Calice. []END[]

Chapitre 4

❝L'envie et le besoin d'être mordu commence à naître pour le Calice et durant les trois premiers jours, cette envie et ce besoin ne vont être qu'amplifier. Cela pousse le Calice à accueillir la morsure et le Vampire en lui avec impatience.❞

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Blaise s'approcha du Survivant après sa conversation avec Lucius Malfoy, il devait savoir si c'était vrai. Une rumeur court comme quoi Lucius aurait trompé sa femme en mordant le survivant. Il voulait voir si cela était vrai, si c'était le cas, Harry devait souffrir le martyr d'être loin du vampire.

- Bonsoir Potter, j'espère que ma fête te plaît ! sourit Blaise pour la forme.
- Bonsoir Zabini, oui elle me plaît, répondit Harry tentant de faire bonne figure.

Harry savait que sa conversation avec Luna n'avait pas passée inaperçue parmi les vampires, ils pouvaient entendre de loin pour le plus grand malheur d'Harry. Luna, voyant Blaise arrivé, avait pris son courage à deux mains pour avoué à Draco qu'elle était amoureuse de lui. Sur un coup de tête, elle se dit qu'il ne fallait pas qu'elle ait des regrets. Les mains moites, la jeune fille s'approcha de l'objet de ses fantasmes et l'interromptit d'une conversation qui lui semblait ennuyeux. D'un regard remplis de remerciement, la jeune femme emporta avec elle Draco dans un coin de la salle.

- Nous n'avons pas eu le temps de discuter beaucoup, souffla le sang-pur. J'aimerais savoir, est-ce que Lucius Malfoy ta mordu ? Le bruit court qu'il as tromper sa femme avec toi.

Harry resta pantois devant le culot de Blaise. C'était donc ainsi qu'on le voyait ? En baissant la tête, Harry mordit sa lèvre inférieure. Il ne fallait pas qu'il l'avoue, pour éviter à Lucius d'avoir des problèmes. Une tromperie de ce genre était toujours mal vue, surtout avec les relations de calice-vampire.

- Une question de ce type ne ce pose pas Blaise.
- Donc est-ce un aveux ?
- Pas du tout.
- Prouve le moi.

Harry sourit malicieusement. Blaise n'avait pas le droit de lui demander de lui montrer son cou. C'était une violation d'intimité, chose que les vampires respectaient. Si jamais un vampire force une personne quelquconque, il est dans l'obligation d'en faire son calice. Peut de vampire sauterait sur le premier venu, surtout Blaise, qui avait des vues sur Ron.

- Tu sais pertinemment que si je te montre mon cou, il faudra que tu fasse de moi ton calice.

C'était pour cette raison que toutes personnes n'étant pas un vampire devait porter un foulard. Les calices, eux, portaient un simple collier, agissant comme un repousse vampire. Les morsures sont cachée par un sortilège très puissant, afin de garder une intimité avec son vampire.

Après cette réflexions, Blaise délaissa Harry, complètement perdu. Il venait de se mettre dans une histoire sordide, lui qui voulait être en paix, c'était raté. En soupirant, Harry vida rapidement son verre, tentant de ne pas regarder l'homme qui l'obsédait. Finalement, il voulait partir d'ici. Alors qu'il se resserva un verre, un vampire aux cheveux noire s'approcha dangereusement de lui. Regulus Black dans toute sa splendeur. Qui aurait crû que le petit frère de son parrain était en réalité un vampire. 

- Bonsoir monsieur Potter, sussura Black.
- Regulus Black, que me vaut le déplaisir de vous voir ?

Il fallait qu'il s'éloigne de Lucius, absolument. Il ne voulait pas commettre d'impère.

- Vous parlez de l'héritage, attaqua Regulus.

Harry ne pouvait pas s'empêcher de rire à cette phrase.

- L'héritage. Voilà un sujet de conversation fort intéressant.
- Il me reviens de droit, vous en êtes conscient.
- Que cela soit clair Regulus, vous avez perdu ce droit lorsque votre défunt frère m'a donné l'héritage Black.
- Je suis un Black de sang, vous n'êtes rien de moins qu'un minable sang mêler, cracha-t-il.
- Voyons Regulus, commença Harry en s'approchant dangereusement de lui, je pourrais être généreux en vous offrant le Square, en tant qu'ancien détenus d'azkaban vous devez savoir que vous n'avez droit à rien.

Le visage de Regulus devient plus frustré à mesure des paroles d'Harry. La proximité des deux hommes pouvait être ambiguë si les vampires n'avaient pas tout entendu.

- Je pourrais également ne rien vous donnez du tout, alors ne jouez pas au plus fort avec moi, commenta Harry en haussant les sourcils.

Finalement, sans regarder le visage de Regulus qui devait être livide, Harry se dirigea vers Ron, qui était visiblement seul.

- Harry ! Que te voulait Black ?
- L'héritage, il n'en démord pas.
- Que compte-tu faire ?
- Il y a trop d'oreille vampirique ici, nous en parlerons plus intimement à la maison.

En effet, les plus curieux avaient les yeux rivé vers les deux garçons, dont celui de Regulus.

- Je vois, tu vas te le mettre à dos si ça continue.
- Ce ne sera pas la première fois, ricana Harry, en buvant une gorgée de sa boisson.
- Fait attention à toi, il risque de tomber amoureux de toi.

Manquant de tout recracher, Harry avala sa boisson difficilement, rougissant sous les rires de Ron.

- Ne sois pas si gêné, Lord Potter-Black. Tu fais chavirer nombreux cœurs, alors que tu n'en a même pas conscience.
- Ne viens pas me faire croire que Regulus pourrait être attiré par moi, c'est.. impensable.
- Pas si impensable que ça, Harry. Certes il veut s'approprier le titre de Lord Black, seulement, la façon dont il te regarde laisse penser autre chose, intima Ron.
- Depuis quand tu joue l'entremetteur ?
- Depuis que mon meilleur ami ne voit pas ce qui lui tombe du nez.

Sous ces paroles, Ronald ricana et partis vers Blaise, qui l'accueilla avec un baiser sur le front. Il avait vraiment manqué quelque chose. Soupirant, Harry prévint Luna et Draco qu'il part de la fête et se dirigea vers ses appartements.

Jamais de sa vie il ne s'était senti aussi pressé de quitter une fête. C'était pour une bonne cause et il était sûr que l'insertion des vampires dans la société serait très bénéfique. Pourtant, en voyant Lucius si beau dans ces vêtements lui saillant parfaitement, il ne savait pas si il aurait pus résisté.

Sans attendre, il parta à l'aide de la cheminée vers le Square. Dormir serait la bienvenue, après une soirée remplie de malaise.

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Voilà ! Chapitre quatre fini.