Mafia Tome I ITERMINÉI

Chapitre 33

"C'est quand j'ai embrassé T/p."

Je vous le disais qu'il était de confian-

"QUOI !?" je hurle.

Tous les regards se tournent vers moi.

Jisung Chan et Changbin n'y croient pas et soupirent en le frappant gentiment.

"Bien sûr..."

Je me tourne vers Hyunjin et le frappe de toutes mes forces.

"Sale bête ! Quand est-ce que tu apprendras à fermer ta grande gueule !?"

Il rigole et arrête mes coups comme s'ils étaient en papier.

"Je ne vois pas pourquoi je devrai mentir. Et puis tu étais tellement mignonne, toute rouge."

Les trois qui ne croyaient pas Hyunjin se tournent encore plus vers moi et je sens le poids de leurs regards.

Quand on est dans une situation de merde, il faut faire ce que l'on aurait jamais fait.Je me tourne vers Minho et place mes mains sur ses joues. Ma tête se rapproche à une vitesse folle et mes lèvres se posent sur les siennes en une fraction de seconde. Tellement vite qu'il ne se rend même pas compte de mon acte. Ses yeux s'ouvrent en grand et il ne pense même pas à fermer la bouche. Je le relâche et me remets tranquillement à ma place.

"Vous voyez, c'est juste pour dire bonjour..."

L'ascenseur s'arrête alors que Minho a toujours la bouche grande ouverte. Les garçons sortent tous plus ou moins choqué. Alors que je m'avance vers les portes pour sortir, une main attrape mon poignet comme dans ces séries à l'eau de rose. Je me retourne pour voir qui se prend pour Roméo et qu'elle ne fût pas ma surprise quand un saphir perdu me regarde disons, avec le regard d'un homme pas content.

"A défaut de te faire peur, tu me tiens le poignet-là."

Jisung ne dit toujours rien et s'approche tel un félin. Je recule, mais il tire mon poignet vers lui, il se penche et sa bouche s'ouvre.

"Tu ne me dis pas bonjour ?"

Je le pousse en tirant sur mon poignet et il se rétame dans la cage. Il s'appuie contre le fond de l'appareil et j'en profite pour appuyer sur un bouton. Sa tête se tourne vers moi alors que déjà, les portes se referment. J'ai à peine le temps de voir qu'il me regarde avec un air de tueur en série.

"Désolé, mais on a tous ses préférences." je lui dis et les portes se ferment sur son visage enragé.

Je rigole un bon coup, et me tourne vers les autres, qui eux n'ont pas l'air d'avoir vu la scène. Pendant que je me remémore le visage de Toilette Turc, les autres entrent dans ce qui me semble être un autre bureau.

Il est vraiment très classe mais bien plus petit que celui de Siwon. Mais la décoration reste à revoir. Le tapis brun carrelé blanc et la chaise en similicuir blanc dénote beaucoup trop du bois sombre de l'armoire qui met en lumière différents trophées de sport et le parquet en bois clair. Ne parlons pas de l'imprimé clavier d'ordinateur qui est étalé sur le mur gauche de la pièce. Les décorateurs d'intérieur doivent étudier cette pièce en première année pour leur montrer des exemples de ce qu'il ne faut pas faire. Derrière son bureau, le cul bien gentiment sur sa chaise, le fameux Leeteuk de tout à l'heure nous regarde entrer.

"Je ne reçois pas autant de monde à la fois d'habitude." dit-il gentiment en nous voyant arrivés dans un fouillis bruyant.

J'ajoute à voix basse pour ne pas m'attirer une nouvelle fois les foudres du bras droit du patron.

"Ça se voit à la taille du bureau..."

Leeteuk se tourne vers moi, lève un sourcil et prend la parole.

"Pardon ?"

"On a besoin de faire inspecter la maison du district 9." Coupe Chan. "Jisung a retrouvé une caméra et un micro respectivement dans la salle de bain et dans mon bureau. Après une grande fouille, il y en avait d'autres un peu partout dans la maison."

Felix ajoute.

"Ce n'est pas de la qualité, plus du fait main, mais quelqu'un qui s'y connais en tout cas."

Bah tu m'étonnes pour faire une caméra et un micro, ce n'est pas comme si le type avait construit un avion en papier...

"Le fait que ce ne soit pas l'un d'entre nous met en avant une intrusion dans le domicile et une mise sur écoute." dit Seungmin en nous regardant un à un.

"Le problème, c'est qu'on ne sait pas depuis quand ils sont là, et si ce sont les seuls. Et on ne peut pas décemment vivre avec une femme dans cette maison surtout s'il y a des camera dans les salles de bains." La voix de Felix appuie surtout sur la fin de sa phrase.

"J'entends bien, mais je ne peux pas vous trouver une maison comme ça. Surtout à dix." Leeteuk se frotte le front en faisant le tour de sa chaise. Il prend un moment pour réfléchir et attrape le téléphone fixe à côté de lui. "Pour l'instant tout ce que je peux faire, c'est vous mettre dans d'autres districts." Conclut-il.

"Euh... Je ne vais pas vivre chez des gens, je ne connais pas."

Je suis drôle, vous ne trouvez pas ?

"T/p ne peut pas se retrouver avec des garçons qu'elle ne connaît pas." La voix de Chan s'élève assez pour paraître comme un ordre.

Leeteuk me regarde alors qu'il appuie sur des touches du téléphone.

"Voilà pourquoi il ne faut pas de femme dans les districts. Elles ne posent que des problèmes sur d'autres problèmes. Il pose le téléphone sur son oreille. "Tu l'as déjà fait une fois, pourquoi pas deux ? Ça ne devrait pas te poser de problème." Insiste-t-il en me parlant comme si j'avais quatre ans.

Il répond au téléphone alors que je commence à le trouver de plus en plus casse-couilles. Si ça ne tenait qu'as moi, je lui aurais fait bouffer son téléphone.

"Oui allô. Dit aux représentants d'appeler les districts. On a des petits chiots perdus ici qui cherchent un toit pour passer quelque temps au chaud à défaut de ne pas avoir le leur."

Il rigole à la remarque qu'il vient de faire comme si ce n'est pas étrange de rigolé a sa propre blague nulle. Tu n'as pas placé ta meilleure punchline papy, t'enjaille pas trop non plus. Tu risquerais de nous faire un infarctus.

La porte derrière nous s'ouvre sur Jisung qui a le regard lourd. Sans reproche pour le plan foireux que je lui ai fait. Il laisse la porte ouverte derrière lui alors qu'une main attrape la poignée de celle-ci.

"Je suis désolé, il m'a suivi." soupire-t-il dans une petite voix que je ne lui connais pas.

Entre alors un homme bien plus vieux qui le suis avec un énorme sourire. Le même sourire que...

"Bah alors ? On n'est pas content de me revoir ?"

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