Chaque soir, je me rendais compte que j'étais réellement seule et abandonnée. Ma famille était tout pour moi. Jusqu'à présent, je revoyais certaines de ces images lorsque mes frères me tabassaient et les insultes de ma mère raisonnaient dans mon esprit. Le sourire démoniaque de mon père en me voyant au sol entrain de me faire battre s'affichait toujours. Comment oublier ce sourire qui me donnait la chaire de poule. En repensant à tout cela, je me mettais à pleurer. C'était mon quotidien de verser des larmes pour ma famille. Je pensais tous les jours à eux, me demandant ce que chacun d'eux devenait. J'étais triste de ne pas pouvoir voir ma petite sœur Bénie grandir.

Je m'en voulais de ce qui était entrain de se passer. J'étais innocente dans cette histoire et je n'arrivais toujours pas à comprendre comment mes parents ont pu croire que je draguais mes oncles. Tout cela était absurde voire même impensable ! Je décidais d'aller me coucher. Je ne me sentais pas bien. Mon ventre me faisait mal. Plus les minutes défilaient et plus la douleur s'intensifiait. Je me levais avec difficulté. Je ne sentais plus aucune force. C'était comme si on avait pris toute mon énergie. Je me dirigeais vers ma chambre.

J'allumais la lumière et je m'asseyais au bord du lit. Mon ventre tirait dans tous les sens. Ces douleurs me faisaient rappeler mon tout début de grossesse avant de découvrir que j'étais enceinte. Je m'allongeais en respirant très fort comme si je manquais d'air. Ma ventoline était posée sur ma commode au cas où. Les douleurs devenaient intenses.

< Seigneur protège-moi cette nuit ainsi que mon enfant qui est dans le ventre. Amen >

Mes yeux se fermaient tout seuls.

Point de vue omniscient

Au même moment, au domicile de la famille Helanga, 00:01..

Jean dormait, mais son esprit était réveillé. Il se réveilla en sursaut en regardant l'horloge qui affichait "00:01". Il comprit que c'était l'heure. Sa femme dormait à point fermé. Il se leva du lit. Il se changeait rapidement en mettant que des vêtements noirs. Lorsqu'il termina, il partit sous le lit pour récupérer le vêtement de Vanessa. Il sortit de sa chambre, descendit les escaliers puis il se dirigeait dans son jardin. Il se mit dans un coin du jardin où aucun membre de sa famille n'avait accès. Dans ce coin il y avait une petite cabane. C'était un abri de jardin. Seul Jean pouvait y avoir accès avec la fameuse clé que Le Grand Maître lui avait confié. C'était dans cette fameuse cabine que Jean se ressourçait. C'était dans cette cabine que Jean augmentait sa richesse avec ses pouvoirs maléfiques. C'était dans cette cabine que Jean détruisait sa famille en l'enchainant et en faisant d'eux des esclaves dans le monde des ténèbres grâce à l'envoûtement.

Jean entrai et fermait la porte à clé. Il prit une chaise et s'asseyait dessus. Il prit le vêtement de Vanessa qui était d'ailleurs un sous-vêtements et il se mit à le brûler et à verser son sang dessus à l'aide d'une aiguille. Il commençait à faire des incantations pendant au moins cinq minutes et le vêtement brûlait de plus en plus.

Jean: que son enfant meurt ! L'enfant qui est dans le ventre de Vanessa doit mourrir ! Vanessa tu vas mourir toi et ton enfant ! Mes démons vont te tuer ! Tu vas mourir cette nuit ! Aujourd'hui c'est ton heure ! Personne va m'empêcher de te tuer ! Ton enfant doit mourir aujourd'hui !

Il répétait ces paroles sans cesse. Au travers des flammes, il pouvait apercevoir Vanessa qui se tortillait de douleur en plein sommeil. En voyant cela, Jean était rempli de satisfaction. Il continuait à répéter les mêmes phrases.

Maîtresse d'un Homme mariéTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon