Chapitre 46

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Quatre ans se sont écoulés, Logan grandis il a maintenant cinq ans. Hazel ne change pas malgré notre séparation, elle est toujours présente pour moi malgré tout ce qui c'est passé entre nous. Je suis à un dîner avec plusieurs patrons de différentes firmes.

Mon boss est assez stresser mais tous se déroule à merveille. Le plat arrive quand mon téléphone sonne. J'allais raccrocher mais en voyant le contact de Sylvie je m'excuse auprès des autres présents à la table. Mon boss me regarde inquiet comme si je le délaissais dans une cage au fauve, je lui souris est décroche une fois que je me suis mise à l'écart. Mais sous le regard des autres. 

- Salut Sylvie tout vas bien ? 

- Oh que oui. Ramène toi à l'hôpital. 

- Pourquoi ? Je suis en plein dîner d'affaires.

- Derek s'est réveiller. 

Je lâche mon téléphone qui tombe à terre. Je me retient à un mur pour ne pas défaillir. Il est réveiller. Il est de retour. Je respire bruyamment alors que je sens mon cœur s'emballait. Je crie de joie. Je regarde autour de moi. Il faut que je le rejoigne au plus vite. 

Je récupère mon tel est retourne à la table. Je prends mes affaires quand mon patron me demande. 

- Tout vas bien, Mlle Leya ? On vous a entendus crier. 

- Oui, parfaitement bien. Je vous prie de m'excusais mais je vais devoir vous laissez. Passez une agréable soirée. 

Je retire mes chaussures à talons avant de courir jusqu'en bas de l'immeuble restaurant. Je prends un taxi et lui demande d'aller à l'hôpital. Il me regarde inquiet mais avec mon grand sourire complètement béat, il comprend vite et m'emmène là où je lui ai demandé en un temps record. 

Je lui donne deux billets de dix euros, il me dit que le trajet ne valait même pas dix euros mais je suis déjà loin. J'entre dans l'hôpital à bout de souffle. Je vois plusieurs personnes patienté qui me regarde bizarrement. C'est vrai que quand une femme débarque en robe avec un décolleté et le bas de la robe fendue, ça ne passe pas inaperçue. 

C'est alors que je vois un homme sortir de la porte d'urgence, il se fait réprimander par les infirmiers et les docteurs, mais il n'écoute personne. 

Nos regards se croisent, c'est Derek. Il me regarde comme s'il rêvait. Je souris et me jette à son cou en pleurant. Il resserre son étreinte sur mon corps comme si j'allais disparaître. Dans le creux de mon épaule je l'entends. 

- Tu m'as attendue. 

Je m'écarte de lui et prends son visage entre mes mains. La gorge noué, la respiration rapide, j'arrive à articuler. 

- Je te l'avais promis, Derek. En revanche, si tu retourne dans le coma, je te tue de mes mains. 

Il esquisse un sourire et je le tire vers moi pour l'embrassé sous les applaudissements des autres personnes qui nous entoure. Il m'avait tellement manqué. On se sépare par manque d'air, je le regarde et il me soulève pour me faire tourner dans les aires. 

C'est quand on entends " Papa ? " qu'il s'arrête et me dépose. Logan est là avec Tara qui l'a emmené. Derek regarde son fils les yeux écarquillés, il finit par se mettre à genoux et tendre les bras à son fils. 

- Logan. 

- PAPA !!

Il court jusqu'à son père et lui saute dans les bras. Je souris alors que Derek se relève, Logan toujours dans ses bras, il maintiens son fils près de lui d'un bras et de l'autre me prends par la taille pour me rapprocher de lui et m'embrasser. 

Derek ne reste pas plus d'une heure dans l'hôpital pour voir si tout vas bien. On prends le taxi et on rentre enfin à la maison en famille. Logan parle beaucoup et ne lâche pas son père jusqu'à ce qu'il s'endorme dans ses bras. 

Une fois arrivé, il vas couché le petit et en profite pour visiter. Il me regarde de l'escaliers alors que je suis dans le canapé. Son regard me transperce alors qu'il me fait son sourire en coin qui m'a terriblement manqué. Je lui souris tendrement. 

- Pourquoi tu ne viens pas ? 

- Je t'admire, Leya. Il se rapproche de moi lentement en continuant de parler. Je t'ai fait attendre pendant plus de cinq ans et tu es toujours là. Toujours aussi belle que la première fois. 

- Je te l'ai promis Derek. Je baisse les yeux, je ne veux rien lui cacher. S'il te plait tu peux t'asseoir ? 

Il m'obéis et me regarde de ses yeux rouge qui m'ont tant manqué. Je m'approche de lui et dépose ma main sur sa cicatrice. Il me saisit la main et me la caresse du pouce avant de déposer un baiser sur l'intérieur de mon poignet sans me quitter des yeux. 

- Derek, quand tu devais te réveiller j'ai dérapé. Il me regarde sans comprendre mais ne lâche pas ma main. Je t'attendais depuis un moment et j'avais mal alors je suis allé dans un bar et j'ai bu. 

Il commence à comprendre mais ne fais rien alors que moi je suis morte de honte. Il le voit et prends mon visage entre ses mains avant de m'embrasser tendrement. Non ! Je détourne la tête alors que les larmes commencent à monter. 

- Je me suis retrouvé avec Hazel. Et je me sentais tellement seule qu'elle m'a proposé d'être là pour moi. J'avale difficilement ma salive alors que les larmes coulent. Et j'ai accepté, j'avais envie d'être dans les bras de quelqu'un, de ne pas me retrouver seule au réveil. 

Je commence à pleurer mais il me prend dans ses bras et sèche mes larmes. Il me caresse les cheveux pour me calmer alors que je continue. 

- Au début il n'y avait aucune attache mais je commençais à l'aimer et je ne voulais pas. Je ne pouvais pas te faire ça. 

Il me relève le visage et m'embrasse tendrement je le repousse. 

- Pourquoi ? Je t'ai trompé, Derek ! 

- Non ! Je ne prends pas ça comme une tromperie, Leya. Tu te sentais seule et tu es allé chercher du réconfort. Pour moi; tu ne m'as pas trompé. Je ne sais pas comment tu as fais pour ne pas péter un câble. Parce que moi j'aurais atterrie dans un asile. 

Je ris alors qu'il prends mon visage entre ses mains, je le regarde et l'embrasse tendrement, mes mains vont dans ses cheveux alors que je m'assois sur ses genoux. Il m'a tellement manqué, ses caresses, ses baisers, ses yeux, sa voix, tout. Alors que j'allais retiré son haut, il m'arrête. 

- Non. Ne regarde pas. 

Il baisse la tête et la pose contre ma poitrine. Je m'écarte doucement de lui pour prendre son visage, je caresse sa cicatrice du bout des doigts.

- Tu ne change pas à mes yeux, Derek. 

Je retire son haut et regarde les nombreuses cicatrices qu'il a. Je le sens se tendre mais je passe mes doigts sur chacune des cicatrices qui ornent dorénavant son torse de toute part. Je pose mes lèvres sur une cicatrice faites par une lame, se trouvant sur son pectoral droit. Il frissonne à ce contact. Je fais ça pour chacune des cicatrices avant de ré-embrassé ses lèvres. 

- Je me moque à quoi tu peux bien ressemblé. Je t'aime peux importe si tu as une sale gueule ou non. 

Il rit avant de m'embrasser comme jamais. 

- Je t'aime, Leya. 

- Je t'aime, Derek.

Partners in crimeWhere stories live. Discover now