Pour l'amour du cheikh ( Tome 1)

chapitre 25

- Il était en voyage d'affaires ici pour une semaine, tu te rappelles que tu ne m'as pas vue de la semaine ; j'étais avec lui.

- Mais tu es complètement inconsciente ma parole ? Et si les journalistes vous avez vu et prise en photo ? Je n'imagine même pas le scandale.

- Oh c'est bon on a fait attention ! Râla-t-elle agacé. Je ne veux pas de reproches de ta part.

Elle se leva pour quitter les lieux mais la voix désespéré de sa sœur la stoppa dans son élan.

- Reste s'il-te-plaît. Excuse moi je m'emporte un peu vite à cause des hormones.

Elle se reassit bien décidé à percé le mystère qui se cachait derrière cette histoire.

- Il m'a expliqué pourquoi il était parti sans dire un mot. Je croyais que j'avais encore des sentiments pour lui. Lâcha-t-elle comme une bombe.

- Tu avais ?

- Ce n'était qu'une illusion de jeunesse. Ont à parlé de tout et de rien, ont à rit comme de gamin et je crois que c'est lui qui m'a poussé à me remettre en question. J'ai failli retombée amoureuse de lui tu sais.

Elle se massa les tempes qui devint subitement douloureux.

Ça ne sentait pas bon cette histoire. Steven Carter était l'unique garçon pour qui sa sœur avait eu des sentiments. Elle était en troisième, comment elle avait su que sa sœur était amoureuse : elle était devenu gentil. Mais malheureusement pendant les vacances d'été, lui et sa famille était parti sans une explication.

Ça l'avais complétement brisé

Après cette expérience désastreuse, Daniela était sorti une toute autre personne.

Une vraie peste.

Une créature qui l'avait fait baver au lycée et c'était devenu pire avec l'histoire de Tyler.

- Tu ne dis rien ?!

Elle souffla après plusieurs secondes de réflexion.

- Sais t-il que tu es marié et reine d'un pays?

- Ne t'inquiete pas, lui aussi il l'est et puis, qui ne le sait pas. Je regrette de ne pas l'avoir revue avant ma racontre avec Rachid.

- Pourquoi tu me dis tout ça ? Tu es sensé me détester plus que tout au monde. Pourquoi maintenant Daniela ? Tu viens de te rappeler que j'étais là pour toi à une période de notre vie ? Que je suis ta sœur ?

- Je suis impardonnable je le sais. Je t'ai fait tellement de choses horribles ; à toi et à beaucoup de monde. Mais j'ai envie de changer...pour mon bébé.

Elle essuya une larme sur son visage.

- Le peu de temps que j'ai passé avec lui m'a fait réaliser que j'avais de la chance. Je t'ai toi: tu as toujours été là pour moi même quand j'étais horribles avec toi. Tu m'as toujours soutenu et encourager plus que nos parents. J'aimerais me réconcilier avec toi. J'aimerais que tout redeviennent comme avant. Comme quand ont n'était toutes petites et que l'on ne pouvait pas faire la différence entre nous. Je veux que tu redevienne ma moitié, mon double, mon sosie. Je t'en prie "petite sœur".

À cette énonciation, le cœur de Manuela se serra douloureusement en repensant à cette belle époque. La vie était...rose; aucun nuage sombre.

- Et tu crois que tes excuses effaceront tout ? Je ne sais même pas pourquoi tu me déteste. Qu'est-ce que je t'ai fait ? Demanda-t-elle les yeux embué de larmes.

- Je... je crois que je t'enviais.

Elle secoua la tête de gauche à droite et laissa libre cours à ses larmes.

- M'envié moi? Tu étais courageuse travailleuse et espiègle. C'est moi qui t'enviais. Tu étais mon idole. J'admirais ta façon de voir le monde, d'écrire j'ai toujours ton livre sur moi. Je voulais être comme toi.

- Et toi tu étais intelligente, douce et gentille. Tu traitait tout le monde bien et tout le monde t'aimais. Papa et maman aussi et je pense qu'il t'aimais plus que moi. J'étais toujours la méchante au yeux de tous le monde. Les garçons qui me plaisait t'aimait automatiquement. Tu avais toujours les mots justes pour réconforté qui que ce soit. Oui je t'enviais. J'ai même essayé d'être comme toi mais ça n'a pas marché.

Elle se coucha sur le lit et tourna sa tête vers le plafond.

- Peut importe le temps que ça me prendra j'aimerais que tu me pardonne. Je suis mauvaise mais au fond, je t'aime petite sœur, ça ne changera jamais. Pour ton neveu ou ta nièce qui grandit dans mon ventre promets moi d'essaye, j'en t'en prie.

Manuela glissa doucement sa main dans la sienne.

- Ont vas essayer de redevenir amis d'abord comme avant je te le promets. C'était dans le testament de papa, c'était son plus grand rêve.

- Ça et sa fameuse tarte aux poissons.

Elles se regardèrent en éclatant de rire.

- C'est la seule chose que papa n'a jamais réussi tu t'en souviens.

- Oh oui. C'était immonde.

- Carrément.

Daniela serra fortement sa main dans la sienne.

- Merci. Si je ne vous avais pas toi et Rachid, je serais devenu folle. J'ai aussi décider de changer pour lui. C'est le meilleur mari qu'une femme puisse rêvé. Il est si attentionné si patients. Je vais faire de mon mieux pour laver mon honneur et être digne de lui. Tout en espérant qu'un jour prochain il m'aime comme moi je l'aime à présent. Je folle de lui.

Manuela eu du mal à avaler cette révélation. La culpabilité s'empara d'elle. Sa sœur semblait sincères et décider à changer. Le destin cruelle les avaient fait tomber amoureuse du même homme.

Un vrai cataclysme.

Elle retira sa main de celle de sa moitié et quitta le lit.

- Je... je vais aller me coucher, j'ai un peu mal à la tête.

- Merci de m'avoir écouté et aussi tout ce que tu fais pour la santé de Mohamed. Je vais essayer de tout arranger pour que quand notre enfant naîtra à Rachid, moi et Mohamed nous soyons une famille unie.

Elle hocha difficilement la tête et degluti péniblement la salive.

- Je... J'y vais.