Chapitre 4: La joie et La peur

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Mon idée de génie nous avaient permis de gagner environ 45 cedis par jour (- 5 cedis pour manger, – 7 et - 3 pour nous loger pendant un jour et louer la salle... Un total de 30 cedis). Notre salle était petite, la peinture rouge feu s'écaillait sur les murs. La petite piste ronde au milieu de la pièce était couverte de sable (au GRAND soin du loueur). Et nous étions heureux, mais moi, je rêvais de l'aventure, donc, j'ai demandé à Houyo son avis... Bien sûr il ne comprit rien.

- Nous partons dans une semaine, annonçais-je au loueur.

- C'est d'accord, mais, sans vouloir être indiscret, où irez-vous après ça ?

- Nous partirons vers l'est mais nous n'avons pas de destination précise.

Le lendemain nous sommes partis de bonne heure. Nous traversions un marécage infesté de moustiques, lorsque Houyo s'effondra comme une crotte sur le sol.

-Houyo ça va ?

Je descendis et m'approchais d'Houyo et aperçu que, sous son œil, une piqure rouge lui faisait gonfler la joue !

-HOUYOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

J'ai couru 18 kilomètres sans m'arrêtée et alla

chercher du renfort. Un homme costaud se proposa :

-euuuuhh bonjour. Dis-je d'une petite voix

-Bonjour. Dit-il d'une voix grave.

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Arrivés au marécage, une drôle de surprise nous attendais... plus d'Houyo, disparu, volatilisé, seul des traces, de drôles de traces en forme de pantoufle. Affolée et perturbée je suivis les traces et arrivais dans une drôle de cabane avec, sur les murs, de la fourrure et du cuir d'animaux sauvages. D'une une petite salle s'échappaient de petits couinements. Avec mon compagnon nous franchirent la grande porte en bois vernis. Derrière se trouvait Houyo, soudain je senti des mains me saisir, me ficeler et me jeter comme un vulgaire jouet avec Houyo. En regardant mieux je vis qu'Houyo avait une muselière et chacune des pattes dans un sac. La pièce était sombre, seul un soupirail laissait passer quelque rayon de soleil.

-Ce sont des trafiquants de fourrures ou des trafiquants d'organes, surement. Nous sommes piégés.

Mais, ou est passée Lyra ?!

-scrunch scrunch scrunch scrunch scrunch scrunch scrnch

Derrière ce trouvait Lyra, en train de ronger les cordes ! Libérée la première, je m'empressai de détacher Houyo. Il défonça d'un coup de patte la lourde porte. J'ai juste eu le temps d'attraper Lyra par la peau du coup et de la balancer sur mes genoux. Houyo couru longtemps, très longtemps dans la plaine immense. On ne voyait que des collines à perte de vu.

Pour être honnête, je nous croyais sortit d'affaire...Mais, appeine 5 minutes s'était écoulées qu'un bruit de moteur retentit.

-SUS AU LION BLANC. Cria un homme noir.

-tous aux abris !!! criais-je à Houyo

Les chasseurs nous poursuivaient. Houyo, fatigué se jeta derrière une colline. Ils passèrent sans même nous voir. Quand on était or de porter je soufflai un bon coup et sursauta : Là-bas, on voyait... la mer !!! Je ne l'avais jamais vu elle est belle très belle avec des reflets argentés. Houyo avait reprit son souffle et regardait lui aussi la mer.

Je voyais l'étincelle de plaisir dans ses yeux.





TADAAAAAAAAAA!!!le 4!!!! I'm very happy

The WhiteWhere stories live. Discover now