Prologue

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Celà faisait une éternité que j'attendais. Les souvenirs venaient pour accentuer ma douleur. Les images défilaient. Toute ma vie défilaient aux côtés de ma mère. Mes anniversaires, les vacances au bord de l'océan, les câlins, les chagrins... Tout passait si vite.

Et aujourd'hui, je suis dans une salle d'attente à me demander si la personne à qui je dois tout fait encore partie de ce monde. Cette attente interminable me tue. Fixant le mur devant moi, j'attend. Encore et encore. Les personnes autours de moi sont flous. Je n'entend rien. J'imagine ma mère, rayonnante de santé courir vers moi et me serrer dans ses bras pour me protêger.

Mais c'est le médecin qui apparut du bout du couloir, le visage sombre. En le voyant, j'aurais du m'effondrer mais je tenais bon, je m'accrochais à l'idée de la revoir. Je pris toute ma peine pour me lever et rejoindre le médecin.

- Vous êtes Mlle. Anderson ? demanda le médecin

- Est ce qu'elle va bien, m'écriai-je presque en ignorant sa question.

Quelque patients dans la salle de retournèrent vers nous en laissant un silence pesant.

Le médecin me regardait avec son regard impassible. Dis moi qu'elle va bien!

Allez !

Elle va bien ?

- Est ce qu'elle va bien, répétai-je encore, au bord de l'hystérie.

- Je suis désolés.. dit-il enfin.

Un grand trou apparut entre lui et moi. Non!

Sa doit être un poisson de novembre, comme disait toujours ma mère.

C'est impossible, elle ne peut pas être partit. Pas comme sa. Pas si vite. La seule personne qui comptait pour moi m'a abandonné. Les larmes me montèrent au yeux. Je ne pouvais plus bouger. Le vide, je le sentis, cette solitude m'envelopa soudainement.

- Son coeur a laché avant que nous l'opérons.

Tel fut la dernière chose que j'entendis avant de m'éffondrer, inconsciente.

Je m'appelle Emma Anderson et j'ai perdu ma mère à l'âge de treize ans.
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Je tente ma première fiction !

Je sais que les débuts vont droits dans le cliché du " Bad Boy " et que certains ne vont pas s'en empêcher de le rappeler.

Mais pour moi, un cliché n'est pas mortel et c'est sa qui donne un peu de rêve à l'histoire.

Et j'adore totalement ce cliché qui me rend accros à l'histoire.

D'ailleurs, je vais m'en détacher petit à petit et je pense que le cliché m'était indispensable pour la suite, qui sera pleine de surprises auquel vous ne vous attendez sûrement pas.

Je ne vais pas en dire plus, mais je tiens à préciser de ne pas faire attention à mes débuts " enfantin " qui sont bourrer de fautes dont je n'ai pas encore eu le temps de modifier.

Sur ce, je vous fait pleins de bisous !!!! Car, honnêtement, je vous félicite d'avoir lu jusqu'ici !

Mystic

Le crime d'aimerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant