Amour passionnel

Chapitre 15

6h24

Je suis dans mon lit avec Camille collait contre moi, le froid m'as réveiller, elle est tellement belle quand elle dort. Je la sens bouger, au bout d'un moment elle ouvre timidement les yeux.

Camille : Tu dors pas ?

Moi : J'arrive plus à dormir.

Camille : Du coup tu m'observe ?

Moi : Je vais fumer, ça va m'endormir.

Camille : Hors de question.

Moi : Pourquoi ?

Camille : Il fait beaucoup trop froid pour qu'on se décolle.

Moi : Fais moi des papouilles si je peux pas fumer alors.

Camille : Oh non t'es chiante.

Je me tourne et me met sur le ventre, je frissonne lorsque je sens les doigts de Camille traversait mon dos de haut en bas. Je finis par m'endormir.

8h04

Je suis une nouvelle fois réveiller, Camille dort.
Le vol est dans quelques heures, je la réveille en douceur en lui faisant des papouilles dans les cheveux.

Moi : Camille réveille toi, dis-je en chuchotant.

Camille : Hmm, laisse moi dormir..

Moi : On va en ville avant qu'on reparte.

Camille ouvre enfin les yeux et se redresse face à moi.

Camille : J'ai froid.

Moi : Je sais, moi aussi. On se lève ?

Camille : Oui.

Elle se lève et entre dans la salle de bain puis s'enferme à l'intérieur. Je prends mon téléphone et traîne sur les réseaux, j'en profite pour envoyer un message à Léna.

À Léna 📩 :
Coucou Lé, à quelle heure on prend le bus pour aller a l'aéroport ?

Je reçois une réponse assez rapidement.

De Léna 📩 :
Coucou, on prend le bus à 10h30.

À Léna 📩 :
Ok merci, à toute à l'heure ! ☺️

Camille sort de la salle de bain pour me laisser la place, j'y vais à mon tour. Je me prépare et ressort rapidement.
10 minutes plus tard on quitte l'hôtel et marchons dans les rues de Montréal.

Moi : Je te paye le petit déjeuner ?

Camille : Rectification, c'est moi qui t'invite.

Moi : Quelle sympathie !

On entre dans une boulangerie, on prend chacune un café et une viennoiserie. On s'installe à un table et mangeons.

Moi : Merci pour le petit déj, dit-je en lui embrassant le front.

Camille : De rien, ça me fait plaisir.

On continue notre promenade lorsqu'on voit qu'on s'approche du pont où nous nous sommes embrassées, je suis un peu gênée. Camille me prend la main et entrelace nos doigts. Elle sourit et me tire pour qu'on avance plus rapidement. Une fois sur le pont cette dernière s'arrête soudainement.

Camille : Arrêtes toi.

Moi : Euh ok..

Camille : Approches toi.