La cité des Livres qui Rêvent - Critique aux fraises #2

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"Ici commence l'histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j'ai atteint l'Orm. Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage. (...)
Oui, je parle d'un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d'empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter de me lire, de mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire doit me suivre jusqu'au prochain paragraphe. (...)
Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s'agit bien d'un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des livres qui rêvent."

Le récit fantastique, onirique et horrifique d'Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l'auteur du manuscrit "parfait".

Approchez-vous amis aventuriers, car nous partons en direction de la cité des fraises qui rêvent, fameuse rubrique présentant à peu près 0.65 fois par année bissextile un livre qu'un hipster attardé (enfin selon www.testezvotreQIfdp.com) a aimé ou non, et si vous êtes un minimum intelligent (ce dont je doute fortement puisque vous trainez sur WattPad au lieu de ranger l'argenterie de votre tata Micheline), vous, chers lecteurs avisés, aurez déjà deviné le thème de ce numéro; La cité des Livres qui Rêvent.

La couverture

Alors, la couverture, mmh, comment dire... C'est d'la mouise (J'ai censuré ce mot parce que ma Maman pourrait potentiellement tomber sur cette critique :'( ), allez salut! (INSERER UN GENERIQUE ICI) 

"-Mais enfin CoctailFraise, tu n'as pas de générique."

Tu sais, petit personnage sans avenir, je pourrais t'intimer de te taire ou te menacer de ne plus jamais revenir dans les prochains numéros de cette rubrique, ce qui, au passage, va sûrement arriver mais OH MON DIEU LE NIVEAU DE BLAGUE PERIMEE DANS CETTE CRITIQUE A DEPASSE LE SEUIL CRITIQUE (C'est drôle parce qu'il y a deux fois le mot critique)

Boom. 

Bon, c'est vrai que la couverture paye pas de mine (et je la soupçonne fortement d'être la cause de sa popularité toute relative en dehors des terres du Rhin (Je parle de l'Allemagne pour les deux du fonds qui suivent rien (parenthèseception)), mais apparemment, une amie qui se reconnaîtra (Chô patato) m'a dit que l'effet argenté brillant présent dessus (Mais que vous ne voyez pas pauvres que vous êtes boubouh snif) rend plutôt bien, donc disons que ça sauve le navire.

Le Livre:

Ce livre est... sympa, même, très sympa. Un peu prétentieux par moment, oui, mais c'est justifié par le caractère du personnage centrale qui écrit sa propre histoire, mais surtout, original et surprenant à chaque instant où on en apprend un peu plus sur ce monde créé de toutes pièces ou se déroule cette histoire. 

Donc, si vous avez lu le résumé ci-dessus (Ce dont je me doute bien que non parce que personne  le fait (Manifeste-toi dans les commentaire si toi aussi tu l'as fait et deviens ainsi un membre de la Teamrésumé et reçoit un pins en forme de fraise! (Non en vrai le faites pas ça coûte cher ces trucs (Parenthèseception)))), vous savez d'ors et déjà que ce livre narre l'histoire de d'Hildegunst Tayllemith... Taillemyth... Non, tayllmyth... Bon, on va l'appeler Flammy hein et Ah! On me dit à l'oreillette que c'est raciste envers la race des dragons, ce à quoi je répond "monsieur le technicien" que je m'en... Non, c'est vrai que c'est pas super sympa, faisons donc une blague pour détendre l'atmosphère: Pourquoi les dragons ne cassent-ils jamais leurs téléphones? Parce qu'ils ont des dragonnes! Muha! 

"-De un c'était très nul et de deux c'était une exposition très maladroite, car la vérité, c'est que ce petit freluquet n'a pas d'oreillette et que par conséquent... " 

ROH MAIS J'AVAIS DIT QUE T'ALLAIS DEGAGER TOI!

Oui, donc, avant de m'interrompre, j'expliquais que le héros était un dragon, mais pas un dragon stéréotypé qui a des zolis écailles et qui crache du feu (Un peu de respect pour les minorités Tata Micheline), mais juste un dragon... tout ce qu'il y a de plus humain, et même si je comprends que le fait d'avoir un personnage non-humain comme héros puisse en rebuter plus d'un (Bande de spécistes), moi, je l'ai beaucoup beaucoup aimé, même si c'est pas mon préféré parce que mon préféré c'est CENSURE ANTI-SPOILER, il est tellement classe, cool, ténébreux, et tellement beau! (Ah oui j'ai oublié de le préciser, le livre est illustré, c'est un parti pris assez audacieux puisque que c'est l'auteur lui même qui a dessiné mais franchement pas désagréable).

Toutefois, il reste intéressant par son incapacité à se défendre, ce qui rajoute pas mal de tension dans certains passages. Et tant que je parle de ses qualités, je suis bien obligé de le faire pour son plus gros point fort: l'auteur a de l'imagination a revendre, beaucoup d'imagination, attendez, vous avez pas compris, ENORMEMENT D'IMAGINATION (Screamer textuel), tenez, prenez les catacombes de Bouquinbourg par exemple, je n'irai pas jusqu'à dire qu'elles sont criantes de vérité, mais il s'en dégage quelque chose de vraiment vivant et cohérent pour un lieu imaginaire et fantastique qui rend cet endroit autant fascinant comme glaçant, si bien qu'on est maintenus dans le récit tout au long des mésaventures d'Hildegun... de Flammy donc. 

Que dire de plus, les personnages sont à l'image du décor, bien écrits et sympa à voir (Sauf les chasseurs de livres mais ça c'est fait exprès je crois), l'histoire est très correcte et offre quelques rebondissements sympas, mais surtout le Roi des CENSURE ANTI-SPOILER quoi, il est trop cool, je veux me marier avec lui :'(. 

Bon, par contre, aussi bien qu'il puisse être, il n'est pas dispensé de tous défaut. Par exemple, j'ai trouvé certains passage de poésie intra-diégiétique (Ca veut dire que VA CHERCHER SUR INTERNET) un peu hésitant. Et puis y'a un peu d'auto-cirage de pompes dans le livre, mais je vous laisse découvrir ça par vous-mêmes surtout que ça n'entache rien au plaisir qu'on éprouve à se plonger dans ce gloubi-boulga d'idées brillantes (Et hop, trois mots composé en un paragraphe, ce fourmillement d'aventure et que tout être normalement constitué s'intéressant un tant soit peu à la littérature jeunesse se doit de lire, ce véritable nid à inspiration pour nous tous Wattpadiens (Ouais j'invente des mots kesstuvafaire), bref, cet excellent livre (Notion un peu trop rare à mon goût). 

Les Critiques aux FraisesWhere stories live. Discover now