LES SECRETS

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« Le pissenlit, c'est un peu comme la vie. Au printemps, il sym-bolise l'espoir du renouveau et nous porte. Mais son amertume nous rappelle combien la vie peut être dure parfois et qu'il vaut alors mieux bien l'assaisonner si on veut l'apprécier. »A boire et à manger - Guillaume Long

C'est la sonnette de la maison qui me tire du réveil ce matin. Je ne me suis pas rendu compte de m'être complètement endormie. Mon estomac crie famine tellement il a faim. J'avais besoin de sommeil pour m'être endormie aussi longtemps. Je me sens étrangement bien à cet instant. C'est certainement le fait de savoir que ma mère arrive aujourd'hui. Je suis tellement heureuse et impatiente de l'a revoir après tout ce temps. Nous n'avons jamais été séparer si longtemps. J'ai toujours été plutôt proche de ma mère.

Je me tire facilement de lit et file dans un premier temps à la salle de bain. Mon estomac patientera encore un petit peu avant de se combler. Une bonne douche me fera le plus grand bien. Je prends mon temps sous l'eau chaude. Je fais attention aux restes des hématomes sur mes côtes. En sortant de la douche, je reste à me contempler devant le grand miroir. J'ai l'impression de découvrir mon corps pour la première fois. J'ai la sensation de le voir changer. Instinctivement, je caresse mon ventre et me position de profil pour regarder de côté. Est-ce que mon ventre va beaucoup grossir ? Est-ce que ça se voit déjà ? Je regarde aussi mon visage, cerner et ridé par mes larmes de la veille. Je crois que mon corps et vider de larmes avant longtemps. Tout à coup, je repense à Owen et son départ. Je n'ai eu aucun message, aucunes nouvelles de sa part. Instantanément, je suis à nouveau triste. Une fois un minimum de soin apporter à ma mine, un bon et long brossage de dents et une queue de cheval fait rapidement dans mes cheveux je descends à l'étage pour m'alimenter comme un ogre.

—SURPRISE !!!!

C'est un sursaut que je fais après ce cri en commun provenant de mes proches, Arielle, Julian et ma mère sont dans le salon. Je cours précipitamment dans les bras de ma mère.

—Maman, vous êtes déjà là ? Mais comment ça se fait ?

—On ne voulait pas réveiller la belle au bois dormant que tu étais. Ironise Arielle.

—Tes amis m'ont prévenu que tu étais fatiguée et n'ont pas préférer te réveiller. Ils sont donc venus me chercher une fois mon appel d'arriver reçu. Ajoute ma mère. Tu as l'air d'aller mieux. Je vais te préparer à manger. Autant que je me sentes utile dans cette maison. C'est bien grand et très beau en tout cas, encore plus joli que les photos.

Je remercie chaleureusement mon amie et conduis ma précieuse petite maman à la cuisine. Cette fois-ci c'est véridique elle m'avait abondamment manqué.

—Je pourrai tout avaler à tel point j'ai faim. Dis-je avec le sourire. Je suis contente que tu sois ici maman. J'espère que tu as fait bon voyage ?

—C'était super ! Les hôtesses étaient très sympathiques et j'avais un passager de vol très aimables également. Un couple de retraité qui faisait le voyage pour passer les vacances au soleil et à l'américaine. Ils m'ont fait beaucoup rire et ont pas hésités à tout réaliser pour me changer les idées. Cela dit, j'en avais bien besoin.

Je me prépare mon délicieux cappuccino tant attendu et nous papotons avec Arielle et ma mère. Elle me raconte les âneries et anecdotes du couple de retraités de l'avion. Cela me fait rire jusqu'à avoir des crampes au ventre et aux joues. Cette sensation me fait tellement de bien. Il est vrai que j'avais moi aussi, besoin de me changer les idées. Ensuite, après une bonne heure et demie à manger et boire notre petit déjeuner, j'invite ma mère à monter ses affaires dans la chambre d'amie pour qu'elle se mette à l'aise. Je veux tant lui annoncer la nouvelle. Je ne veux pas le garder pour nous. Elle a le droit de le savoir. Après tout, le plus dur est passer. Owen est avisé, le reste me fait moins peur. Je regarde sans cesse mon téléphone pour avoir des nouvelles de Owen, sans jamais tenter de faire le premier pas. Je ne veux surtout pas passer pour quelqu'un de faible. Je lui laisserai le temps qu'il faudra, l'éternité s'il le faut, même si c'est compliqué.