Le Destin, par Xavierleo

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Labé, un village éloigné de CONAKRY, se trouvait un jeune homme du nom de KARIM qui vivait avec sa mère depuis sa venue au monde. Il n’a jamais connu son père car son père abandonna sa mère depuis qu’elle était en état de famille. Elle supporta le jeune KARIM dans la souffrance, la misère et la galère.
Sans frère, ni sœur, KARIM était l’espoir de sa mère. Il faisait tout pour lui rendre heureuse. Agé de 13 ans, KARIM est en classe de 9è année, il apporta beaucoup plus d’amour aux études qu’autres choses. Malgré cet amour pour ses études, il ressentait une très grande pitié pour sa chère mère. Sa mère se débrouille en faisant des petits commerces juste pour parvenir à leurs petits besoins (nourritures, habillements, frais de logement…). Son école située à 14 km de chez lui, il était obligé de se réveiller à quatre heures du matin, profiter puiser de l’eau à 17 m de chez lui, laver les bols de sa mère puis laver la maison et faire sa toilette, s’habiller et prendre la trajectoire de l’école. KARIM ne mangeait qu’une seule fois par jour. Apres avoir marché des km pour aller dans son école, KARIM rentre épuiser dans sa classe et passe tout son temps à dormir pendant les explications. Brillant et poli envers toute personne, KARIM ne cessait d’être premier en classe malgré les moments qu’il en durait. Une chose aussi lui fatiguait, les frais de scolarité. Par un manque de moyen, le comptable de son école lui mettait toujours au dehors. Et sa mère malgré ses efforts payait difficilement ses frais de scolarité. Il perd quatre mois de cours. Deux semaines avant les dernières évaluations, il se rendait chez son meilleur ami pour emprunter ses cahiers afin de mettre ses cahiers à jour. En même temps, pendant les soirées, il se rendait dans une concession pour faire les travaux de ménage pour avoir un revenu. C’est avec ce revenu qu’il cumulait à chaque fois, qu’il réussit à payer ce qu’il devrait à la comptabilité. Après payement, le jour de la composition arrive, il affronta toutes les épreuves sans crainte et en étant tout à fait prêt. Apres toute la composition, les résultats furent proclamer, et KARIM fut le premier de sa classe avec une moyenne très élevée dépassant celle des autres premiers. Et comme récompense, le fondateur de son école lui offrait cinq mois de scolarité gratuite de sa prochaine année scolaire.
Pendant les vacances, KARIM avait pour objectif d’aider sa mère à faire les travaux voire même chercher un moyen qui lui permettra d’avoir beaucoup plus d’argent pour mieux préparer sa prochaine rentrée des classes. Le matin, lorsque sa mère alla au marché pour vendre les marchandises, il profitait pour aller faire le ménage dans des concessions, cherché du bois à revendre. Le soir en rentrant, il passait chercher sa mère au marché pour rentrer à la maison et  l’aider à faire la cuisine.
Avec cette habitudes, les amis de KARIM se moquaient de lui en lui traitant de faible, de fille, etc… et quant à KARIM ça ne lui disait absolument rien il a continué à être brave. KARIM n’avait ni le temps de s’amuser avec ses amis, ni le temps pour autre chose. Son temps était consacré pour (l’école, la maison et le travail).
Deux années plus tard, la mère de KARIM tomba malade et les avoirs devenaient durs. A l’ouverture jusqu’en mois de décembre, KARIM s’est battu pour trouver de l’argent afin de payer ses frais de scolarité, mais hélas il n’a pu avoir que les frais d’inscriptions et pour les deux premiers mois. Etant malade, sa mère fournissait d’effort pour aller vendre au marché pour qu’elle puisse se trouver un peu d’argent pour pouvoir aller faire ses visites dans une clinique de la place.
Avec le temps elle réussit à avoir de l’argent et se rendit à la clinique avec son fils KARIM. Apres traitement, elle retrouva sa santé et continua à vendre ses marchandises.
Après les congés de fin d’année, les reprises  des cours arrivèrent et KARIM devrait payer le trimestre pour pouvoir continuer les cours. Il fut expédier de la salle jusqu’après payement du trimestre.
Il alla voir sa mère pour le lui en parler et vu la méchanceté de sa mère, elle ne s’est pas souciée de l’avenir de son fils et lui employant ces quelques mots : « moi que tu vois, je suis ta mère, je n’ai pas eu la chance d’étudier et c’est grâce à mes marchandises que je parviens à nous supporter jusque-là, donc si tu ne parviendras pas à continuer tes études jusqu’à ce que tu finisses, ce n’est pas grave. Pour tes frais d’études, je n’ai pas ces moyens mais je pourrai t’aider à avoir des marchandises pour que tu puisses vendre à ton tour comme je le fais.» KARIM s’énerva et répondit sa mère en ces termes : « non mère ! Pour aucun cas je ferai comme toi. Si tu n’as pas voulu étudier c’est que tu n’as jamais eu de l’amour pour les études et tu as préféré venir vendre au marché. J’ai de l’amour pour les études moi et je dis avec fermeté non ! je préfère te quitter, perdre cette année scolaire et chercher des petits travaux domestiques pour cumuler l’argent et reprendre la même classe l’année prochaine.».
C’est ainsi KARIM quitta sa mère pour quelques temps et alla dans un autre village pour chercher du travail.
Arrivé, KARIM passait dans différentes concessions pour trouver du travail. Il eut du travail dans trois concessions éloignées l’une des autres.
_ La première, il faisait le linge et s’occupait de la propriété de la cour ;
_ La deuxième, il faisait la vaisselle, le linge et faisait le gardiennage aussi ;
_ La troisième, il transportait les fagots de bois pour une vieille qui à son tour les revendait.
Avec tous ces travaux, il restait toujours poli et au cours de l’année, il réussit à collecter un peu d’argent.
KARIM quitta ce village en septembre et retourna dans son village, alla voir sa mère, lui demanda pardon de la façon dont il s’était adressé et le pardon fut accepter.
A deux semaines avant les ouvertures de classes, il se rendit dans son école pour passer le test, et l’obtint. Il paya tous les frais de scolarité de la 10è année et devenu le premier de son école et de la région lors de l’examen du B.E.P.C (Brevet d’Etude du Premier Cycle).
Il opta pour les sciences mathématiques en 11è année. Au cours de l’année, sa mère tomba malade à nouveau et sa maladie fut incurable. Après plusieurs visites et traitement dans les cliniques, la maladie de sa mère s’aggravait du jour au jour. Plus aucun espoir et plus aucun moyen financier.
Sur ce, KARIM était obligé d’abandonner l’école pour quelques temps et s’occuper de sa mère. Il remplaça sa mère. Il partait vendre les marchandises de sa mère, faisait les travaux à la maison, préparait, donnait à manger à sa mère, lui nettoya le corps et l’habillait. Ils restaient ainsi. Un jour il apprit l’arrivée d’un grand guérisseur traditionnel et allèrent le voir KARIM et sa mère. Le guérisseur comprit que la mère de KARIM ne pouvait en aucun miracle être guérie. Il profita pour les escroquer en leurs donnant de faux espoirs et demanda une grosse somme d’argent. KARIM l’avait cru. Il prenait sa mère et retournèrent à la maison. KARIM sorti pour se battre afin de trouver cette somme d’argent. Il réussit à trouver un peu d’argent mais qui était très loin d’être proche du montant demandé par le guérisseur.
Il réfléchit comment est-ce qu’il pourra trouver la somme demandée. Frapper par la pitié et le stress, il prit sa mère puis sortirent dans la rue. Il trouva une place pour sa mère, et KARIM commença à faire le mendiant.
Un jour, deux jours, il commençait à avoir assez d’argent. N’étant pas très mature, KARIM commit une grande erreur. Cette erreur est qu’il marchait toujours l’argent dans le sac. Le troisième jour il faisait la même chose et la nuit tombée sur le chemin de retour, les bandits les attaquèrent et retirait tout ce qu’il avait comme argent puis prirent la fuite. C’était devenu une illusion pour KARIM car il n’arrivait pas à y croire.
Il prit sa mère et la porta au dos tout en gardant son sang-froid. De passage, un monsieur remarqua un jeune qui porta sa mère au dos et qui avait les larmes aux yeux. Le monsieur descendit de sa voiture et se dirigea vers eux. KARIM eut peur pensant qu’on venait les attaquer à nouveau. Le monsieur réussit à le calmer et à le faire comprendre qu’il n’est pas de leurs.
Ils prirent place, demanda ce qui se passe et KARIM lui expliqua tout. Le monsieur n’a pas pu retenir ses larmes. Le monsieur lui a donné la somme que le guérisseur lui avait demandé puis lui remit sa carte de visite en cas d’urgence. KARIM et sa mère le remercièrent les larmes aux yeux et chacun prit son chemin.
Le lendemain, ils se rendirent chez le guérisseur. Elle commençait à suivre le traitement pour deux semaines.
Les deux semaines sont arrivées et la maladie de sa mère ne fait que s’aggraver. Elle n’arrivait même plus à rester sur ses pieds. KARIM se rendit rapidement chez le guérisseur pour lui dire que ça ne va pas du tout. Le guérisseur lui dit d’emmener sa mère pour passer à un autre traitement. KARIM retourna à la maison pour prendre sa mère, la porter au dos et se rendit chez le guérisseur.
Arrivé, KARIM constate qu’il n’y a personne. Le guérisseur prit la fuite, et KARIM retourna avec sa mère. Une semaine après elle rendit l’âme. KARIM avait mare de la vie et jugeait cet acte d’injuste. Il partit voir les sages de la mosquée pour pouvoir prier sur le corps de sa mère et l’enterrer.
Après l’enterrement, il continuait à chercher du travail en même temps vendait au marché. Tout ce qu’il gagnait était peu et ne pouvait que se trouver à manger. Sa mère devait payer le loyer de trois mois et KARIM n’était pas au courant.
Un jour, le propriétaire de la maison décida de lui faire sortir de la maison en lui faisant croire que sa mère lui devait trois mois de loyer. Avec la force il sortit de la maison en oubliant quelques affaires dont la carte de visite du monsieur qui l’avait aidé à avoir la somme qu’a demandé le guérisseur.
Du coup, il resta sans logement et dormait dans la rue. Tout d’un coup, il décida de quitter le village pour CONAKRY.
Nous sommes Lundi et KARIM pour sa première fois arrive à CONAKRY. Etant un bon garçon il eut la chance d’être aimer par une Dame qui n’avait pas d’enfants. Elle emmena KARIM chez elle. Elle le servit à manger, chauffer de l’eau pour se laver….
Après son bain, la Dame l’appela pour échanger des paroles afin de le connaitre.
« Parles-moi de toi » dit la Dame.
KARIM n’a pas pu retenir ses larmes. La Dame étant étonnée,, chercha à savoir ce qui n’allait pas en lui demanda : «  qu’y-a-t-il jeune homme ? » et répondit : «  rien Mme. Juste que je suis l’enfant le plus malheureux sur cette terre. « Mais comment ça ? Expliques toi parce que je n’arrive pas à comprendre ce que tu dis. » Dit la Dame. C’est ainsi, KARIM expliquait toute sa souffrance : « je n’ai jamais connu mon père. Je ne vivais qu’avec ma mère, c’est elle qui s’est occupée de moi. Nous sommes restés pauvre. A cause de la pauvreté j’ai perdu deux années scolaires, et je devrais être en classe de Terminale cette année. Malheureusement avec la maladie de ma mère j’ai quitté l’école pour m’occuper d’elle jusqu’à ce qu’elle décède.
J’ai perdu la carte de visite d’un monsieur qui voulait nous venir en aide lorsqu’on m’a chassé là où on logeait. Je vivais finalement dans la rue, tout ce que je gagnais c’était pour me trouver à manger. C’est du coup j’ai décidé de quitter le village pour venir à CONAKRY. »
Frapper par cette histoire, la Dame pleura et dit : « la vie n’est pas facile jeune homme. Moi que tu vois, Dieu m’a tout donner mais je suis sans enfant. Les docteurs m’ont dit que je n’aurai jamais un enfant. Dieu a fait que je t’ai rencontré aujourd’hui. Si tu me le permets, j’aimerai que tu sois mon enfant. » KARIM accepta d’être le fils de la Dame. «  Mon mari n’est pas là en ces temps, il est allé en mission dans certains village du pays et dans certains pays aussi, mais il reviendra dans quelques années s’il plait à Dieu. » dit la Dame.
C’est ainsi la Dame alla inscrire KARIM dans l’une des grandes écoles de la capitale où il reprit la 11è année. Il fut premier jusqu’en terminale. Après le baccalauréat, il fut premier de la République. Les vacances, le mari de la Dame rentra au pays. Et qui il voit, ce jeune désespéré qu’il avait rencontré au village. KARIM par sa surprise, remercia Dieu et pleura. Il fut consoler, et il expliqua au monsieur tout ce qui s’était passé après leurs rencontre autour de la table. Et sa femme l’annonça qu’il a été premier de la République au baccalauréat.
Content, il prit un billet d’avion et un visa pour le Japon où KARIM alla terminer ses études.
Cinq années plus tard, il rentra au pays. Et son père adoptif mit dans ses mains la vie, voire la gérance des entreprises dont il possédait.
C’est ainsi le pauvre jeune malheureux à l’époque fut le plus heureux à compter de ce jour. Il fut le Directeur Général (DG) de plusieurs entreprises et s’occupait de sa famille adoptive.
Pour finir, KARIM épousa une Japonaise qui donna sept (7) enfants.
Et il continua la belle vie tout en aidant les pauvres.

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⏰ Last updated: Feb 21, 2020 ⏰

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