Le destin peu commun des Frères Black

Chapitre 40

Environ une semaine plus tard, Sirius allait beaucoup mieux, comme avant son malaise en fait. Du coup, Regulus retourna habiter à Poudlard. Ça ne l'aurait pas dérangé de rester mais il comprenait aussi que son frère avait besoin de repos et que par conséquent, il devait le laisser respirer un petit peu.

Quelques jours après que Regulus soit repartis à Poudlard, le médecin vint voir Sirius pour discuter avec lui.

– Bonjour Sirius, comment vas-tu ?

– Aussi bien qu'il est possible d'aller Monsieur. Répondit Sirius.

– Si je suis venu te voir aujourd'hui, c'est que je doit te parler de plusieurs choses.

– Je me doute bien que vous n'êtes pas venu juste pour parler du temps qu'il fait. Fit Sirius.

– En effet.

– Je vous écoute dans ce cas là.

– Et bien à ce stade de ta maladie et suite à l'incident d'il y a quelques semaines, deux choix s'offrent à toi.

– Quels sont-ils ?

– Soit nous continuons le traitement avec certains risques, soit nous faisons une pause dans le traitement pour laisser à ton corps le temps de se remettre et nous reprenons plus tard, dans un ou deux mois. Bien entendu, la deuxième solution implique une immobilisation plus longue que prévue.

– On continue. Dit Sirius, sans hésiter.

– Une seconde Sirius, tu ne m'a pas laisser terminer. Il y a des risques si nous continuons maintenant.

– Et quels sont ces risques ?

– Des malaises et des rejets aussi violents que celui que tu as fait il y a quelques semaine ou encore plus violent.

– Je m'en fiche. On continue.

– Sirius, comprend bien que ces crises mettent ta vie en danger et qu'il nous est impossible de les prévenir ou de les contrer. De plus, elles fatiguent énormément ton organisme qui risquerait de céder si la crise est trop importante. Si nous faisons une pause dans le traitement, il n'y aura plus aucuns risques.

– Je veux continuer. Répéta Sirius.

– Réfléchis bien Sirius. Un ou deux mois de plus ne sont pas très cher payés contre une vie, tu ne crois pas ?

– Peut-être, mais je sais que je ne supporterais pas deux mois de plus. Je me connais Monsieur, je sais que je ne le supporterai jamais même avec le soutient de Regulus, Remus, James et Lily. Donc je vous le répète, je veux continuer ce traitement, peut importe les risques que j'encours.

– Tu n'es pas obligé de nous donner une réponse maintenant.

– Mais décision est déjà prise.

– Tu devrais en parler avec tes parents avant de...

– Mes parents ? Le coupa Sirius. Mes parents préféreraient me voir mort. Pour eux, s'il y a une solution qui me fait mourir le plus vite possible, c'est celles là qu'ils choisiront.

– Je pense que tu exagères un peu. Peut-être que tes parents ne t'aiment pas mais...

– Je suis certain de ce que je dit Monsieur. Vous savez aussi que mon frère, Regulus, est paraplégique il me semble non ?

– Oui, quel est le rapport ? S'étonna le médecin.

– Nos parents nous on déshérité. Lui parce qu'il est handicapé et moi parce que je suis malade. Je pense qu'il ne vous en faut pas plus pour être convaincu que nos parents nous déteste et préféreraient nous voir morts. Croyez-moi.