LE DEBUT

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Je me présente, je m'appelle Morgane, mais je déteste ce prénom mixte alors j'ai pour surnom Mow. Je suis une âme très sensible avec le cœur effleurée dès choses de la vie, née en 1991 le 27 juin un jour d'été. À l'heure où j'écris, j'ai actuellement 28 ans et 8 mois quand j'entame cette première page. Je suis une jeune maman douce et heureuse de deux enfants qui se prénomme Mathéo et Eléanore, ils sont ma plus belle bataille, tout en étions l'heureuse épouse depuis 7 ans de Stanislas qui est la passion de mon cœur. Le premier amour avec un grand A où le bonheur bat de ses propres ailes.

Aujourd'hui j'écris à la plume de mon cœur à encre noircies j'ébauches ces mots, ces lignes comme un dernier cri. J'extériorise depuis toujours en silence ma souffrance, mon désespoir, mes angoisses, de toutes ces choses que je ne peux pas dire à haute voix, celle où que j'ai perdu tout mon propre sang-froid. Mon petit cœur échiné a besoin de s'exprimer, même s'il est tâché, froissé, meurtri à tout jamais.

Cette haine, cette peine, s'imbibent une à une violemment dans mes veines tel un gros coup de poignard dans la chair jusqu'à en briser mes propres ailes. Je n'aurais jamais cru brûler autant intérieurement comme cette maison, la nôtre, celle où les flammes elles, ont brûlés dans tous les sens et ont tout dévastées en une seule fraction de seconde sur son passage et pourtant je ressens en moi cette horrible sensation, un climat tout chaud à l'intérieur de moi.

Février 2019

Il y a de forts sanglots qui me font sursauter comme des battements de cœur saccadés. Je me sens tout à coup effrayée, avec une sensation de mal être. Je tremble mais je n'arrive plus à bouger, ni lèvres ni cils, ni plus rien du tout. Je suis incapable d'agiter l'un de mes orteils ou de pousser le moindre cri, comme si ma bouche était cousue et que j'étouffais dans mon propre mal-être. Mon sang se glace.

Je suis enfermée dans un corps inerte qui ne répond plus à mes attentes, je reste paralysée pour toujours sans pouvoir faire le moindre geste. Comme si je me noyais au fin fond de l'eau, et que je ne pouvais plus du tout remonter à la surface. Je ressens à ce moment, des sueurs froides, qui coulent le long de mon front, je me rends compte à quel point, je suis en train de vivre un horrible cauchemar, celui, de ma propre vie où que je n'arrive plus à me réveiller sans pouvoir en ressortir vivante, pourtant, je me prends cette triste réalité qui frappe, fortement à un gros coup de poing en plein visage.

Je ne comprends plus du tout ce qu'il ce passe, je n'ai plus la notion du temps, ni celle de l'heure qui s'écoule, celle qui s'est arrêtée comme celle à la fréquence de mon cœur. Je n'ai sûrement pas envie de le savoir, car cette vie n'est plus du tout la mienne. Maintenant, je suis perdue, brisée comme se brise un verre de cristal sur le carrelage. Je voudrais entre mes mains moites, une machine, celle à remonter le passé, celui d'hier, pour pouvoir reculer ma vie d'une date, d'une heure, voir d'un simple jours précis pour limiter les dégâts qui s'incruste en moi mais je sais que ce n'est pas possible car tout ça est bien réel.

Et du haut de mon appartement situé au troisième étage le nouveau lieu au numéro 11, j'entends le bruit du ciel qui pleure comme ruisselle mon cœur, flic, flac, floc la pluie clapote contre la fenêtre de la cuisine sans qu'il n'y ai de soleil qui me reflète à la peau. Tout est sombre et monotone à la fois.

J'enroule l'une de mes mèches de cheveux clair entre mes doigts. Mes lèvres sont parfumées d'une forte odeur de nicotine, ainsi que de caféine, celle de mon café chaud, celui avec, son petit nuage de lait, cette couleur blanche qui me rappel tellement de choses, ça m'éveille un peu plus de mon état lapider, il n'y a plus que ça que je peux avaler, je n'ai pas faim, j'ai tellement mal, mal de douleur à m'en tordre le ventre et à en avoir la nausée, je me force, je me ressaisis pour pouvoir tenir le coup, je me donne de la peine mais je n'y arrive pas. Je craque de plus en plus. Je fus fusillé, blessé plus que jamais.

Je ne brûle pasWhere stories live. Discover now