Il n'est pas trop tard.

End 2

✍ Ƹ̴Ӂ̴Ʒ εғғεт ραριℓℓση ƸӜƷ εғғεт ραριℓℓση εїз εғғεт ραριℓℓση ƸӜƷ εғғεт ραριℓℓση Ƹ̴Ӂ̴Ʒ ✍

Point de vue de Piers.

Me perdant un instant dans sa contemplation, je ne pouvais pas admettre que j'étais l'objet de sa souffrance. Je m'étais juré de toujours le protéger d'un quelconque mal... Cependant, j'avais failli. Face à son regard implorant, je devais trouver la force d'aller contre sa volonté. Me tournant vers l'écran, je tendais mon bras gauche pour activer son départ.

Cependant, il tira une grenade que je n'attendais pas, alors je tombai en arrière. Me retournant, je constatai que Haos était en train de se tordre de douleur, avant de fondre, signant sa fin définitive.

Trop perturbé pour comprendre ce qui se déroulait, mon capitaine s'extrait de la cabine pour m'attraper le bras, me tirant à l'intérieur avec lui, avant de commander la fermeture de la porte. Ouvrant de grands yeux, je me sentais suffoquer, tant la panique était présente.

- Capitaine, non... Je... Je vais vous tuer, je...
- Piers. Me coupa-t-il sérieux. Si tu devais me tuer, tu l'aurais déjà fait depuis longtemps. Tu résistes au virus, continues. Je vais appeler le QG et demander une récupération immédiate.

Abasourdi, je me laissai tomber sur le siège, il m'avait tutoyer ? Mon esprit embrumé par la douleur et l'incertitude, ne semblait vouloir retenir que cela. Comme si cette démarque verbale avait une quelconque valeur. Comme si cela m'ouvrait des portes, mais, j'étais très conscient que non. C'était mon supérieur, et il voulait seulement se montrer encourageant. Ni plus, ni moins.

Il se passa probablement une minute, avant qu'il ne s'assoit près de moi, sur l'accoudoir. Il tourna son visage vers le mien, alors que, comme pour s'accorder à mon chamboulement, on se sentit secouer. La capsule venait de s'extraire de l'eau, et nous pouvions apercevoir le soleil, qui nous baignait de ses rayons, comme pour nous souhaiter la bienvenue après ces sombres heures.

L'homme ouvrit la porte, pour que l'on puisse respirer l'air à la fois frais, et salé de la mer. Soudain, le portable de mon supérieur se mit à sonner, tandis qu'il décrocha. Je me renfrognai dans mon siège en sentant une vive douleur me relancer. Partout où le virus s'était manifesté, je me sentais comme brûler. On aurait pu me jeter dans un brasier, je suis sûr que j'aurai ressenti la même chose en cet instant.

- Faites vite ! Ordonna le capitaine en se tournant dans ma direction. Piers, ça va aller accroches toi, ils sont à cent mètres.
- Argh, captain...

Plaquant ma tête en arrière, ma main gauche s'agrippai à mon bras droit pour lui empêcher tout mouvement. J'avais la peur au ventre. Je ne voulais surtout pas que ce membre s'anime contre ma volonté, pour mettre fin aux jours de celui pour qui j'avais tout donner. Ce virus était un véritable poison...

Sombrant, je n'entendais plus que la voix de mon supérieur qui me suppliait de tenir le coup. Je ne pouvais rien discerner d'autre, alors qu'un voile noir engloba lentement ma vue.

Lorsque je rouvris les yeux, j'étais dans un lit nappé de blanc. Les murs étaient de mêmes couleurs, tandis que je pu discerner une voix que j'aurai reconnu entre mille...

- Non Claire, il n'est pas encore réveillé... Oui, je te donne des nouvelles dès que y'a du nouveau.
- Captain...
- Piers ?

Sans prendre la peine de tenir la parole qu'il venait de donner, il raccrocha au nez de celle qui était sa petite sœur. Je voulu prendre appui sur mon coude droit pour me redresser, mais à la place je me sentis partir en arrière. L'homme à mes côtés me rattrapa automatiquement en enlaçant ma taille pour éviter une chute.

Je sentais mon cœur battre furieusement dans ma cage thoracique, et il me sourit. Il m'aida à m'asseoir, avant de il trouver une place sur la chaise près du lit.