Chapitre 7

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Pierre- On va devoir augmenter les médicaments.
Moi- Pour combien?
Pierre- Cinq médicaments, deux fois par jour.
Ma mère- Sérieusement?
Pierre- J'en ai bien peur. Je vous donne la prescription et on se revoit dans deux semaines.
Ma mère- Merci.
Nous étions à peine sortit du bureau que ma mère sacrait en disant que j'en avais trop et que ça coutait trop cher.
Moi- J'en ai besoin maman, ce n'est pas de sa faute, ni la mienne.
Ma mère- Je sais.
Moi- Ne sois pas triste, je suis sûre que ça m'aidera à rester plus longtemps en vie.
Ma mère- C'est surtout la chimiothérapie qui aiderait.
Moi- Nous en avons déjà discuter et je ne suis pas revenue sur ma décision.
Ma mère- Je sais mais... Tu me fais tellement de mal ma fille. Je t'aime tellement, si tu savais.
Moi- Je t'aime aussi mais je refuse de passer mes derniers mois clouée au lit. Je veux les vivre.
Ma mère- D'accord mais tu sais que tu ne resteras pas éternellement forte et saine.
Moi- Je sais.
Nous nous rendons à la maison où je parti directement dans ma chambre. J'appelle Lucas.
*Conversation téléphonique*
Lucas- Allo?
Moi- Allo.
Lucas- Erika? Qu'est-ce qui ne va pas?
Moi- Juste... Je sens que je meurs doucement mais je ne veux pas. Rien ne va plus. Tu vois, rien n'est beau. J'ai juste... Hâte que tout ça soit terminer.
Lucas- Ne dit pas ça.
Moi- J'ai hâte que l'école recommence pour te voir.
Lucas- Moi aussi.
"ERIKA,VIENS MANGER!"
Moi- Bon, je dois y allez. Bisou.
Lucas- Bisou.
*Fin de la conversation*
Nous sommes en congé depuis une semaine, donc se sera bientôt Noël. Dans le genre trois jours. Mais je n'ai pas le cœur à fêter. Il me reste environ sept mois à vivre. Et avec Lucas... C'est compliquer. Il m'aime, je l'aime, mais je ne veux pas m'engager pour faire plus de mal au gens. Même si avec Lucas, il est trop tard.
Quelque jour plus tard, Noël arriva. Helena me réveilla se matin-là. Nous courrons vers le sapin où nous attende une tonne de cadeau.
Ma mère- Ouvre celui-là Erika!
J'ouvre le cadeau rectangulaire et mince. C'est une photo de moi et Lucas au Parc. C'était un passant qui l'avait prise. Lucas l'avait encadrer et avait écrit dans le bas: "Je t'aimerai même quand la mort nous séparera."
J'en pleurais. Je ne pouvais pas croire qu'il avait fait ça pour moi. Je l'aime mon Lucas. Même si la mort nous séparera dans quelque mois seulement, il n'y a rien a faire. Je l'aime quand même.

Journal d'une condamnéeWhere stories live. Discover now