retour du froid

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Lorsque j'ouvris les yeux, elle était la... encore une fois, elle était là... ma mère, me regardant avec son regard bienveillant tentant tant bien que mal de me rassurer. Je savais qu'elle était morte, que tout ça n'était pas réel mais je la ressentais, je la voyais, je l'imaginais. Elle était comparable à un ange, celui qui veille sur moi quoi qu'il arrive.

Je posa mes yeux sur elle, je la détaillait, je la trouva toujours aussi belle. Je me sentais bien, c'est tout ce qui comptait. Il devait être 4h du matin, pas plus. Ma peau s'était imprégnée du froid, chaque passerelle de mon corps était frigorifié, mais une chaleur restait au creux de ma poitrine. Je me releva et me tourna donc entièrement vers ma mère.

- Maman...

- Mia figlia ! Comment vas-tu ma belle ?

- J'aimerais te dire bien, mais étant donné que je suis dans Central-Park à 4h du matin et que je ne sens pratiquement plus aucune partie de mon corps... j'en déduis que je fais une rechute

- Chérie... que t'ai-je toujours répétée chaque fois que je te sentais rechuter ?

- Ce qu'il faut retenir, c'est de toujours se nourrir de l'horrible qui se présente à nous et l'utiliser pour s'endurcir et se solidifier...

- Bien, ma chérie, s'il te plaît... suis ce que je t'ai toujours appris. Tu ne dois pas te laisser ronger par quelque chose. Sois forte... je sais que tu le peux !

- Mais si je n'y arrive pas ?

- Chut, je sais que tu en es capable ! Tu es ma fille, je te connais par cœur ! Maintenant rends toi à ton travail et endurcis toi !

Suivant son conseil je ferma les yeux et respira un bon coup. Lorsque je les ouvri, elle n'étais plus là. Je me leva entièrement et tenta de faire circuler le sang dans l'entièreté de mon corps. Je remis en place mes affaires correctement dans mon sac et repartie en direction du bureau.

Lorsque j'arriva devant l'énorme building, je me souvenu de l'heure qu'il était et chercha les clés que le concierge, Milo, m'avait donné sachant que je traînais souvent le soir dans les locaux. J'ouvris les portes et pénétra dans le hall. J'appela l'ascenseur et attendit.

Une fois dedans, je poussa sur le dernier étage et attendue. La sonnette retentit m'indiquant que j'étais arrivée. Je me dirigea jusqu'à mon bureau et partie m'assoir sur ma chaise, soufflant d'exaspération.

- Bon, au boulot !

Je commença à regarder tous les manuscrit ayant besoin de couverture. Pendant que je réalisais mon travail, je ne me rendait pas compte de l'heure qui tournait...

**************

Il était midi, mon estomac gargouillait tant j'avais faim. Angie n'avait pas pointée son nez de la matinée et je n'avais eu aucun message d'Owen non plus. J'admets que tout ça paraissait logique... je les avais légèrement envoyés valser lorsqu'ils voulurent m'aider. Mais bon, tout ça n'avait pas d'importance pour l'instant.

Soudain, j'entendis toquer ce qui me fit faire une rature. C'était Angie qui se trouvait derrière la porte. Je l'autorisa à entrer mais ne leva pas la tête, bien trop concentrée dans ce que je faisais.

- Anna ?... s'il te plaît, regardes-moi...

- Que veux-tu Angie ? Dis-je en levant les yeux vers elle

- Que nous allions manger ensemble. Fais-moi ce plaisir...

- Bon, d'accord ! Mais seulement parce que j'ai faim !

- Super !

Je me leva et l'accompagnait. Dans le couloir, nous croisions Mme Cohen. Nos yeux se croisèrent et de grands éclairs se firent ressentir entre elle et moi... des éclairs de rage et de froideur !

Alors que je passa à côté d'elle, elle m'attrapa le bras me faisant me rapprocher de ses lèvres.

- Croyez-moi, je vais vous faire regretter votre façon d'avoir agit ! Vous allez faire des heures supplémentaires à n'en pas finir et vous allez ainsi me supplier d'arrêter cela !

- Sachez que même sous la torture, il n'en est rien ! Maintenant lâchez moi avant que votre bras se retrouve à nouveau dans votre dos !

Elle eut pour réponse un petit ricanement cynique et glaçant avant de me lâcher et de me sourire avec un sourire carnassier avant de regarder en direction d'Angie.

- Mademoiselle Moltov, bien le bonjour

- Bonjour... madame...

Je lui pris le bras et partie vers l'ascenseur. Nous sortions donc du bâtiment et partirent manger dans un café pas très loin. Une fois assises, nous discutions pendant que nous attendions nos plats.

- Non mais c'était quoi ça ?! Demanda Angie

- Ça quoi ? Demandais-je d'un ton détaché

- Ce que vous vous êtes dis ? Anna, expliques moi, s'il te plaît. Tu es tellement discrète ces temps si que je ne comprend plus rien...

- Très bien, mais promets-moi que tu ne stresseras pas.

- Je te le promets !

- Mme Cohen fait des enquêtes sur la vie de tous ses employés. Elle connais la vie de tout le monde sans exception et crois-moi, c'est une vrai maniaque du contrôle ! Tu m'étonnes que son surnom c'est la vipère !

- C'est... je n'ai même pas les mots !

- Maintenant, autant l'ignorer et la laisser ! Elle me dégoûte ! Dis-je une fois de plus sur un ton détaché

- Comment peux-tu dire cela avec si peu d'émotions ?

- J'ai appris à mettre mes émotions lors des lectures de livres ou mes dessins. Je ne suis pas spécialement démonstrative dans la vie, surtout quand on vient à mon affront.

- Je vois Dark vador ! Mais je sais que tu fais semblant que ça ne te touche pas ! Je te connais assez pour le savoir.

- Ah ! Voilà nos plats ! Dis-je tentant de changer de sujet

Une fois servies, nous mangions puis après avoir payé, nous retournions au boulot. Ce qui était sûr, c'est que j'allais retourner très tard ce soir et sûrement même les soirs suivants... De toute façon, j'avais mes livres qui m'accompagnaient si l'ennuie se présentait à moi. Et puis, la littérature... c'est ma tasse de thé, donc j'ai ce qu'il faut !

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Voila un nouveau chapitre, désolée de l'attente mais en espérant que ça vous plaise toujours autant !

Besous !

Une patronne d'enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant