Un péché, un Secret, une Vie Inespérée...

1. Mon Enfance

Je suis né au Cameroun, en 1999 à Yaoundé, la capitale politique du pays, dans une clinique de la ville. Je me souviens que mon père, juste après ma naissance, m'avait présenté au ciel comme l'avait fait Abraham dans la bible.

- Seigneur ! je te présente le cadeau que tu m'as offert, mon tout premier enfant. Je suis si heureux de savoir que lui et sa mère se portent bien. Je te prie de le bénir abondamment, qu'il éclaire ma vie et celle de ma famille. En Jésus je t'ai prié, Amen !! Dit mon père en coulant quelques larmes de joie.

Ainsi fut le début de ma vie. J'ai vécu mes premières années à Yaoundé pendant presque quatre ans. Pendant cette période, je vivais avec mon père, mon grand-père paternel, ma mère, une de mes tantes paternelles et son enfant qui était né deux semaines après moi. Ma mère venait à peine d'entrer dans la famille de mon père, et comme dans la plupart des familles africaines, il est difficile pour une femme d'avoir la sympathie de tous dans sa belle-famille. Il arrivait parfois que la sœur de mon père avait des petites altercations avec ma mère. Des scènes auxquelles on ne devait pas observer bien sûr, néanmoins je garde encore en moi quelques souvenirs bridés par le temps. Malgré tout ça, il faisait bon vivre à la maison, du moins les adultes faisaient de leur mieux pour nous éduquer dans un cadre sain et prospère.

Les quatre années passées, mon père et moi sommes allés rejoindre ma mère à Douala, la capitale économique du Cameroun, qui était de nouveau enceinte. J'ai su plutard que ma mère avait mis au monde une fille nommée Julie. Je fis la connaissance de ce petit être qui avait pris rapidement ma place d'enfant le plus dorloté. Ne connaissant pas nécessairement ce qui se passait, des l'instant ou je l'avais pris dans mes bras, j'étais joyeux d'avoir une petite sœur et être ainsi son grand-frère, son protecteur. Plusieurs mois ont passé après la naissance de la petite, ma famille et moi sommes retournés à Yaoundé. Nous étions une famille plutôt modeste, comme la plupart des familles au Cameroun. Nous avions un toit et de quoi manger, rien de plus. Déjà du haut de mes cinq ans, j'avais conscience de ce statut que ma famille possédait et cela ne me dérangeait pas. C'est également à cet âge que je pris le chemin de l'école pour la toute première fois. Les années passèrent et je me retrouvai dans le dernier cycle de l'école Primaire. J'avais du mal à me concentrer à cause des jeux mais je me démarquais déjà des autres, surtout pour les chiffres. Durant ma dernière année au primaire, je me posais peu à peu des questions sur ce que je ressentais en tant que petit garçon car j'avais déjà un doute sur ce qu'un enfant de cet âge ne connaissait pas encore, ma sexualité. Toutefois ces questions n'étaient pas à ce moment le centre de mes pensées, donc je ne me souciais pas de savoir ce que j'allais comprendre plutard en entrant au Collège.

Bon pour la petite histoire, ma mère, Brigitte, est dans la quarantaine d'âge. A l'époque elle était femme au foyer. Elle est camerounaise et est originaire du Centre. Son père est un bantou, un Bassa pour être plus précis. C'est un peuple qui est majoritairement localisé dans la partie orientale du Cameroun. Quant à mon père, Leo, il était informaticien dans une structure de la ville. Mon père est un Sawa, plus précisément un Douala, un peuple installé et vivant depuis des générations dans le Littoral du Cameroun. On les appelle généralement les peuples de l'eau à cause de leur proximité avec la mer et leurs cultures plus ou moins centrées sur cet élément naturel.

Mes parents.

Hey vous avez aimé? Desole si je n'ai pas publié depuis. J'ai eu juste un coup de desistement mais avec votre encouragement ca m'a relancé. N'oubliez pas de mettre une étoile et de laisser des commentaires. Merciii!!! 😎😎😎