Punk Hasard

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Depuis combien de temps, je suis là ? Je tremble et mes larmes ne cesse de pleurer,
« tu ne sais faire que ça » , je ne sais faire que ça.

Je sais.

Pourtant, je devrais peut-être écouter, un peu, au cas où un coup tomberait.
Je ne veux pas m'en prendre un, mais ma vie n'en décide pas ainsi.
Je pose mes mains sur ma tête, la tête rentrée à l'intérieur de mes genoux.
Au cas où...
Écoutons, faisons taire ses sanglots.
1,2,3,4...5... Respire... 7.

Voix masculine - « Je vais défroncer cette porte ! »

Un frisson parcours mon corps ,en un instant, il se fige. Je suis horrifiée. Mes doigts agrippent mon cuir chevelu avant qu'il n'arrive... Il adore me tirer les cheveux, partout dans la demeure, il ne s'arrête pas même lorsque le sang ce mélange à mes larmes puis au sol puis à la terre, pour se sécher une nuit durant avec les chiens dans le jardin.

« Ne vient pas pas... » suppliais-je complètement inaudible comme la prière d'un condamné en exil.

Pourquoi n'est-il toujours pas là ? Je l'entend toujours crier, il doit être remonté, c'est normal, je me suis enfuît après tout... Écoute, 1,2,3...Expire...5.

Chopper- Je suis sûr de l'avoir entendu dire ça ! Son ton... J'ai cru que c'était celui d'un condamné ! Alors je t'en pris Sanji, NE RENTRE PAS ! Il demanda d'une voix désespéré, peut-être plus désespéré que la mienne.

Elle manque d'habitude, je soufflais ironiquement.
J'ai repris mes esprits. Je suis sur le bateau pirate du chapeau de paille. Bien loin de lui... Je devrais sortir.
Ils s'inquiète derrière.
Lentement, je lutte extirpant mon corps petit à petit de ses instincts primitifs, qui ne s'était montré jusqu'à présent que par le néant et la fuite.
Ils m'ont fait promettre de me battre... Je dois..Je dois...

Je suis en face de la porte sous le noir constant. Mes mains sont maintenant poser sur son bois rugueux, des rayons de soleil sorte de son contour.
« Il doit être proche de midi » , murmurais-je plus calmement portant un sourire figé et peu sincère. « Mais je suis désolée... Soufflais-je tristement. Je n'arrive pas à ouvrir. J'ai trop peur. Je suis terrifiée à l'idée d'enclencher la porte. »

Lentement, je sens la force de mes genoux s'échapper un peu plus, pour toucher le bois rugueux, du sol.
Mes mains, toujours agrippés contre la surface, tentent dû bouts de leurs extrémités, à émettre, le moindre signe de vie.
À ces personnes que je ne connais pas...

Je suis dans ma transe, j'entends tout mais ne retiens rien. 
Un perle de sueur touche la rugosité lorsque qu'un coup se fait entendre, mon cœur s'enflamme, encore une fois, chut, tait toi, ou je te frappe, je te frappe, mon cœur, je t'en prie...

Voix masculine - Je n'ouvrirais pas, ne t'en fais pas...

Je reconnais cette voix.

Sanji- C'est le contraire que je veux, je ne ferai jamais de mal à une femme. Je veux juste te parler.

Il veut me parler ?

Sanji- Mon rêve, est de découvrir All Blue, une mer rempli de toutes les espèces du monde, des plus rares et plus exquises. Le rêve pour un cuisinier.

Il parle de manière saccadée, je peux sentir qu'il retient ça colère, il est en colère... Contre moi ?  Ce n'est pas de l'inquiétude ou alors, c'est un mélange. Lève toi. Si jamais tu as besoin de courir.

Sanji- Mais y'a un autre truc aussi... Je veux nourrir chaque personne réfugié ou qui on fait naufrage. Je veux leur donner la meilleure nourriture qu'il puisse avoir leur sortir de l'horreur qu'est la famine.

Il inspire profondément et j'entends la semelle de sa chaussure s'appuyer contre la poignée.

Sanji- Alors quand je sais que y'a une personne, là, dans une réserve de bouffe , et qui refuse d'en mordre un bout .

« ÇA ME RÉVULSE ! »

La colère qui lui prend alors fait céder la porte et le verrou saute, je tombe une nouvelle fois mais sous le coup de l'explosion.
Une mains gardant mon visage je le regarde avec ses yeux d'herbivores, révulsés par la morts.

Sanji- Oh non, qu'est-ce que j'ai fait , en se grattant la tête, euh, je suis désolé, euh ! Et ÇA VA ?

Mes forces m'abandonnent, mon cœur doit en avoir marre de jouer à la corde à sauter. Sanji me rattrape par les épaules avant que je ne touche le sol, Chopper suivi de quelques uns de ses camarades se dirige vers moi, d'un pas pressé.

Chopper- Garde-la éveillée ! Son cœur à lâcher ! Si elle s'endort...

Si je m'endors...

Sanji- Eh fait pas l'idiote !

Nami - Reste avec nous !

Ne vous en faites pas... Les yeux clos, au moins, je suis sereine.



« C'est donc ça qui s'est passé... » pensais-je à haute voix.

César - Et Alors ? Tu es contente ? Me fit le nuage d'un air dédaigneux.

Muna- Oui. Je referme les boutons de ma chemise assise sur le côté de sa table médicale.

Monet- Tu ne m'avais pas dis que tu avais des contacts avec les dragons célestes, César. Remarque la femme oiseau.

Cesar - eh bien, disons que ça vient de quand ce maudit vega punk travailler encore ici, niulululu, plus rien avoir avec maintenant, c'est les pirates qui me payent et qui fournissent aux dragons célestes maintenant.

Muna- C'est plus compliqué encore, si tu savais. Je descends du support doucement.

Cesar - Je sais que ce n'est pas à moi de te faire des remarques mais, ça fait combien de temps que tu as mangé autre chose que de la soupe ?

Je rougis, il a recommencer ! Je hais quand il me sonde comme ça, sans demandais mon reste !

Muna- C'est quoi ton problème ? Je râle mais me décide à lui répondre, après tout, il s'est toujours occupé de moi, enfin, le docteur Vega Punk, mais c'est son disciple. Je-je pense que c'était une semaine avant mon évasion... D'ailleurs ! Tu les as prévenu !!?

César - J'ai d'autres chats à fouettés avant d'appeler de moi même la Marine . Je le remercie de la tête tandis qu'il s'éloigne. Fait ce que tu veux de ton corps, mais le dispositif de réanimation de l'autre débile, ne veut pas dire que tu es immortel au contraire, il sert à te rappeler la mort à tes côtés. Monet ! Vient avec moi ! Et toi, tu peux te balader et te faire tuer, mais ne ne touche à rien.

Six pieds sous terre.Where stories live. Discover now