Chapitre 8

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Comme prévu, Julien réagit instantanément, et me bombarde de messages me mettant en demeure de me remettre debout et poursuivre le jeu. Avec malice, je prends mon temps pour répondre, et caresse l'air de rien un de mes tétons avant de faire descendre lentement ma main jusqu'à la laisser hors du champ de la caméra. Mon interlocuteur me harcèle de « S'il te plaît » et de points de suspension impatients, ce qui me permet de comprendre à quel point il est bouillant. Le plus lentement possible, je me relève et me place de manière à présenter à nouveau mes hanches et le haut de mes cuisses. Et cette fois-ci, j'entreprends de faire glisser lentement le zip de mon jean et d'en entrouvrir la ceinture. On devine en dessous mon slip, et la bosse qui le tend. Mais tout reste encore plus ou moins dans l'ombre. Aux mouvements de son bras droit, je devine que de l'autre côté de la caméra, Julien a commencé à se masturber. Je me rassieds, et lui explique que c'est à lui de se dévoiler. Il me répond qu'il ne peut pas m'imiter, car il est en jogging, et n'a donc ni ceinture à enlever ni fermeture éclair à faire coulisser. Pour me le prouver, il se lève encore une fois, et à travers le tissu souple du pantalon de sport, on devine clairement la forme de son sexe. Je ne suis pas surpris, car j'avais pu l'observer l'autre jour dans la cabine d'essayage. Et tout comme à cette occasion, je suis émoustillé par ce spectacle prometteur, et ai envie d'en voir plus. Je lui demande d'appuyer sur le tissu afin de laisser mieux apparaître le relief. Et il s'exécute, en posant ses doigts fermement autour de son membre. Le fait qu'il soit mon élève n'a plus aucune importance pour moi. Ce que je veux désormais, c'est voir au mieux ce phallus prometteur.

Mais entre nous le jeu s'est bien installé, et à peine ai-je pu mieux deviner la forme de sa queue, mon compagnon se rassied et m'explique que c'est à mon tour désormais de me lever. Je m'exécute, sachant très bien que cette fois-ci c'est en sous-vêtement que je vais me retrouver. Par chance, je ne porte pas comme l'autre jour lorsque j'avais dû me changer chez lui un horrible boxer vert fluorescent couvert de dessins enfantins, mais un slip blanc à l'ancienne. C'est une étoffe que j'ai toujours trouvée très sexy, et qui je crois s'adapte au mieux à ma physionomie. Avant de la donner à voir, je tente évidemment de gagner du temps pour faire monter plus encore si possible la tension. Je fais glisser tout doucement le pantalon et, au moment où l'on peut croire qu'enfin on verra mon slip, alors je me retourne. Et on le découvre effectivement, mais de dos, ce qui a pour effet de laisser mon membre invisible. Je me rassieds en prenant soin de protéger ce mystère, et envoie un message très simple : « A toi... »

Mon mignon et athlétique élève parvient d'un coup à me surprendre, et me permet de découvrir que contre toute attente il était possible de m'enflammer davantage encore. En effet, au lieu comme je l'imaginais de se lever et retirer son pantalon de jogging, je le vois qui reste assis et baisse les bras, puis les remonte d'un coup en tenant fièrement le vêtement devant lui. Il a osé le retirer en me privant du spectacle ! Je m'insurge et lui ordonne de le remettre pour l'ôter devant moi, mais il refuse et m'envoie par messages de nombreux clins d'œil. Ce dernier épisode a pour effet de durcir plus encore mon sexe, au point que mon érection devient douloureuse. Jamais je n'aurais imaginé ce jeune et timide garçon, rougissant avec tellement de facilité quand je l'ai en face de moi, se transformer dans l'anonymat en une bête de sexe aussi sensuelle et vicieuse... Il finit par céder à sa manière à mes exigences, mais tout en continuant de jouer avec mes nerfs. Sans se saisir comme je lui demandais de son pantalon, il se lève de côté — hors-champ — puis apparaît progressivement de dos. Et là, je peux découvrir qu'il porte un boxer noir en nylon, légèrement brillant et très ajusté. Son arrière-train apparait progressivement, et laisse deviner des formes assez rebondies et particulièrement attirantes. Ce garçon est en train de me rendre fou ! Mais en contredisant une nouvelle fois mes attentes, il ne s'assied pas après ce spectacle pour me demander de m'exhiber à mon tour. Au contraire, il reste de dos face à la caméra et commence à remuer suavement les fesses. Puis, progressivement, il laisse ses mains se balader et jouer avec la ceinture du sous-vêtement, et même s'y introduire légèrement. Et là, il tire un peu sur l'étoffe, laissant deviner progressivement le haut du postérieur. Il pousse même l'espièglerie jusqu'à découvrir pendant cinq ou six secondes l'ensemble de son derrière, puis le recouvre à nouveau du boxer et se rassied. Le spectacle qu'il vient de m'offrir est tellement fascinant que sans être capable de me contrôler j'ai commencé à me masturber. Ma bite est chaude et raide comme jamais, et déjà je prends conscience que lorsque je jouirai, sans aucun doute mon torse se recouvrira entièrement de sperme, tant l'excitation est grande.

Mon joli monstreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant