Banalité particulière

.Orphelin Fraternelle.

Il pleuvait dehors, j'entends encore les roues du car rouler sur les flacs, j'étais le dernier, assit sur le dernier siège, à côté de la fenêtre pour contempler les étoiles du soir qui me suivaient apparemment et qui illuminait d'une lumière blanche mes pupilles et qui s'y reflaitait.
"Direction Yinwa" disait une voix féminine dans tout le car annonçant le prochain arrêt qui était enfaite le dernier. Je pris mon petit sac à dos noir d'école et je me levais pour me diriger vers l'avant du car pour en sortir, remerciant en passant le conducteur du bus, en descendant, je me rendis compte que je n'avais pas de parapluie et que aucune protection n'était la pour me sauver, alors je me contentait de marcher sous ce déluge aqueux, qui, au fond, me faisait sentir un bien être, comme une liberté que je ne connais que à cette instant malheursement.

Les quelques lampadaires qui surpomblaient les routes, s'allumaient une par une, reflantant leur lumière sur les flacs se regroupant dans les creux des routes noirs. Je marchais, vers chez moi, avançant le plus lentement possible, regardant de l'autre côté de ce grillage fleurit d'une couleur violette, cachant derrière elle un paysage magnifique, surplombé de montagne et d'une verdure réconfortante.

Je voyais en face de moi notre vielle voiture, dans un état dès plus affreux, mais elle pouvait rouler, du moins elle essayait. Par réflexe, je regardait toujours dans notre petite boîte au lettre en bois faite par mon père avant qu'il soit parti. Elle était encore remplie, remplie de lettre dès plus repoussante, alors je les avais laisser dedans, ne voulant pas en prendre compte, surtout dans des conditions pareilles.

J'entrais dans notre petite maison entouré d'herbe comme un petit jardin qui donne à la route, et je vis dans le salon aucune source de vie, juste des lumières allumaient et des gouttes d'eau qui tombaient de mes cheveux et venait se loger dans le parquet en bois beige. J'entendais des bruits non loin de la pièce où je me trouvais, juste la bas, au fond du couloir, je m'y dirigeais,  vers cette porte entre ouverte et je l'ouvrir, je vis ma mère entrain d'essayer de nettoyer le plus possible un enfant.

Il avait les yeux marrons tout comme ces cheveux qui tombaient un peu sur ces yeux, était plus grand que moi de quelque centimètre seulement, cette enfant recouvert de boue était enfaite mon frère, il me ressemblait beaucoup, voir parfaitement.
Ma mère se retourna pour me voir et fit une affreuse tête à la vue de mon corps, totalement trempé par cette douce pluie, elle me prit et me déshabilla comme pour mon frère et elle nous asseya dans notre petite baignoire et alluma le robinet déclenchant une énorme chute d'eau qui submergea tout le navire et cela nous fit très rire. Mon frère et moi jouaient avec l'eau en tapant dedans créant de grande éclaboussure créant une guerre entre lui et moi qui se finissaient souvent par les cries de maman, trempée par les obus et ravage de cette bataille navale.

Nous dormions dans la même chambre, par manque de place, mais pour moi, cela était un avantage car cela me rapprochait de ma petite famille malgré les quelques meubles qui nous séparait le temps d'une nuit.
Je m'endormais toujours après avoir vue mon frère, étant le plus proche de moi, fermer les yeux et rejoindre ce fabuleux monde qu'on appel les rêves, le voir s'endormir me réconfortait et m'endormait par la suite, me retrouvant empli de bonheur.

Les jours passaient sous un soleil toujours aussi lumineux mais cela devait pertinemment s'arrêter car n'oublions pas que la vie mènera toujours vers la mort.

Ce jour là, il pleuvait, malheursement. C'est ce jour qui réussi à me faire détester cette météo. Je me levais de mon lit par contre cœur, ne voulant pas quitter la chaleur de ce dernier, me disant que je n'avais rien à faire car c'est le week end, alors pourquoi me lever ?
Après tant d'hésitation, je me levais enfin, me dirigeant vers le salon qui était la seul pièce éclairée de cette maison, en arrivant je voyais maman en pleure, la main et son front sur la porte d'entrée, serrant les dents de toute ses forces et ne faisait que quelques reniflements sourd.

Je m'approchais d'elle sans dire un mot, tirant doucement mes manches par timidité, toucheant doucement son bras pour qu'elle me porte un peu d'intention mais rien ne marchais, elle ne me regardais plus et a l'extérieur, je pouvais entendre le bruit d'un moteur, je suis sorti de la maison pour voir se qu'il se passait, voyant ma mère derrière moi s'assoir sur le canapé pour se calmer.

En sortant de chez moi, j'ai vue la chose qui changeant ma vie en horreur, un camion en face de chez moi, mon frère n'étant plus là, je n'avais mis que quelques temps à comprendre se qu'il se passait, le faite que mon frère disparaisse de ma vie et que ma mère perde la garde de ce dernier par manque d'argent.

La vie n'avait plus aucun sens, ayant q'un seul but désormais, retrouver un frère, quelqu'un  tout comme mon frère, sage et silencieux qui me protègerait de toute ses forces.

Mes prières ont été entendues et je l'ai sus le jour où j'ai vue ce garçon commettre l'irréparable.