Pris sur les barricades ,Florent a été condamné au bagne de Cayenne. Il s'en évade retourne à Paris, aux Halles, où il espère se cacher et revoir son frère. Ce dernier, un gros charcutier, a épousé la belle Lisa. Le couple lui procure une place d'inspecteur aux Halles et essaie de l'engraisser. Mais Florent, au pied des montagnes de viande, de légumes et de beurre, reste maigre. Il n'a faim que de justice. Généreux, tendre, persuadé que l'homme est bon et honnête, il rêve de politique et veut changer la société du Second Empire. Lisa prend peur, son argent est en dangers! Les bien nourris feront taire les affamés.
Bonsoir moussaillons! J'espère que vous êtes aujourd'hui prêts à bâfrer, à vous remplir la bedaine de victuailles et à boire jusqu'à plus soif car nous nous attaquons aujourd'hui aux fameuses mais non moins disparues Halles de Paris!. J'entends par là qu'elles n'existent plus. Qu'elles sont finies. Plus là. Arrêtées.
Mais qu'à cela ne tienne! Notre grand ami à tous, le grand, le fameux mais non moins disparu Émile Zola, à l'aide de sa plume aiguisée de naturaliste, nous en a spécialement livré une description plus que fidèle! (enfin c'est ce que raconte la préface parce que j'étais personnellement très peu sur place pour le constater moi-même)
Et vous aurez beau me dire, Jean-Hédmond de la Guimonière que vous êtes, que c'est un peu le principe du naturalisme, je vous demanderai premièrement de sortir de chez moi et deuxièmement d'aller vous faire foutre parce que de une il est approximativement tard et que j'étais à l'instant tout seul dans ma chambre ce qui me fait me poser de sérieuses questions quant aux moyens que vous avez utilisé pour vous retrouver ici et de deux parce que tout le monde ne se souvient pas autant de ses cours de seconde que l'élève à fortiori brillant que je suis.
Le naturalisme est donc un courant artistique apparu durant la deuxième moitié du 19e siècle. Plus ou moins dérivé du réalisme, il tient à fournir une description riche, précise et objective de la réalité, tout en n'oubliant pas au passage de souvent en profiter pour dénoncer les injustices de la société, et à plus forte raison dans le cas de Zola. Ainsi, avec le réalisme, le naturalisme est bel et bien l'un des premiers mouvement littéraire à véritablement s'intéresser aux classes moyennes et populaires comme à la petite bourgeoisie, ce qui aura valu aux têtes de file du naturalisme, dont notamment notre cher Mimile dis-donc quel hasard on dirait presque que c'est fait exprès, d'être gratifié de caricatures pour le moins triviales à base de plumes plongées dans de la matière fécale si j'ose dire. Et je viens d'oser le dire donc c'était inutile comme tournure de phrase. Enfin, j'espère que ça vous fait plus ou moins réaliser l'état d'esprit dans lequel baignait la littérature française à l'époque.
D'ailleurs maintenant que j'y pense ça explique sans doute en partie pourquoi j'ai autant d'affection pour Zola, c'est-à-dire que dans toutes les photos qu'on a de lui, il est de un extrêmement bg et de deux a une barbe d'une qualité tout à fait soyeuse qui lui fait gagner deux point de charisme en plus de lui donner un air de gros ours un peu ronchon sur les bords, bref, pas le type de bonhomme à se battre pour que les classes populaire aient enfin accès à un peu de reconnaissance et de visibilité (note à soi-même: éviter à tout prix les rapprochements douteux entre le besoin de reconnaissance des minorités actuelles et celui légitime des milliers de personnes qui trimaient tous les jours pour permettre aux petits bourges de manger du homard le midi. Penser également à utiliser un habile subterfuge pour faire remarquer aux personnes outrées par ma dernière remarque que si elles souhaitent vraiment de la visibilité, elles devraient commencer par en créer elle-même avant de venir demander aux réalisateurs d'inclure des personnages non binaires se considérant comme des loutres de mer dans leurs films). Et c'est justement disais-je, avant d'être interrompu par une aparté intempestive, ce décalage qui m'a autant séduit (et ne voyez pas là de référence aux relations ambiguës que j'entretiens avec les auteurs morts), rendez-vous compte, ce gars-là était complètement prêts à se faire trainer dans la boue par les médias tant que ça lui permettait de faire passer son message, et ça, c'est ce que j'appelle de l'héroïsme et du dévouement.
