chapitre 41

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Chapitre 41 :

‘’C’est impossible’’, dit la Fierté

‘’C’est risqué’’, dit l’Expérience

‘’C’est sans issue’’ dit La Raison

‘’… Mais essayons’’ murmure le Cœur.

PDV Alexia :

3h 34 et toujours pas endormie. Morphée ne viendra-t-il donc pas ce soir ? J’en doute. Mon esprit, beaucoup trop occupé à ce demandé où Dylan peut-il bien être,  ne me laisse aucun répit. Mille et une questions trottent dans ma tête. Bien que je ne montre aucun signe d’anxiété à l’idée de savoir que l’homme que j’aime est en danger, mon cœur est constamment éprit par un lourd sentiment : la tristesse. J’ai confiance en Dylan, je sais qu’il reviendra, mais au fond de moi, je ne peux arrêter d’avoir peur. Il est tout pour moi : il est la cause de mon sourire comme celle de mes pleurs, de mon bonheur et de ma peur, de ma joie et de ma tristesse. Porteur d’espoir, c’est lui qui m’a donné la force de continuer, d’avancer sans jamais regarder dans le passé. Porteur de rêves, c’est lui qui m’a aidée à espérer. Et nous le savons tous, quand nous n’avons plus rien, l’espérance est tout ce qu’il nous reste.

‘’Il n’y a pas de force sans courage, et de courage sans espoir’’, ces treize mots, pourtant si simples, cachent une vérité compliquée : quand nous sommes au plus bas, que nous ne broyons que du noir, l’expectance d’une vie meilleure n’existe plus. La réalité, parfois trop brusque, détruit tous nos rêves. La fatalité prend place dans notre vie, elle nous consume petit à petit. Et c’est alors détruit, qu’on ne vit plus : on survit.

Je me m’extirpe doucement des draps de mon lit, pose mes pieds sur le parquet froid de ma chambre et me place devant la fenêtre. L’espoir est comme le ciel, il n’y a pas de coin si sombre où l’œil qui s’obstine ne finisse par découvrir une étoile. Je ne perdrais pas espoir : j’ai foie en Dylan, il reviendra. La peur et l’angoisse sont deux sentiments que n’importe qui éprouverait dans ma situation. Nous sommes tous humain, et ces émotions nous caractérisent, elles font de nous qui nous sommes.

Je ne l’ai pas perdue, j’en suis certaine, il arrivera… bientôt.

PDV Dylan :

Je n’arrivais pas à croire ce qui se déroulait juste devant mes yeux ! Axel venait de se faire tabasser. Comment est-ce que quelqu’un peut faire autant de mal à un enfant d’à peine cinq ans ! Ils étaient dix ! Dix contre un gamin de cinq ans ! La rage, la haine et l’amertume prirent place dans mon esprit. J’avais envie de les défoncer, de leur apprendre qu’on ne s’en prend pas aux petits ! Mais le regard suppliant que me lançais Axel, me demandant de ne pas intervenir, me laissa sur place.

Une bonne quinzaine de minutes plus tard, la bande de connards était partie. Je courrais vers Axel, espérant qu’il soit toujours en vie. Et il l’était, heureusement. Le petit était allongé au sol, dans sa cage, blessé, pouvant à peine bouger. Le voir ainsi, si fragile, éveilla en moi un sentiment puissant : la détermination. J’avais pris la décision de sauver tous  ces enfants ! Je ne les laisserais pas ici, dans cet enfer.

Moi : Axel ! Axel !

Axel : mo…monsieur ? Merci, merci de n’être pas intervenu, ils t’auraient fait mal, et m’aurais frappé, encore plus.

Moi : je vais te sauver Axel, je ne laisserais plus personne te faire du mal !

Axel : ils sont forts, trop forts.

Moi : je le suis aussi ! Je ne vous laisserais pas la !

Axel : va-t’en! Fuis tant que tu le peux !

Moi : pas sans vous tous !

Le petit garçon baissa les yeux, une larme coula sur sa joue, puis une deuxième. Il me regarda ensuite droit dans les yeux et s’exclama : tu ne sais rien, tu ne sais pas ce qui s’est passé ici, tu ne nous connais même pas ! TOUTE CETTE HISTOIRE NE TE REGARDE PAS ! Alors va-t’en ! Va-t’en ! Va-t’en ! Laisse nous tranquille ! Va-t’en !

Je restais de marbre et le fixais, calmement. Axel éclata en sanglots ! Il se jeta sur les barreaux de la cage, comme s’il essayait de les briser, et s’écria : PART ! TU FINIRAS COMME JARED ! TU  MOURRAS TOI AUSSI ! VA-T’EN ! LAISSE-NOUS TRANQUILLE ! Je ne veux plus voir des gens mourir, je ne veux plus voir les gens souffrir !

Il était brisé, désemparer, perdu. Complètement détruit. Ma rage avait atteint son apogée, j’étais prêt à tout défoncer. Cependant, je restais calme et attendis qu’il finisse son monologue. Il se calma un peu, respira un grand coup puis dit d’une voix faible : aide nous. Sors-nous de cet enfer. Sauve nous ! Je veux revoir maman et papa, ils me manquent ! Je veux retourner chez moi et vivre normalement, comme avant ! J’en peux plus ! Je… JE VEUX VIVRE !

Je me levais, le regard sombre, et hurlai : MAIS OUI TU VAS VIVRE ! – je me tournais, vers tous les autres enfants et ajouta – JE VAIS VOUS SORTIR D’ICI ! TOUS !

Des cris de joie fusèrent de partout. Les enfants, meurtris, avaient retrouvé espoir. Et cet espoir, c’était moi.

PDV Lui :

Tout se passait comme prévu, Dylan a aussi bon cœur que sa mère, il n’a pas pu résister aux enfants blessé. Je n’avais plus qu’à attendre. Ce jeu risque d’être beaucoup plus intéressant que prévu. D’ici peu, Dylan Park n’existera plus.

Moi : EMILIE ! Avais-je crié. La porte en bois s’ouvrit laissant apparaitre la jeune fille aux cheveux bruns. Elle demanda, un sombre rictus dessiné sur les lèvres : oui maitre ?

Moi : tu sais ce qu’il te reste à faire.

Emilie : bien sûr. – elle rit méchamment et ajouta –  pauvre Dylan, il va souffrir.

Moi : oh et appelle Jeff, dit lui que c’est à lui de jouer.

Emilie : je n’y manquerais pas.

Elle sortit de mon bureau n’oubliant pas de fermer la porte derrière elle.

Je vais détruire les Bloods petit à petit, et je commence tout d’abord par abattre celui qui pourrait devenir un potentiel pire ennemis : Dylan Parks.  

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Voilà !

-          Alors vous avez deviné qui est ‘’Lui ‘’ ?

J’espère que ça vous a plus !

Je tiens à vous parler d’une petite chose : certains d’entre vous disent que je ‘’copie la fiction de SoniaLv, Bad Boy’’. Franchement, je ne vois pas où est la ressemblance. A part les noms de gang, nos histoires n’ont rien en commun ! J’ai choisi Bloods et Crips parce que ce sont de vrais gangs, je trouvais que ça faisait plus réaliste ;) J’ai aussi reçu des messages privés qui ne sont… pas très sympathiques.  J’espère que je n’aurais plus à en lire dans l’avenir, je m’investis de tout cœur dans mon travail, c’est un projet très important pour moi :)

Puis merci à tous ceux qui me soutiennent, vos messages et commentaires sont adorables ! Vous êtes GENIAUX !

A bientôt :)

Save me bad boyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant