Épilogue 1 : Sad-End

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      Blanc.

   Silence.

   Machine.

   Salle d'attente.

   Joie.

   Tristesse.

   Maladie.

   Guérison.

   Vie.

   Mort.

   Retrouvailles.

   Séparation.

   Espoir.

   Désespoir

   Voilà les mots qui peuvent envahir l'esprit dans un hôpital.

   Mais ceux qui tourmentent les pensées de Mattéo, Théa et Antoine, depuis leur départ de l'appartement, sont : affolement.

   Peur.

   Culpabilité.

   Panique.

  -Chambre B26... chambre B27... chambre B29... murmure Théa en marchant à toute vitesse, se retenant de courir.

   Le rythme cardiaque de Mattéo augmentait sans cesse, les pensées défilaient si vite dans son esprit que ses à peine si il se rendait compte de leur présence.

   Antoine, lui, n'avait que le nom de sa sœur en tête.

   Laura...

   Laura ?

  Laura.

   Laura !

   LAURA.

   LAURA !

  -La chambre B37 est au bout de ce couloir, lâche Théa quand ils tournèrent à gauche et entrèrent dans un nouveau couloir.

   Mais ils s'arrêtent bien vite.

   Au bout de ce couloir, une infirmière et M. Delan retenaient une fille rousse qui se débattait en criant en pleurant.

   -Lâchez-moi ! 

   -Mlle Duparc, calmez-vous !

   -Au vue de la situation, je peux vous dire que je suis calme ! Alors LÂCHEZ-MOI ! hurla Naomie avant de tendre la main vers la chambre. Laura... Laura ! Laura !

   -Naomie, je t'en supplie, arrête, sanglota le père des jumeaux.

   Naomie sembla soudain se vider de toute son énergie et tomba à genoux dans un mouvement accompagné par les deux personnes qui la retenaient.

   -Laura... C'est pas juste... L-Laura...

   Puis elle baissa la tête en poussant un sanglot déchirant.

   A cet instant, M. Delan aperçut les 3 amis, qui était restés figés au bout du couloir devant cette scène.

   -Théa... Antoine... Mattéo...

   Théa débloqua la première et se précipita vers Naomie pour la prendre dans ses bras, faisant signe à l'infirmière de s'écarter.

   -Nao, calme-toi, je suis là...

   -T-Théa...

   Naomie s'accrocha de toutes ses forces à son ancienne ennemie, le corps secoué de sanglots.

   Antoine, lui, avait jeté un regard dans la pièce avant de pousser un léger cri et de s'y précipiter.

   Mattéo, lui, s'approcha du père de son ami.

   Ce dernier fixa le garçon d'un regard vide et secoua la tête.

   Un frisson glacé parcourut Matt, et, après avoir jeté un regard à sa cousine et son amie, il entra dans la chambre.

   Antoine pleurait au cou de sa sœur, et Mattéo se rendit tout de suite compte de deux différences par rapport aux visites précédentes.

   Le respirateur artificiel n'était plus branché.

   Et la machine qui montrait le rythme des battements de cœur ne montrait plus rien qu'une ligne droite.

   Les larmes coulèrent, brûlantes et glaciales, sur le visage brisé de Mattéo, qui ne pouvait plus détaché le regard du visage si pâle de Laura.

   Elle était partie.




   NdA : Eh bien oui, ça se finit comme ça. Mais je vous l'ai  dit, je vais quand même ajouter un happy-end. A bientôt !

Moïra

Tu m'avais fait une promesse...Where stories live. Discover now