La Dépression Et Les Coupures

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Après cette rupture j'essaya de vivre en ayant la pensée qu'une fois qu'elle était partie, je ne la reverrais plus jamais. Après avoir supprimé son numéro définitivement et tout autres moyens de communication je tenta de tourner la page. Puis je sentis aussitôt le besoin de l'oublier, pour ma conscience, mon bien être. Plus le temps passais, plus elle me manquait, c'était ma drogue, j'étais le cammé, elle était mon air, j'étais des poumons. Les semaines passèrent puis mon état mental s'étant aggravé, mes amis me firent la remarque que je n'étais pas comme d'habitude, j'avais plus ce sourire apparant, j'avais perdu mes yeux remplis de joies. J'aurais voulu qu'elle reste ma moitié, continuer nos enfanteries, partager sans gêne ce que l'on aime. Puis tous ces détails m'ont manqués.

Lorsque que je suis entré dans ce tunnel de souffrance et de mélancolie. Je me suis ouvert aux atrocités de ce monde, pleure inexpliqués, la motivation c'était arrêtée a l'entrée de ce tunnel sans bout apparent. Les fissures sur ma peau commencèrent, elle permettaient d'extérioriser toutes ces failures internes, ce flot rouge qui remplissait ce lavabo en porcelaine sans cesse, les larmes se confondaient dans ce sang, un vacarme silencieux. Plusieurs personnes ont remarqués ces zébrures sur mon bras, j'ai alors appris a travers des discussions que je n'étais pas le seul a être passé par ce tunnel. J'ai appris que lors de ma depression, ce n'était pas seulement mes yeux qui pleuraient, mais bien mon corps qui pleurait des larmes de sang. Jusqu'au jour où j'ai décidé d'en parler, a une personne qui m'est chère, cette personne a fort caractère ne m'aidais pas comme les autres mais eu sa propre manière d'aider. Cette personne me soutenait même lorsque je faisait le mauvais choix. Un jour, elle me demanda de lui promettre d'arrêter de faire pleurer mon corps. J'ai alors accepté, elle était alors satisfaite, puis mon corps de même. C'est alors que les cours reprirent et c'est lors d'une sieste en plein cours, qu'une personne constata que mon corps pleurait. Elle ne dit rien sur le moment et on en parla le soir, puis en face. J'ai aimé cette personne, je doutais de mes sentiments, c'est alors qu'a elle aussi j'ai promis de ne plus recommencer. J'ai toujours tenu mes promesses. Après avoir contacter un organisme, je voulais en avoir le coeur nette si j'étais en depression et, les symptômes étaient tous réunis. Il a alors fallu que j'en parler a mes parents, mais dans ce tunnel sombre, le courage s'étaient perdu et la culpabilité me rejoins en cours de route. J'ai alors enterré ce secret. C'est alors que l'envie d'aller plus loin me tenta, un soir, après des révisions chez un ami, je passais comme a mon habitude sur un pont. Le courage toujours perdu dans les limbes, et la depression me tennant la main est alors apparue et s'est stoppée. Elle ouvrit une porte sombre sans réel lumière, la mort. J'ai hésité a sauter, ce fut alors la première fois que je lacha la main a la depression. L'envie de se suicider revinre plusieurs fois, sans aller au bout. Puis un beau jour, j'apperçu pour ma premiere fois le bou de ce tunnel, ils m'attendaient tous, avec leur sourires resplendissant. C'est alors que la lumière fera disparaître la tristesse, la culpabilité, et la depression fut vaincue. Ce combat je ne l'ai pas mené seul, mais avec toutes ces petites choses qui font qu'on remonte chaque obstacle de plus en plus rapidement et facilement, le premier obstacle sera forcement une claque, le dernier sera une formalité. Si j'avais donc un conseil a adresser a des personnes qui se sentent d'humeur morose, allez voir les personnes qui vous aiment et parler en, pas forcement a des autorités supérieur, vos parents, mais plutot ceux qui vous connaissent sous toutes vos facecettes et à qui vous faites une confiance aveugle.

Coeur Brisé, Âme Fissurée  [•Autobiographie•]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant