Naissance d'une flamme

Depuis le début
                                    

- Si vous continuez à dire des choses ainsi, vous allez le regretter !

- Est-ce une menace ?

- Un conseil !

Lorsque ses ongles se plantèrent dans ma chair, Je lâcha immédiatement sa gorge et elle en profita pour me donner un coup me faisant tomber au sol.

- Vous n'avez plus intérêt à lever la main sur moi mademoiselle Neron !

Sans attendre un mot de plus je l'attrapa et la fit tomber au sol. Je me positionna au-dessus Bloquant ses bras.

- Vous savez à quel point vous me rendez folle ? Vous, la femme qui veut toujours tout contrôler ! La femme surnommé "la vipère" !

- La vipère ? Quel beau surnom ! Dit elle avec un calme déconcertant.

- Mais c'est quoi votre putain de problème ? Vous vous rendez compte de votre insensibilité ? Vous m'avez embrassé, pourquoi, je ne sais pas ! Tout ce que je sais, c'est qu'après il y a eu un jeu de pouvoir !

- Où voulez-vous en venir ?

- Êtes-vous seulement capable de ressentir quelque chose ?

- Il en va de soit...

- Bien ! Dis-je en me relevant. Je vais y aller...

Je me dirigea vers mon sac et commença à le ranger, un fois fait, je me dirigea vers la porte.

- Mademoiselle Neron ?

- Quoi ?

- Vous savez que je pourrais vous virer ?

- Je sais... mais vous ne le ferez pas !

- Et pourquoi cela ?

Je me rapprocha doucement, et déposa mes lèvres sur les siennes. Elle ne réagit pas mais lorsque je me retira, je vu son regard d'incompréhension.

- Parce que vous n'aurez plus personne pour vous aimer autrement que comme Malonne le fait

Je sortie en la laissant la, seule, déboussolée, et sans aucune explication.

*************

Je composa le numéro d'Angie et attendue qu'elle me réponde.

-"Allo Angie ?"

-"Anna ? Tu n'es toujours pas chez toi ?"

-"Non, je viens de sortir. Ça te dis de passer maintenant à mon appart ? Je dois te parler."

-"Laisses moi 20minutes et je suis chez toi"

-"Ok super !"

Je raccrocha et rentra chez moi. J'entendis la sonnette et ouvris.

- Angie ! Entres !

- Salut. Alors de quoi tu voulais me parler ?

- De ce qu'il s'est passé tantôt.

- Dis moi tout !

Je lui expliqua toute l'histoire. J'omis cependant le baiser que nous avions eu. Même si je voulais gagner j'aurais du lui avouer que la vipère me plaisait plus que ce que je voulais bien l'avouer.

- Anna, tu ne me dis pas tout !

- Quoi ? Comment ça ?

- Tes yeux parlent pour toi. S'il te plaît, parles moi...

- Bon très bien... je l'ai embrassé !

- Je le savais !

- Comment ça tu le savais ?

- Oh arrêtes, tu ne m'aurais jamais appelé si tard juste pour me dire une énième dispute avec la patronne. Et puis, tu as gagné la pari...

- Je ne l'ai pas embrassé pour le pari...

- Tu veux dire que tu l'as embrassée par envie ?

- C'est plus compliqué que cela... je pensais... enfin je... je crois que j'ai développé des sentiments pour elle...

- Tu l'aimes ?

- Non. C'est quelque chose de trop important. Disons plutôt que mes sentiments ont fortement évolué. Je veux dire, je la déteste toujours autant mais en même temps...

- Je vois, et tu l'as dis à Owen ?

- Non, au dernier nouvelles, il était chez sa sœur pour une semaine.

- Bon, en attendant, il faut trouver une solution pour la vipère...

- En effet... dis-je mal-à-l'aise

- Anna, ne fais pas cette tête. On ne contrôle pas ses sentiments.

- Oui mais je n'ai jamais aimé une femme, jamais je n'ai douté de mon hétérosexualité. Et la, elle débarque dans ma vie et tout ce chamboule.

- Précises

- J'étais tellement timide en France, tellement renfermée... et la, tout part en vrille ! Je tiens tête à ma patronne, je joue à un jeu de seduction avec et pour finir, je l'embrasse... mais que suis-je en train de faire ?

- Tu évolues. C'est plutôt bien non ?

- Tu crois ?

- Mais oui, c'est une bonne nouvelle. Au moins tu t'impose enfin dans la société et ce n'est pas plus mal.

- Comment crois-tu que ça va se passer avec elle maintenant ?

- Bonne question Anna. On va espérer que ça se passe pour le mieux. Mais crois moi, tu ne la laisses pas indifférente !

- Que veux-tu dire ?

- Tu n'as jamais remarqué les regards qu'elle te lançais ? Et puis ce jeu de séduction, elle ne l'aurait jamais fait avec quelqu'un d'autre !

- Je te jure, les relations c'est loin de m'être logique !

Nous avions ainsi discuté puis Angie était restée dormir étant donné l'heure. En dormant, je fis un rêve plus que terrifiant me causant un paralysie se terminant par le visage de ma mère, me tendant la main. Je ne pouvais pas, je ne savais pas... aimer...

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Voila un nouveau chapitre plus long. J'espère qu'il vous plaira et mettra le feu aux poudres 😁

Bref, merci d'avoir lu. Et à la prochaine !

Besous !

Une patronne d'enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant