Les Histoires Incroyable d'Ayden Carter

Le Combat de l'Innocent

« Attendez... Vous dites que les hommes n'étaient pas nombreux ? » dit le policier.

« M'enfin ! Puisque je vous dis que les gars armés là étaient au moins une trentaine, et les gars qui sont venus au dernier moment étaient 6. J'mens pas ! »

Le policier ne comprenait pas. Comment 30 hommes armés peuvent perdre contre 5 hommes non armés. A moins que les armes soient déréglés ou que ses hommes n'arrivent pas à les utiliser. En tout cas, cette affaire n'était pas un règlement de compte. Juste une histoire qui parait fantastique.

« Djecko... », l'homme rêvassait sur les lieux du crime. « DJECKO AMBROSIO ! », celui-ci sursaute , court vers le policier mais fait tomber sa casquette. Maladroit : « Bon Djecko, tu rêves trop. Appelle pour avoir du renfort. Prends aussi une ambulance. Les gars au sol sont immobiles. Je veux que tu écrives le témoignage de cette dame... Aussi de ne pas oublier le... MAIS DJECKO ! ». Quel stagiaire. Il était tellement ailleurs... En soit, non. Djecko pensait au témoignage de la dame et observait la scène avec précision : « Euh m'sieur, je pense que c'est un miracle...C'est humainement impossible. La victime est parti. »

Au commissariat, le policier fit un avis de recherche : « AVIS DE RECHERCHE : Un homme ayant subi un règlement de compte à la Gare du Midi, le 16 Septembre 2018, dans les alentours de 07h43, est prié de se rendre dans le commissariat le plus proche. CONTACT : 02.375/04/26 ». Le policier espérait de tout cœur élucider ce mystère. Imaginez-vous quelques instants, car il est vrai que nous ne vous avons pas donné assez d'infos : Un combat entre 30 hommes armés et reconnu en tant que mafia contre 6 hommes sans armes. Les mafieux sont à terre, immobiles comme si leurs corps ne suivaient plus. Ruban policier autour de la scène de crime. C'est digne d'un film d'action. Néanmoins, suivez.

Il est 21h42 à Séville (Espagne), quand un jeune homme noir, grand, entre avec beaucoup d'hésitation dans un commissariat :

- Euh... Excusez-moi.

- Holà, que puis-je faire pour vous ?

- Je viens en réponse à cet avis de recherche...

Le jeune tend au gardien une feuille imprimé avec avis de recherche depuis Bruxelles. Celui-ci répond en rigolant :

- Mais monsieur, on est en 2020 et c'est maintenant que vous venez ?

- J'avoue que je suis vraiment en retard... L'histoire m'a assez surprise, dit-il un peu perplexe.

- Je vais voir ce que je peux faire. Asseyez-vous, mais lavez vos mains dans le petit évier au coin.

- D'accord !

C'est un commissaire qui reçoit le jeune homme. Il faut dire qu'il fait chaud, mais notre jeune homme est assez bien vêtit. Costume, chemise, cravate, chaussures. Très bien habillé mais il avait chaud. Très chaud. Température ambiante, 20°C.

- Donc, dit le commissaire, vous venez répondre à l'avis de recherche émis le 16 Septembre 2018, concernant un règlement de compte à la Gare du Midi ?

- C'est ça.

- Hmm... Comme nous sommes à distance de Bruxelles, vous en êtes conscient, je vais devoir noté votre témoignage et le retranscrire. Pas de problème avec ça ?

- Pas de problème.

- Je vous écoute.

« Alors... C'est vraiment bizarre monsieur le commissaire. Fin, on est d'accord qu'une personne normal n'aurait pas autant de temps. Donc voilà. J'étais à Bruxelles, avec un groupe d'amis. Une sortie entre potes quoi. Et il y avait une fille, qui m'observait depuis. Une amie d'une amie, elle me regardait, et essayait de me draguer... »

Le commissaire lève les yeux vers le jeune homme, lève les yeux au ciel et lâche un « Continuez... » comme si l'histoire ne lui concernait pas.

« A un moment, comme j'avais pris une chambre pour dormir, notez que la chaleur était quand-même forte mais il y avait un bon vent frais, la fille en question, Gracia, voulait dormir avec moi. Je vois pas de problème à cela, y'avait deux lits. Au moment de vouloir prendre les clés à l'accueil, je vois un homme avec un fusil. Je l'évite puis c'est comme si je n'avais plus ma chambre. Alors j'ai dit à Gracia de se cacher, comme elle aussi avait vu le gars en question. Puis le gars qui avait un fusil, voulait tiré dans ma direction. J'ai eu peur mais je n'ai pas bouger... »

- Vous vous souvenez de son visage ?

- Non, c'était flou...

- Ok. Poursuivez...

« Il m'a couru après. Et c'était le début d'une course poursuite. J'ai beaucoup couru. Le gars voulait m'avoir mais j'ai couru dans la rue, dans les magasins. Puis à un moment, arrivé dans à la gare du Midi, c'est tout une équipe armée qui le rejoint et me poursuit. J'étais prêt à me battre seul... »

- Il était nombreux ?

- Oui.

- Et vous vouliez vous battre ?

- Pourquoi pas ?

- Franchement... Mais les hommes qui étaient avec vous ?

« J'y viens... Alors qu'ils m'ont entourés, je me mettais en position de combat devant toute la gare, mais une équipe, sortis de nulle part m'a rejoint... »

- Ils étaient combien... ?

« Je dirais 5 comme ça... Ils étaient habillés en noir et avaient des origines différentes. M'sieur. J'ai 20 ans et je n'ai jamais vue ça. Ils ont commencé à enchainer chaque homme qui m'en voulait. Mais ils ne se sont pas battus. Ils étaient beaucoup trop rapide en plus. J'ai juste eu le temps de voir ce qu'ils ont fait à chaque homme armés. Ils se rapprochaient des mafieux... »

Le jeune homme se rapprocha du commissaire, se mit face à lui et s'apprêtaient à rapprocher ses mains vers lui. Celui-ci n'était pas prêt de recevoir un tel exemple de la part d'un total inconnu. Bizarrement, son cœur se mit à battre...

« Et ils touchaient leurs tempes à chacun, comme ça. »

Le visage du commissaire devint tout blanc.

- Reculez.

- Pardon m'sieur, c'est ce qu'ils ont fait.

- Et vous allez me dire que...

- C'est comme ça qu'ils ont mis à terre chaque mafieu...

- ...

- Je vous dis la vérité m'sieur !

- C'est impossible, dit-il en murmurant.

- AH ! J'oubliais un détail...

Le commissaire reprit son écriture : « Lequel ? »

« Après ça, je me suis réveillé. »