Démon du passé

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- Attendez, c'est vous la femme avec qui ma fille va se marier ?! Demanda t'elle le regard glaçant.

- Euh... c'est à dire que... tentais-je d'articuler.

- Et ça vous pose un problème ? Demanda Stella en se rapprochant de sa mère.

- Oh que oui ! Non vraiment, elle ?!

- Et alors ?!

- Je te signale que c'est ma patiente ! Jamais je n'aurais accepté de la voir en séance si j'avais su que c'était la femme avec qui tu allais te marier !

- Voilà pourquoi je ne vous ai rien dis ! Maintenant cessez de paraître aussi consternée !

- Parce que je n'ai pas le droit ? Tu me mens et tu me caches ta vie; comment crois-tu que je me sente ?

- Je vous signale que vous n'avez jamais été capable d'assumer votre rôle de mère ! Alors ne me faites pas la leçon !

- Peut-être que tout ne m'a pas été aidé !

- Tiens donc ! Et qu'est-ce qui vous a empêcher d'être une bonne mère ?! Qu'est-ce qui vous a empêcher de vous occuper de vos enfant comme il se doit ?! Demanda froidement Stella en croisant les bras.

- La disparition de mon fils ! Hurla t'elle à pleins poumons.

Je vis tous les visages se fermer et entendis des talons d'homme briser le lourd silence qui s'était installé.

- Que ce passe-t-il ici ? Questionna Malonne.

- Demande à mère !

Stella tourna les talons et s'en alla; nous laissant seul. Malonne s'avança et posa sa main sur mon épaule puis alla jusqu'à sa mère.

- Qu'est-ce que vous lui avez dis ?

- Rien.

- Ce qui veut dire que vous avez parlé de ce mariage...

- Je ne suis pas d'accord ! Et vous le savez tous les deux très bien !

- Stella est adulte ! Elle fait ce qu'elle veut de sa vie. Maintenant cessez de vous prendre pour dieu !

- Comment oses-tu ?!

- Mère, vous croiyez être dans le droit de nous dire comment nous comporter mais depuis qu'il est partit, votre âme l'a suivi en même temps et vous n'êtes depuis lors; plus que l'ombre de vous-même. Donc désormais ne vous permettez plus de nous donner de leçon !

Je vu le visage du Docteur Fenice perdre toute forme de joie puis je la vis s'avancer vers Malonne.

- Je t'interdis de parler de moi de cette manière !

- Je parle comme vous l'avez fais pendant des années. Maintenant rentrez chez vous et laissez nous tranquille.

- Bien. Mais sache que j'ai toujours fais de mon mieux.

- Oui, du moins jusqu'à la disparition de Michaël...

- Je te défends de prononcer son nom !

- Un jour il faudra que vous vous fassiez à l'idée qu'il est partit et qu'il ne reviendra pas. Maintenant allez-vouz en.

Il s'en alla à son tour et je me retrouva seule face à une femme qui commençait à s'effondrer sur place. Je vis ses jambes se mettre à trembler et la vis s'évanouir.

J'accouru et la rattrapa avant que son corps ne touche le sol. Je m'empressa d'essayer de la réveiller et quand enfin j'y arriva, je m'assis à côté d'elle.

- Vous allez mieux ? Lui demandais-je.

- Oui, merci beaucoup. Je vous demande pardon pour mon comportement.

- Non ça va... mais je ne savais pas que vous étiez aussi... rongée...

- Et oui, mon fils était celui qui m'aidait à ne pas perdre le nord, il me donnait foi en l'humanité...

- Pourquoi vous refusez de prononcer son nom ?

- Parce que c'est comme une piqure de rappel... je crois que je n'ai jamais pu faire le deuil de sa disparition. En fait, je me suis toujours demandée pourquoi il était partit... avais-je fais quelque chose ?

- Vous savez, des fois; on ne peut comprendre ce qu'il se passe dans la tête des gens... on croit les connaitre mais ce n'est pas toujours le cas. Et lorsqu'on s'en rend compte, c'est souvent trop tard.

- Je sais, mais après qu'il nous ai quitté, tout est parti en vrille... mon mariage, mon rôle de mère et même ma vie tout entière.

- Lorsqu'on fait face à un traumatisme, on réagit tous différemment. Vous ça a été de vous noyer dans le travail.

- Vous savez, je regrette beaucoup de ne pas avoir su m'occuper de mes enfants correctement...

- Vous ne pouvez changer ne passé; mais vous pouvez changer votre futur. Il vous suffit d'enfin reprendre votre rôle de mère.

- Si c'était si simple... je passe ma vie à conseiller les gens mais je suis incapable de m'aider moi-même.

- Commencez par arrêter de demander à vos enfants de vous vouvoyer, ça réglerait déjà beaucoup...

Elle me dévisagea puis se releva rapidement. Elle remit en place son tailleur; me serra la main puis disparue dans les couloirs. Je compris vite qu'elle avait à son tour quitté le building.

Je me retrouva donc seule, au milieu du grand bureau de Stella avec personne aux alentours; ou du moins, le croyais-je...

- Anna ?

- Angie ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- À vrai dire, je ne suis jamais partie...

- Tu as tout écouté ?

- Non.... enfin si mais tu ne peux pas m'en vouloir, il y a eu tellement de rebondissements !

- C'est vrai, mais ça me fait de la peine, cette famille est tellement déchirée qu'elle semble être en constant équilibre au dessus du vide.

- Tu sais, on peut essayer de les aider !

- Ah bon ? Et comment ? En priant le bon dieu ?

- Disons plutôt en faisant appel à un détective privé ou un chasseur de prime !

- Non mais tu t'es cru dans un film ?

- Je te signale que nous sommes aux États-Unis et que donc, rien n'est impossible ! En plus mon cousin a des contacts !

- Non mais tu sors d'où toi ? De la mafia ?

- Saches que dans ma jeunesse, j'ai connu pas mal de choses illégales et de personnes qui marchaient dans l'illégalité.

- Avec ta tête d'ange, on ne dirait pas !

- Je sais, c'est ce qui m'a permit de ne jamais me faire coincée ! Enfin bref, tu es partante ou pas ?

- Pourquoi pas. Il est temps que cette famille retrouve enfin une vie saine et honnêtement, si ça peut-être bénéfique à tout le monde; alors allons y !

- Super ! J'appelle mon cousin !

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Hello everyone ! Désolée pour le temps que ça a prit d'écrire ce chapitre mais j'avoue ne pas avoir toujours d'idées. Donc j'espère que ça vous plaît quand même !

Bref, BESOUS !

Une patronne d'enfer Where stories live. Discover now