01.

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Un amour peut durer toute la vie.

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— Non, non ! Crie l'enfant à peine âgé de trois ans.

C'est tout ce que l'enfant sait prononcer. Non. En recevant une gifle, l'enfant a les larmes aux yeux alors que son oncle rondouillard le regarde avec mépris.

— Cela t'apprendra à toucher à mon fils.

Le corps couvert de blessure, l'enfant est pousser par cet horrible personne et gît à présent sur le sol du placard sous l'escalier. Lorsque la porte claque, Harry éclate en sanglot, faisant tressaillir son corps d'enfant. Il ce demande pourquoi il vit tout cela. Il ne veut plus avoir affaire à ses personnes monstrueuses.

Tandis que le petit commence à fermer les yeux, de petits bruits l'empêche de réellement s'endormir. Cherchant d'où viennent ses bruits, Harry découvre qu'ils proviennent des petites araignées accrochées dans les creux des marches. En se redressant difficilement, il tend l'oreille et un petit murmure lui parviens alors.

— Enfant... aider... manger... homme.

Alors que Harry observe les araignées dansées devant lui, il fronce les sourcils. Qu'est-ce qu'elle lui veulent ? Ses petits compagnons de chambre ont toujours été les seuls à compatir du sort de l'enfant. Ces petites araignées produisent grâce à leurs toiles, un cocon parfait pour le petit corps de l'enfant. Couvrant les bras et les jambes du petit, celui-ci laisse ses seuls amies le protéger de ce monde terrifiant. Les yeux se fermant avec lenteur, Harry soupire d'aise lorsqu'il ressent une magie émanant de cette douce couverture. Un sourire fin aux lèvres, il s'endort.

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— Garçon ! Donne à manger à Dudley ! Gronde la voix brutal de Vernon.

D'un sursaut, Harry s'exécute malgré ses mains tremblante, prononçant un "Oui oncle Vernon" trop bas pour être entendu. Cela ne plaît pas à cet homme qui tape du poing sur la table, faisant trembler la vaisselle et renverser un verre remplis d'eau. Prenant l'assiette remplie de bonne nourriture à deux mains, Harry se dirige rapidement vers Dudley qui se trouve avachi dans le canapé, regardant la télévision.

— S'il te plaît Dudley.

En posant l'assiette sur une petite table proche de son gros cousin, Harry n'attend pas de remerciement. Il se dépêche de terminer de cuire les saucisses sous l'œil pincé de tante Pétunia.

— Dépêche toi, Harry.
— Oui tante Pétunia.

Une fois les saucisses cuites, Harry les déposent sur une assiette propre pour que les deux adultes de la maison se servent.

— Va-t'en garçon.

Sous cette ordre, Harry décampe aussi vite qu'il est arriver. Il préfère largement son placard à cet atmosphère étouffante de la salle à manger. Retrouvant les dizaines d'araignées qui jouent entre elles, Harry les écoutes parler sans dire un mot. Du haut de ses six ans, Harry Potter parle avec ses amies les araignées, comme si elles font partie de sa famille. Plusieurs fois, celles-ci manquent de mourir à cause des insecticides que tante Pétunia asperge partout dans la maison. Les araignées, petites comme grosses, se protègent grâce aux vêtements amples de Harry. Créant ainsi une maison réconfortante pour ses petites arachides.

— Harry.. Harry, lancent les araignées joyeuses, accueillant l'hôte du placard.

L'une d'entre elles s'approche de l'enfant, se posant sur son épaule afin de lui chuchoter quelques mots à l'oreille.

— Ils ne t'ont pas blessé ?
— Non, tout vas bien, murmure-t-il.
— Tu sais Harry, il faudra que tu partes un jour.

Harry soupire faiblement avant de ramener ses jambes contre son torse. Il veux partir, mais où ? Comme si elles ont entendue les paroles dans son esprit, les araignées parlent vigoureusement, entremêlant leurs paroles.

— Calmez-vous, dis l'enfant accompagnant de gestes pour les faire taire, je ne comprends pas.
— Il y a une forêt en Écosse, annonce l'araignée posée sur son épaule. Il y a toute une colonie, je suis sûr qu'ils pourront t'aider ! Puis nous pourrons venir avec toi et te protéger.
— Comment je fais pour y aller ?

Un petit "je ne sais pas" s'élève dans la pièce, faisant soupirer l'enfant qui décide de s'allonger sur son matelas troué. La pièce est à la taille du gosse, il peut aisément étendre ses jambes tant il est petit.

— Je n'aime pas cet endroit, avoue l'enfant à ses amies.

Écoutant en silence les chuchotements qui règne dans l'habitacle, Harry ferme les yeux, bercé par l'atmosphère tendre des arachnides. Il aime être en leurs compagnie, pourtant, il souhaite partir de cet endroit angoissant qu'est la maison du Privet Drive.

— Harry ! Beugle la voix de Vernon.

Harry se redresse vivement, faisant tomber la petite araignée posée sur le corps de l'enfant. En sortant de son placard, il se dirige vers la salle à manger, prêt à débarrasser la table. C'est en effet ce qu'il faut faire, alors que la famille s'installe sur le canapé familiale. Essayant de ne pas faire trop de bruit, il débarrasse en silence. C'est l'heure du feuilleton, intéressant pour les parents, ennuyant pour Dudley. En prenant un torchon, Harry entreprend de faire la vaisselle alors que son corps est trop petit pour atteindre le fond de l'évier.

Il lui as fallut un temps conséquent pour finir sa besogne. Lorsqu'il termine de laver la table, Harry tente de s'éclipser à nouveau dans son placard. Alors qu'un cris aigu retentit dans le salon. C'est tante Pétunia, elle a aperçue une araignée au plafond. Vernon n'hésite pas une seule seconde et tente d'atteindre cette monstruosité pour la tuer. Apeurer pour l'araignée aussi grande qu'une main, Harry lui fais des signes auxquelles celle-ci lui répond. Elle viens de sauter au plus grand malheur de la famille. Alors que l'araignée tombe à terre, Vernon tente le tout pour le tout en essayant de l'écraser mais celle-ci fût plus rapide et se dirige vers le survivant.

— Tue-là garçon !

Harry ne bouge pas, trop terrorisé entre le fait de devoir tuer une amie ou désobéir à Vernon. Son choix est vite fait, laissant l'araignée se glisser dans son pantalon. Voyant le visage de Vernon viré au rouge, Harry se sauve afin de s'enfermer dans son placard. Une pluie de coups et d'insultes s'en suit pour l'enfant sous les yeux de ses amies, impuissante. Ce jour là, Harry se promet de sauver toute arachnides qu'il trouvait, et ce malgré tout les coups qu'il peut recevoir.

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Premier chapitre le 01/05/2020

Modification du chapitre 1 le 08/04/2022

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