Retour dans le tunnel

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Laurie me soutenait, Ivana le souenait, Nicolas me soutenait, Arthur me soutenait, Anton me soutenait, Alicia me soutenait. La liste est longue, et pourtant, aussi bien entouré que j'étais, je n'y trouvais pas mon bonheur. Ce bonheur que j'avais pourtant avant même N, a présent perdu.

Ça y est, retour dans le tunnel, froid, lugubre, perdu. Si familier, que je ne me rendit pas compte que j'y étais. C'est alors que les ennuies avec moi même ont commencés. Dans l'ombre, je faisait pleurer mon corps de nouveau, 52 et 43 sont les nombres que portes a présent mes cuisses coupées, mutilées. De plus, la codéine fit son apparition.

En trainant sur internet, je vis qu'il y a des drogues censées être dures, qui peuvent être facilement obtenables et aisément consommables. J'ai donc décidé d'en prendre une fois pour essayer. Puis une seconde fois, une troisième fois, quatrième,etc.. J'étais aux portes de l'addiction, j'avais un pied dedans et l'autre dehors. En en parlant autour de moi, je compris qu'il fallait que j'enlève ce pied trop en avant, c'est alors que je le retira et decida de me reprendre en main. Les cicatrices allaient se refermées, je pensais être guéri.

C'est ainsi que N et moi, continuèrent de parler par message. Mauvaise idée selon la plupart des personnes. Puis un matin, en etant en discussion avec G. Je reçois un message de N qui m'annonce selon ses dires

« j'ai envie de me battre pour nous »

C'est alors que je parti en trombe de chez moi, ajein, la boule au ventre, mais heureux avant tout. Je pris le premier bus venu. Elle n'était pas prête me disait-elle. Je m'en fichait, maquillage ou non, vêtements bien choisis ou non, juste la voir. C'est alors que je la vit au loin, parapluie à la main. Un jour pluvieux encore. Sans un mot, je m'avança vers elle. Mes pas qui refletaient juste le bruit de l'eau, elle tourna son regard, puis se posa sur moi. J'avançais vers elle, jusqu'à, sans un mot, poser mes lèvres délicatement sur les siennes.

Ce baisé parru durer une éternité. Celui-ci achevé, nous nous regardâmes, un sourire timide venait illuminer nos visages. Puis nous restions la journée ensemble, une journée ensoleillée malgré la pluie. Même si l'on savait que l'on avait un poid chacun de notre côté, nous passions une superbe journée.

Lorsque je devais repartir prendre mon train,elle m'accompagna à la gare,  nous avons pris le bus pour se diriger vers la gare. En attendant ce bus, elle me fit une déclaration dont je me souviendrai a jamais.

« Tu sais, j'aimerais que plus tard mon mari sois comme toi, celui s'occupera de mes enfants sois comme toi »

J'ai conscience que N a dit ces mots parce qu'elle ne se senti pas bien, était tourmentée. Néanmoins, a cet instant, j'étais super heureux, je m'étais dit que tout était devenu stable de son côté, tout comme le mien. J'ai n'ai pu répondre à ses mots, l'émotion etait trop présente. Ainsi, je pris mon train et rentré chez moi.

Rentré, quelques heures sont passées. Le soir tomba sur la ville, la nuit, source de toute tourmente. Une discussion est opérée avec elle, elle m'avoie certaines choses, plus que douloureuses et décida ainsi, le soir même au court d'une longue discussion d'en finir, une nouvelle fois. On décide de ne pas reproduire certaines erreurs du passé. Nous nous parlions tous les jours après la première rupture, c'est ce qui a fait que c'était d'autant plus insupportable a accepter, mais d'un autre côté je le voulais. C'est ainsi, que nous avons décidés que nous devons plus nous parler, nous prenions des nouvelles de nous quelques fois.

Puis dans la semaine elle enchaîna les excès, les conneries et j'en passe. Quelques semaines plus tard, elle était au fond, et je lui proposait ainsi mon aide. Ça y est, je suis en route pour aller chez elle et l'aider, la soutenir. Il était approximativement midi, j'avais tout en main pour manger, et elle m'appris qu'il y avait deja quelqu'une chez elle, l'ami de son père. Elle eu une discussion avec lui, elle m'avoua avoir pleurer toutes les larmes de son corps.

En attendant plus d'une heure dehors en plein froid de fin d'octobre, c'est ainsi que j'entre dans sa demeure. Un calin en guise de salutations, dès que je passe le pied a travers le seuil de porte, une atmosphère se créa, une atmosphère triste, et rassuré. A ce moment là, nous avions pas faim, a cause de la souffrance endurée, puis, de la tristesse constante. Nous mangions, a contre coeur, fatigué, triste. Une fois ce repas modeste fini, je suis allé m'allonger sur son lit. Elle me rejoigna quelques secondes plus tard. Elle me regarde, je restais pensif en regardant le plafond, puis elle me dit

« Je suis bête quand même »

A cela, je répondis

« Mais non, pourquoi tu dis ça? »

Pensive elle répondît

« Bête de t'avoir quitter »

Intrieurement, je n'ai pas su quoi penser, j'etais assez bouleversé pour pensee quoique ce soit. Je repondis ainsi

« C'est la vie »

« Tu m'aimes encore? »

« Evidemment que je t'aime encore, mais c'est plutôt pour toi cette question »

Elle approcha son visage, je fît de même

Puis,

Coeur Brisé, Âme Fissurée  [•Autobiographie•]Where stories live. Discover now