003 × Away from him

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C'est bon, mes valises sont faites

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C'est bon, mes valises sont faites. C'est l'heure de partir. J'ai mon billet, mes valises sont faites et sur leurs quatre pieds, j'ai ma veste sur le dos, mon sac à bandoulière sur mon épaule et je crois qu'il ne me manque rien, mon taxi m'attend. C'est bon, mes valises sont faites. Je n'ai pas quatre mains, mais étant donné que mes valises ont 4 roues, je vais juste tenir leurs anses en les maintenant debout. Le voyage ne sera pas désagréable. Je fixe la porte de la chambre comme si j'attendais qu'elle s'ouvre toute seule.

Malheureusement, ce n'est pas près d'arriver. En tout cas les cris et les pleurent se sont arrêtés. Je suppose qu'il a dû se fatiguer. Est-ce que je suis fatigué de pleurer ? Non, c'est juste pas l'endroit pour se laisser submerger pourtant des larmes s'échappe. Rien que d'y penser, je sens que je vais en lâcher de nouvelle. Reniflant pour éloigner la sensation de mal-être qui me menace, je m'avance vers la porte que je déverrouille puis ouvre.

Devant moi, se trouve mon prétendu petit ami qui est assis sur le sol en face de moi. Quand il remarque que la porte est ouverte, il se relève précipitamment et balaye ses larmes du révère de ses manches. Ses yeux sont rouges, ça se voit qu'il a pleuré et qu'il s'en veut vraiment, mais je ne veux pas rester. Il faut que je parte, il est allé trop loin.

Tu pars ? commence-t-il. Écoute, je suis désolé pour tout ce que j'ai dit, c'était des conneries, ajoute-t-il. Je t'aime, tu le sais ? me questionne-t-il.

Tu es allé trop loin, lui répondis-je simplement avant de poser ma main libre sur les deux anses jointe de mes valises.

Je prends la route menant à la porte d'entrée et sans me retourner, je quitté notre appartement sous son regard triste. Ça me fend aussi le cœur de le quitter, mais, je ne supporte plus tout ça. Les disputes aussi stupides et s'est excès de colère. Dire que la journée avait bien commencer. La tête haute, je me dirige vers l'ascenseur. Pressant le bouton, je lui demande de venir jusqu'à moi. Mon taxi doit sûrement être en train de m'attendre au pied de l'immeuble.

Les portes s'ouvrent sur un habitacle vide dans lequel je m'engouffre. Je prends direction du rez-de-chaussée. J'ai dû supporté la descente et l'insupportable musique d'ascenseur. Je quitte mon domicile et ça me fend le cœur parce que j'ai construit quelque chose ici, mais curieusement, c'est le cadet de mes soucis-là tout de suite. Les portes s'ouvrent directement sur la sortie.

Je traîne mes valises à l'extérieur et c'est là que j'entends un klaxon. Il doit se douter que je le cherche. Après tout, qui quitte précipitamment son domicile avec une tonne de valise en pleine nuit, il est quand même 21 heures. Me rapprochant du véhicule, je vois ce dernier ouvrir sa portière. Il me rejoint et récupérer deux valises. Il ouvre ensuite son coffre et y a posé les deux valises. Je lui tends les deux autres qui elles aussi finissent dans le coffre.

Dire que je ne pensais pas qu'elles tiendraient toutes les 4. Refermant le coffre, il se glisse derrière son volant et moi sur sa banquette arrière. La route va être longue et mon vol est à 3 heures du matin. Quittant sa place de parking, je lui indique que je me rends à l'aéroport. Je peux voir que ce dernier s'inquiète pour moi, il n'arrête pas de jeter des regards dans le rétroviseur. Je sais que j'ai l'air triste, mais je n'ai pas envie de parler à un inconnu de mes problèmes amoureux.

HEY STRANGEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant