Je m'assois à ses pieds, pose une mains sur sa cheville et l'autre sur ma cuisse.
Je le regarde pas trop, de peur de le déranger.
𝑃𝑎𝑟𝑓𝑜𝑖𝑠, 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑦𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒́𝑠, 𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒.
Mais- sa tête endormie est tellement mignonne, captivante, comment ne pas la regarder?
En le regardant, des dizaines de questions viennent se poser dans mon cerveau, pourquoi?
Je ne sais pas.
- Et s'il ne voudrait pas que je reste ici?
- Et si je le dérange ?
- J'étais pas censé lui faire la gueule?
- Je m'en vais?
- Et si je lui fais peur quand t'il se réveille ?
- Qu'est ce que je fais maintenant?
Je ne sais pas quoi faire.
Mes doigts se tripotent automatiquement, mais ils se tripotent d'une manière... comment dire? Stressés?
C'est assez compliqué à expliquer, je « joue » avec, mais en même temps, je tremble. Enfin bref.
Je reste comme ça, le regard encore une fois sombré dans le vide, et l'esprit ailleurs.
~ 35 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑡𝑎𝑟𝑑 ~
ℙ𝕕𝕧 𝕄𝕒𝕩𝕚𝕞𝕖:
Je sens quelques choses de froid sur le peu de cheville qui sortait du plaid, je fronce inconsciemment les sourcils, respire un grand bol d'air et écarte légèrement les bras pour m'étirer.
Je me frotte les yeux pour quelques secondes plus tard,arriver à les ouvrir, seulement, j'ai eu la bonne idée de me mettre face à la fenêtre, ce qui laisse donc passer le peu de rayons de soleil qu'il y avait.
Par réflexe je met mon avant bras devant mes yeux en gémissant de douleur, jusqu'à ce que quelqu'un se lève pour aller tirer le rideau.
J'arrive enfin à ouvrir mes yeux, puis je vois valentin se réassoire à l'endroit dont il était avant de tirer le rideau.
D'une voix épuisé, je lui dis:
M: Val-Valentin? Qu'est ce que tu fais là?
Sa voix semblait être assez douce, apaisante.
V: Salut Maxime, je ne te dérange pas j'espère?
M: Non non aucun soucis, je ne m'attendais pas à te voir, bah du coup désolé d'avoir été endormis pendant que tu étais là...
V: Non non aucun soucis! C'est à moi d'être désolé je ne t'ai même pas demandé la permission pour venir ! Dis moi... ça te dérangerai si- si je reste ici quelques jours de plus ?
Son visage devient de plus en plus rougeâtre, et sa main qui c'était repositionné sur ma cheville chaude tremblait.
Je suis assez surpris par ce qu'il vient de me dire... je-
M: Aucun soucis, fais comme chez toi.
J'enlève le plaid qui était sur l'intergralité de mon corps, puis me lève pour aller préparer ma chambre pour qu'il puisse y dormir à l'intérieur.
V: Ne t'embête pas à faire le lit, je dormirai sur le canapé déjà que je m'incruste je ne vais pas me permettre de te faire dormir mal.
M: Non non aucun soucis !
V: T'inquiètes pas.
M: Hm.. d'accord si tu veux mais vraiment dis le moi si tu veux dormir dans la chambre.
V: Ne t'en fais pas.
M: Bon bah d'accord.
Mon visage se mit à rougir, un blanc venait de s'installer dans notre discution, je regardais bêtement autour de moi, pendant que Valentin lui, me fixait.
M: Et heu, Valentin?
V: Oui ?
M: J'aimerai comprendre, ça va avec Cyril? Enfin, vous êtes toujours ensemble ? Si ce n'est pas indiscret.
V: C'est une assez longue histoire, je ne sais pas vraiment si j'ai envie de te la raconter.
M: Mh... d'accord aucun soucis, si tu changes d'avis tu sais que je suis-
Un bruit effrayant me coupa d'un coup la parole, c'était le bruit d'une fenêtre qui claquait, mais très fort, trop fort.
V: Attend ? Qu'est ce que c'est encore ? Tu as laissé les fenêtres ouvertes?
M: Je- non non pas du tout !
Le visage de Valentin pâlit énormément, et mon cœur à moi lui, d'un coup, se mit à accélérer d'une vitesse folle.
J'ai peur.
Je me lève rapidement, Valentin faisant de même, et tout les deux nous dirigions vers une direction opposé; lui vers la cuisine, et moi vers la chambre.
ℙ𝕕𝕧 𝕍𝕒𝕝𝕖𝕟𝕥𝕚𝕟:
Ok j'ai peur.
Mon coeur est devenu une mitrailleuse, mes mains sont toutes les deux tremblantes tel un séisme.
Rien ne semblait être étrange dans la cuisine , enfin, attend je vois louche ou..?
Le four est allumé.
J'espère vraiment que c'est Maxime qui a oublié de l'éteindre.
V: Max-Maxime....
Son regard se tourne vers ma position, puis il me dit d'une voix non-rassurante.
M: Ou-oui?
V: C'est toi qui a laissé le four allumé ?
M: Le four? Non pas du tout je ne l'ai pas utilisé depuis 3 jours!
Mon coeur bat beaucoup trop irrégulièrement, ça me fait mal.
J'éteins le four, regarde de fond en comble tout les recoins de la cuisine tout en tremblant comme jamais, rien d'autre ne semble être anormale.
Après avoir tout vérifié, je me dirige vers l'endroit où maxime était, pose une main sur son épaule, et regarde dans la même direction que lui.
ℙ𝕕𝕧 𝕞𝕒𝕩𝕚𝕞𝕖:
J'ai déjà laissé tomber mon coeur, il est mort, maintenant, c'est ma respiration qu'il faut que j'arrive à contrôler.
Je respirai très fort, et irrégulièrement, comme si mes poumons m'interdisaient de respirer pendant 5 secondes ou plus...
Je fais de minutieux pas dans la chambre, regardant avec l'intégralité de mon attention,chaque gestes défectueux que je pourrais bien faire.
Mon dieu, la fenêtre est ouverte.
Mon regard, très rapidement, voir instantanément, se tourne sur celui de Valentin tout effrayé.
V: Je veux pas faire victime, mais j'ai réellement peur maxime.
M: Moi aussi.
࿐࿐࿐࿐࿐࿐࿐࿐࿐࿐
Bien le bonsoir habitant de la terre :)
Comment vous allez ?
J'ai essayé de ne pas faire trop long.
Je vous avoue que j'ai pas du tout la motivation d'écrire en ce moment, je n'ai d'ailleurs la motivation de rien.
Avis?
1468 mots
Chap 13 ~ bruits ~
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