O.S Ladybug X Chat Noir

Sauveur

Marinette était en recroquevillé sur elle-même. Pleurant aussi silencieusement que possible. Terrorisée, affamée et blessée. Elle ne savait même pas où elle était. Elle avait aussi perdu la notion du temps mais se souvenait bien des événements qui l'ont conduite là. Une erreur, réitéré plusieurs fois sans y faire attention. Un manque de vigilance... 

Plusieurs fois alors qu'elle n'était que Ladybug, sur le point de se détransformer, était rentrée chez elle par son balcon. Seulement, une personne l'avait vu un jour, puis un autre jour, puis à chaque fois. Il la guettait, la surveillait, l'épiait. En d'autres termes, la stalkait. Sans qu'elle ne s'en doute jamais, elle était devenu l'obsession d'un fou qui avait patiemment attendu son heure et dans l'ombre d'une ruelle, un soir qu'elle rentrait d'une fête avec ses amis, il sévit. Conscient de sa véritable identité, il lui arracha immédiatement ses boucles d'oreilles, la faisant paniquer mais un coup précis dans sa nuque la fit perdre connaissance.  Elle s'était alors réveillé et il se tenait accroupi devant elle. Fusionné avec Tikki, il avait prit un sourire mauvais et lui avait expliqué comment il avait su. Comment il allait prendre la place de l'héroïne sans que jamais personne ne s'en doute jamais. Marinette avait fait face à beaucoup d'humain transformé mais, un humain réel semblait bien plus menaçant que tout ce qu'elle avait connu. Elle s'était murée dans le silence et priait pour qu'on l'a retrouve, elle priait pour que Chat Noir le démasque et la retrouve. Sa disparition, en Marinette aussi, ne passerait pas inaperçu ! Alors elle priait. Puis le temps se mit à devenir flou. Elle perdait fréquemment conscience et n'avait jamais revu cet homme. Plus le temps passait, plus elle s'épuisait. Elle se sentait partir, épuisée, assoiffée et affamée. 

Puis à un moment, une lumière et une voix l'appela sans répit, elle se sentit être secouée. Ouvrant à demi les paupières elle vit le visage flou mais rassurant de Chat Noir et sourit avant de sombrer. Elle se réveilla dans un lit d'hôpital, attaché à de nombreuses perfusion. Le médecin était venu la voir et l'avait qualifié de battante car tenir cinq jours sans boire est un véritable miracle mais quel avait aussi été extrêmement chanceuse car ses signes vitaux étaient très bas. Elle n'aura pas tenu douze heures de plus. 

Elle s'était réveillée 48h après son adhésion à l'hôpital, elle était complètement dans les vapes mais petit à petit. Elle se réveilla lentement. Personne n'était là mais elle comprit vite la situation. Elle se pencha pour appuyer sur le bouton d'appel. Un médecin vint immédiatement la voir et l'ausculta. Elle allait mieux et avait repris des forces par chance elle ne garderait aucune séquelles physiques de cette aventure mais il lui proposa quand même de voir le psychologue de l'hôpital. Elle n'était pas stupide et accepta doucement. 

Une heure plus tard, ses parents arrivèrent et l'enlacèrent avec beaucoup de retenu mais désespérée. Ils avaient eu si peur de la perdre que ça avait failli tuer son père d'une attaque ! Elle avait fondu en larmes en s'excusant. Ses parents l'avaient consolé en lui priant de ne pas se culpabiliser. C'était sa faute à lui et il était très loin de pouvoir un jour sortir de prison pour avoir attaquer l'Héroïne de Paris. Elle n'en fut même pas surprise, elle se doutait bien que les gens auraient fait le rapprochement. Sa mère lui tendit les boucles d'oreilles qu'elle s'empressa de mettre et Tikki se jeta sur sa joue, elles pleurèrent ensemble un bon moment s'excusant l'une auprès de l'autre. 

Au fil des heures nombre de personnes étaient venus la visiter, Alya et Nino, Juleka et Rose, Nathaniel, Ivan bref toute sa classe était passé et Adrien aussi. Il s'était figé en la voyant avec Tikki sur son épaule. Le secret avait été percé dans les pires conditions inimaginables pour elle mais lui il restait encore secret. Il agit en tant que tel. Évidemment encore très sous le choc de ce qui s'était passé, il n'avait pas su trouver les mots et s'était contenté d'une très longue étreinte où il la remerciait en boucle. Marinette était complètement rouge tomate mais cette étreinte lui fit un bien fou alors elle le laissa faire autant qu'il souhaitait. Quand il l'avait relâché, il était resté aussi proche d'elle que possible restant assis sur le bord du lit sa main emprisonnée dans la sienne. Alya avec un sourire avait disposé et ses parents en avait fais de même. Seul à seule, il avait fini par poser la question.