ʀᴇᴀᴄᴛɪᴏɴ 148▓...

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ʀᴇᴀᴄᴛɪᴏɴ.148▓...

▪  ɪᴍᴀɢɪɴᴇ en 6 parties sur Ten, membre du groupe Nct▓

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Dᴏʟʟ

Ce soir là, je n'aurais jamais dû mettre un pied dehors

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Ce soir là, je n'aurais jamais dû mettre un pied dehors. J'aurai du resté dans ma chambre en silence, en me faisant oublier. Comme je sais si bien le faire.
C'est vrai, j'ai vécu peut être le meilleur moment de ma vie. Un semblant air de liberté soudain qui n'a peut être duré qu'un instant mais qui était une joie éternelle.

Mais je ne sais comment ou par qui mes parents l'ont appris.

En rentrant à la maison familiale sous leurs ordres après un coup de téléphone pour une "urgence", j'ai reçu la punition que je méritais.
Pour que je comprenne de ne plus jamais faire ça, que je retrouve ma place au fond du placard. 

Puis après ça je suis rentré à la "maison". J'y ai croisé Ten, flânant comme à son habitude.
J'avais les joues rouges, marqués de traces de main bien visibles, mes yeux retenaient de leur mieux les larmes qui étaient sur le point de se laisser glisser. Je n'arrivais même pas à tenir une expression neutre faisant croire que tout va bien ou que je ne suis qu'une poupée sans expression.

Me voyant comme ça, il n'a rien fait.
Sauf me lancer un regard froid accompagné de sourcils froncés puis passer à côté de moi comme si de rien n'était. Sûrement trop occuper à ne rien faire qu'à s'intéresser à mon cas.

Pourquoi suis-je la seule à me faire punir pour juste avoir mis un pied dehors, avoir goûté un instant à cette liberté que je désire tellement.
Lui sort tout le temps, invite ses amis chaque soir, fait des fêtes jusqu'à tard dans la nuit et on ne lui dit rien. Personne ne lui met de barrière, personne ne le reprend sur ce qu'il faut faire ou non.
Et juste un instant, juste une fois, j'aurai espéré recevoir une once d'aide de sa part.

Mais une poupée ne peut pas recevoir de pitié hein. Elle n'est qu'un jouet après tout.

Depuis cette épisode je n'ose à peine sortir de ma chambre, ayant l'impression que chacun de mes mouvements est sous surveillance et que chaque faux pas sera récompensé d'une punition.

━━━━━━━━

Ten.

Je me réveille soudainement en sursaut à l'entente d'un bruit strident.
Ça ressemblait à un cri.
Quelqu'un a crié ?
Ce serait elle ?

Encore dans les vapes, je m'étire pour atteindre la table basse et attraper mon portable posé dessus. J'allume l'écran - qui m'aveugle au passage- et y lis l'heure. Pas même trois heures de la matinée passé.

Je ne perd pas de temps et me lève rapidement de mon lit, attrapant une veste au passage puis me dirige presque en courant jusqu'à sa porte.

Arrivé devant celle ci, j'hésite un instant.
Est ce que je devrais rentrer ou non ?Après tout, ses problèmes ..Ne sont pas mes problèmes. Je devrais peut être faire comme si je n'avais rien entendu.

Sauf que je reçois vite une réponse lorsque un énorme bruit résonne soudainement de l'intérieur de la pièce. Je ne perd pas de temps et ouvre la porte apeuré par ce qu'il pourrait bien se passer.
Et le spectacle que je découvre derrière la porte m'oblige à ouvrir la bouche et les yeux grands ouverts, choqué et inquiet.

La fenêtre était grande ouverte et le vent s'amuser à faire danser férocement les rideaux, comme des fantômes livides énervés.

L'énorme bruit que je venais juste t'entendre était en faite le miroir accroché au mur qui avait finalement lâché prise et était venu s'éclater au sol dans un enorme fracas.
Des morceaux de verre étaient alors dispersés un peu partout dans la pièce, certains plus gros que d'autres.

Puis elle était là, assise à même le sol dans un coin, en boule, caché par l'ombre de la nuit. J'entendais quelques reniflements alors que son visage était caché entre ses bras et ses genoux. Ses cheveux  étaient entremêlés dans tous les sens, comme si des oiseaux avaient essayé de faire leur nid à l'intérieur ou qu'on avait voulu les arracher.

Sans laisser une seconde de plus passer, j'accours vers elle et la prend dans mes bras comme par réflexe.
Doucement je caresse son dos en lui répétant que tout va bien.
Puis je sens soudainement ses bras m'entourés la taille et sa tête se poser sur mon torse.

La voilà entrain de pleurer en pleine nuit dans une pièce semblant hanté.
C'est ..à cause de moi ?
Je l'avoue je n'ai pas été un enfant de coeur depuis notre rencontre alors que elle, elle n'avait jamais rien fait de mal. Je m'étais juste acharné comme un idiot sur une innocente.

À cause des morceaux de verre un peu partout sur le sol, sa chambre n'est plus vivable pour l'instant.

Je décide de la soulever doucement avec le peu de force que j'ai dans mes bras et la porter jusqu'à mon lit.
Elle est épuisé, la chose qu'elle a le plus besoin pour l'instant est de dormir. On verra le reste demain.

Avant de retourner dans le lit à mon tour je retourne à sa chambre pour fermer la fenêtre au dessus du bureau qui claque au rythme du vent.
Mais mes yeux restent soudainement bloquer sur un tas de feuilles posées délicatement sur le bureau.

Sur la première, je peux lire une date avant le début d'un long paragraphe. Celle ci date d'ailleurs de la semaine dernière. À peine.
Je décide de prendre le paquet de feuille et de retourner avec celui ci dans ma chambre.
Je m'installe à côté d'elle qui s'est finalement endormir calmement, les yeux encore rouges, dans le lit et allume la lampe de chevet pour ne pas la réveiller. J'attrape le groupement de feuilles et commence la lecture avec celle noté à la plus vieille photo.













La dernière feuille reposé sur le haut du tas, je regarde finalement la jeune femme endormi profondément sur le coussin à côté de moi.

Je n'aurai jamais pensé qu'elle se sentait comme ça.
Je n'aurai jamais pensé que ses parents étaient ainsi.
Je n'aurai jamais pensé qu'elle se trouvait si fausse.
Je n'aurai jamais pensé qu'elle manquait tellement de liberté.

Et moi je n'ai fais que empirer ses problèmes avec mon caractère d'idiot.

Je pose doucement mes lèvres sur sa joue rosé puis éteind la lumière avant de me plonger dans les draps à mon tour. Puis je la prend lentement dans mes bras et la blottis contre moi.

Excuse moi.
Excuse moi pour avoir été si froid alors que tu avais besoin de moi.
À partir de maintenant je prendrai soin de toi, comme tu le mérites.
Je vais te protéger pour que jamais tu ne te casses.. Ma jolie poupée.

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ᴇᴠɪʟ ϙᴜᴇᴇɴ ᴄᴏᴍɪɴɢ sᴏᴏɴ▓

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ᴇᴠɪʟ ϙᴜᴇᴇɴ ᴄᴏᴍɪɴɢ sᴏᴏɴ▓...

ULTIℳA❞NCTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant