ᴅʀᴀᴄᴏ.

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L'appréhension de se faire marqué comme du bétail est grande. Draco ne savait pas si il devait en rire ou en pleurer. Dans trois jours, dans trois jours il allait être un larbin de Voldemort.

Lorsque ses larmes furent stopper, Draco décide de prendre une douche et ainsi se reprendre en main. Un malfoy ne craquait pas, jamais. Il allait prendre cette information comme toutes les autres, avec résignation certes. Il n'as pas le choix, si il veux vivre. Si il veux protéger ses parents d'une torture atroce.

Lorsque sa longue douche est terminée, Draco s'essuie et décide de s'habiller sobrement. Lorsque le sorcier allait lire un livre, un elfe apparaît devant lui afin de lui annoncer que son père l'appelait dans le salon des invités. Intrigué, Draco se hâte, vraiment curieux de savoir ce qu'il ce passait.

Traversant le manoir jusqu'à ce qu'il arrive devant la porte du salon, Draco avait une certaine angoisse. Et si il ce fais marqué plus tôt que prévus ? En se donnant du courage, Draco entrebâille la porte du salon et découvre que ses parents parle avec un invités. Curieux, il reste un moment derrière la parole.

— Je suis heureux de te revoir Aloïs, ça fais combien de temps déjà ? Lance Lucius.
— Presque quinze ans Lucius, je suis également heureux de te revoir, toi et ta femme.
— Serais-ce ton fils que je vois là ? Demande Narcissa, observant l'enfant avec un sourire maternelle.

Alors que l'invité répond à l'affirmatif, Draco reste figé. Son père se décale légèrement et découvre avec effrois que c'est SON Aloïs qui se tenait dans son salon. Avec un môme à ses pieds qui plus est ! Soudainement, Draco se sent comme trahis. C'est comme si tout son monde s'écroule. En soupirant, Draco pousse la porte et entreprend de gardé un visage neutre, voire froid.

— Draco, je te présente Aloïs. C'est un ami de longue date. Présente Lucius d'un ton froid. Il es là pour réglé le problème de la marque.

Sur ses paroles, Draco regarde son père ensuite sa mère afin de voir si c'est une blague ou non. Le sourire de sa mère lui prouve que non. Le cœur battant la chamade, Draco ne peut s'empêcher de sourire faiblement.

Non seulement il revoyait son inconnu mais en plus il n'allait pas être marqué par le seigneur des ténèbres.

— Papa ? Commence l'enfant d'une voix fluette.
— Oui amour ?
— On vas resté ici ? Demande-t-il en fronçant les sourcils.

Draco eut soudainement envie de pleurer. C'est donc vrai, il s'est bien foutu de lui. Il as profité du moment de faiblesse de Draco ! La bouche sèche, Draco décide de s'approcher de la fenêtre sous l'œil curieux de sa mère.

Lucius prend un malin plaisir de répondre à la place d'Aloïs d'une voix presque moqueuse à l'enfant.

— Bien entendu bonhomme. Toi et ton père vous avez une chambre ici. Vous êtes ici comme si vous étiez chez vous. Annonce Lucius après avoir poser une main sur le sommet de la tête du petit.
— Merci Lucius, c'est un plaisir de passer du temps avec toi et ta famille.
— Trêve de niaiserie mon cher, ce n'est rien comparer à ce que tu fais pour mon fils.
— Je suis un protecteur Lucius, c'est mon travail.
— Un travail amplement valorisant ! Interviens Narcissa. Je vous en suis entièrement reconnaissante.

Les parents de Draco partent du salon, laissant les deux hommes faire connaissance. D'après eux, il fallait un lien entre le protecteur et le protégé pour que la protection soit optimal.

Finalement, Draco se tourne vers Aloïs qui l'observait sans bouger. Le gosse est toujours là au plus grand désespoir du sorcier qui commence à s'impatienter. Il voulait avoir le cœur net, savoir si cette nuit avait été que purement sexuel.

— Comment allez-vous.. Me protégé ? Demande finalement Draco.

Oui oui, ce n'était pas la question que le blond voulait posé à l'adulte mais au moins il y avait un début de conversation.

— Te garder près de moi constamment. Répond simplement Aloïs.
— Et.. Pour mes parents ? Qui les protégeras ?
— Ils m'ont expliqué qu'ils préféraient se sacrifié plutôt que te laisser avoir cette marque.

Draco garde le silence et soupire. Il ne reconnais pas cette personne. Cette personne qui l'avait fais l'amour au Trois Balais. Bon sang qu'il ferais tout pour sentir à nouveau ses mains sur sa peau. Il ne pouvait définitivement pas. Il ne voulais pas être utilisé que pour le sexe. En fermant les yeux, Draco s'assit sur un des sofa et observe la cheminée d'un air ennuyé.

Il aurait bien fais de son mieux pour essayer d'avoir un minimum de conversation, mais si Aloïs ne fais pas d'effort il ne pouvait rien faire ! Alors que Draco rumine sous les yeux d'un Aloïs moqueur, une petite main se pose sur la joue du blond. D'ailleurs, il se redresse et regarde l'enfant d'un air quelques peut choqué.

Qu'est-ce qu'avait se mioche pour venir près de lui ? Il n'aime pas les gosses.

— Un ange blond... Papa, c'est avec lui que tu as passé ta nuit la dernière fois ? Demande innocemment l'enfant tout en observant Draco qui deviens de plus en plus rouge.
— Edeen ! Intervient Aloïs, subitement gêné.

Le gosse se tourne vers son père et commence à se rire de lui. Bon sang, si Draco aurait fais ça à son père il aurait eu une belle correction.

— Alors ? Tu m'as dis qu'il était blond et-
— Tu n'as pas un livre à lire ? Interrompt Aloïs.
— Oh. Fit Edeen en souriant.

Le gosse avait compris et décide de partir Draco ne savait où. Bon sang c'est extrêmement gênant ! Se dit-il.

Youngblood. []Réécriture[]Where stories live. Discover now