"On te retrouve toujours sous les ciels les plus étoilés."
Tes cheveux courts et tes yeux vairons chaviraient les cœurs, et ta folie en soirée était ton point charmeur. Mais on disait que tu brises les cœurs. On disait que tu étais un miracle pour c...
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Ce soir là, je n'ai pas osé regarder le ciel, Par peur de te reconnaître parmi les étoiles, Et je t'imagine à mes côtés, Entrain de me chuchoter des je t'aime dans ce noir.
Et même s'il n'y avait plus aucun moyen pour te revoir, je n'ai pas perdu espoir, je t'écrivais des lettres chaque soir, dans l'espoir que tu réponds à mon appel en détresse. Comme on dit, l'espoir fait vivre, mais moi, il me brûlait à petit feu, sans que je me rends compte. Mais j'y croyais, j'y croyais au pouvoir de l'amour, car l'amour est le plus fort des sentiments. Et si deux âmes sont destinées à être ensemble et s'aimer, l'amour les réunira. Même si cela se fera dans un autre monde, un paradis, ou une nouvelle vie.
L'attente nous tue, mais j'étais déjà mort, le jour de ton départ, et souffrir ne m'effrayais plus maintenant, ça m'avait permis de continuer malgré ton absence. Je voyais ton visage partout, tu me hantais, avant tu m'avais permis de fuir mes démons, mais maintenant, tu en fais partie. Tu étais le plus beau des rêves Enora, et voilà maintenant que tu es devenu un cauchemar.
Je fais semblant de te haïr, ou du moins, j'essaye. Mais c'était ça ton don, tu attachais le cœur des hommes à toi, et même après les avoir trahies et brisées, ils continuaient à t'aimer. La ville toute entière était témoins du ravage que tu causais, mais n'empêches qu'ils t'admiraient tout de même. Tu étais un miracle Enora, une déesse, un ange, une femme extraordinaire.
Tu m'as appris plusieurs choses Enora, tu m'as appris à vivre, sans m'en soucier, tu m'as appris à profiter. Tu as fait de ma vie une œuvre d'art, un souvenir qui ne s'oublie pas, une éternelle merveille, mais tu es parti si tôt que je n'ai même pas pu profiter de cette belle vie avec toi.
Mais je t'attendrai, Enora, même si d'un côté, on me dit que tu ne reviendras pas, mon cœur refuse d'y croire. Je t'attendrai, Enora, sur un des toits de Paris, sous les ciels les plus étoilés. Je t'attendrai et s'il le faut, je rejoindrai la lune si je peux te retrouver.
Parce que je t'aime Enora.
Et même si tu n'es pas la femme de ma vie comme tu disais souvent, tu es la femme de mon art, de ma plume, de mes écrits.
