j'appelais Dragon lui expiquant la situation. Lui et le reste du gang accourèrent en vitesse. Dés qu'ils virent Dylan dans cet état, la tristesse se propagea sur leur visages.

Save me bad boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant