Chapitre 32

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Un mois est passé et me voilà dans un camion avec 6 autres filles habillées exactement comme moi. Derek est avec moi habillé de son costume noir et d'une paire de lunettes de soleil noir, 6 autres mecs sont comme lui. Les filles ont les mains attachées dans le dos. Il est prévue que le camion nous dépose sur le parking d'un centre commercial et que chacune d'entre nous soit avec un " fantôme ", qui nous conduiras dans différents magasin. 

Le camion finis par s'arrêter Derek m'embrasse une dernière fois. 

- Soit prudente, deux fois plus que d'habitude OK ? 

- Oui, toi aussi. Reviens moi en un seul morceau. 

Il me sourit une dernière fois avant d'aider une fille avec qui il quitte le camion. Pour plus de sûreté et pour éviter qu'on soit pris tout les deux on est avec une autre personne. Quelqu'un m'aide à descendre avant de partir direction un magasin de bricolage. 

On marche dans les rayons comme de simple clients quand l'homme qui m'accompagne détache un de mes poignets pour accrocher la menotte libre à un étalage. Il me dit au revoir et part en courant. Bon bah, il est tant de jouer la comédie. 

Je commence à appeler à l'aide et des personnes viennent me voir. Je leur supplie de m'aider et d'appeler la police. Le personnel du magasin me libère de mes menottes quand j'entends des coups de feu. Des coups de feu ? Mais attends c'était pas prévue dans le plan ça !!! Je me précipite vers l'entrée du magasin, on se trouve à l'étage. Je regarde par dessus la rembarre. 

Les " fantômes " tirent sur les policiers et en touchent quelques'uns, heureusement que les balles sont en caoutchouc mais je ne peut pas en dire autant des balles des flics. C'est alors que je vois au loin dans un magasin de disques deux hommes se battre au corps à corps, et à en juger par les techniques de combat qu'ils utilisent, c'est Derek et Tyrone. 

Je savais qu'entre ces deux là il y aurait des étincelles mais je ne pensait pas qu'il y en aurait autant. Ils se jettent à corps perdu dans les étalages. Ils sont tous deux bien amoché sa craint si sa continue il y en a un des deux qui vas claqué et j'en ai aucune idée de qui ça peut -être. 

Derek ne retiens pas ses coups et utilisent ses couteaux qu'il cache un peu partout sur lui. Tyrone se défends bien et utilisent tous ce qui lui tombe sous la main pour contre attaqué. Heureusement qu'ils ne se battent pas dans un magasin de bricolage, sinon je n'aurais pas donner cher de la peau de Derek avec l'imagination de Tyrone pour créer une arme. 

Mon cœur s'accélère à chaque fois que je vois Derek se prendre un coup. Soudain Quelqu'un balance une bombe lacrymogène. Un policier arrive et entraîne tout le monde dehors. Je regarde dans tous les sens apeuré. Est-ce que Derek s'en ait sortie ? J'ai peur et je commence à avoir mal au cœur. Quand Sylvie arrive devant moi et m'entraîne vers une ambulance. 

Une fois examens passé et après avoir était interroger par les policiers, je peut enfin sortir de l'hôpital.  Mes parents sont venues me chercher avec Tara. Je me mets à l'arrière, mon père conduit et ma mère se retourne me scrute de haut en bas. 

- Ma chérie, tu me caches quelques chose ? 

 Tara et moi on se regarde avant que je réponde en regardant ma mère. 

- Euh oui.

- Tu sais que tu peux tout me dire, autant à moi qu'à ton père. 

Tara me prends la main et me souris encourageante. Je prends une inspiration. 

- La première fois que je me suis faite enlevée j'ai menti. J'ai bel et bien vue le visage de l'homme qui m'a emmenée. La deuxième fois que je me suis faite kidnapper, volontairement, pour pouvoir parler au fantôme. 

Mon père a arrêté la voiture en plein milieu de la route, la bouche grande ouverte. Quelqu'un le klaxonne et il se remets en route abasourdi. Ma mère me regarde. 

- En faite je pensais que tu allais nous parler du bébé que tu attends. 

Mon père pile d'un coup et se retourne en criant. 

- QUOI !!!

Je dégluti, en baissant les yeux. Tara prends la parole. 

- On peut parler de ça quand on sortira de la voiture s'il vous plait ? Quand on aura plus de risque de mourir dans un accident de voiture. 

Mes parents me regardent et mon père finis par se remettre en route. Un fois arrivé chez eux je m'assois dans le canapé avec Tara nos parents chacun dans un fauteuil attendant mon récit. 

Je leur ai tout raconté dans les moindres détails. Je me touche le ventre en repensant à la bataille que les garçons ont menés. J'ai mal au cœur. Je sens soudain une main se poser sur mon épaule, c'est maman. 

- Es-tu heureuse avec lui ? 

- Oui. 

Elle me prend dans ses bras, alors que papa se lève pour venir s'agenouiller devant moi. 

- Alors c'est le plus important ma chérie. 

- Merci. Vous êtes les meilleurs parents au monde. 

Je les prends dans mes bras et Tara s'incruste dans le câlin familial. Vue que c'est les vacances et que dans deux semaines c'est mon anniversaire, Tara reste dormir à la maison et moi aussi aucune envie de rentrer chez moi. 

Le lendemain matin, on vas faire les courses et j'ai beau dire à mes parents que l'enfant n'arrivera pas avant 4 mois, ils n'arrêtent pas de prendre plein de truc pour bébé. Tara est morte de rire alors que mes parents se disputent sur le sexe de l'enfant, je soupire d'exaspération. 

On finit par rentrer en début d'après midi, papa a acheté plein de meuble pour enfant, ma mère a pris les vêtements et les jouets. Tara est parties aider papa à monter les meubles alors que maman me donne plein d'astuce pour le bébé. 

Après deux bonnes heures Tara et papa ont finis et alors qu'ils allaient me montrer ce qu'ils ont fait quelqu'un sonne à la porte, maman pars ouvrir et je vois Jenny entrer. Je lui souris mais elle baisse les yeux tristement. 

Elle viens vers moi et me prends la main en m'entraînant vers le canapé. Elle me fait m'asseoir et entames la discussion. 

- Leya, il faut que tu saches que l'on ait au courant de rien et que l'on fait de notre mieux. 

- Qu'est-ce qu'il y a Jenny ? 

Elle relève la tête, ses yeux sont embués de larmes. 

- On ne les retrouve pas. On a trouvé beaucoup de sang mais pas de cadavre. 

Je la regarde, les yeux écarquillés. Je pose ma main sur ma poitrine j'ai mal. Je n'arrive plus à respirer. Je me lève. 

- Non, je.... 

- Leya, je suis tellement désolée. 

Il ne peut pas disparaître juste comme ça pas après tout ce qui c'est passer, non je je ne peut pas le croire. Je commence à pleurer en criant, en me tenant le cœur. J'ai tellement mal. Tout le monde se précipite vers moi.  

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