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Cela fait maintenant six mois que Thérèse a déménagé. Avec Fabien ils sont toujours en contacte, ils s'appellent régulièrement et même si Thérèse ne veut pas qu'on vienne lui rendre visite, elle manque à tout le monde ici.

- Chéri, au lieu de rêvasser aide moi avec ce carton, il pèse une tonne...

Sortant de mes pensés je me précipite vers Fabien et lui donne un coup de main. Depuis deux jours on est en plein déménagement, on a décidé de s'installer ensemble et ayant quitté mon studio pour une maison plus grande, c'est mon chéri qui me rejoint désormais.

- C'était le dernier carton, je ne suis pas triste d'en voir la fin...
- C'est clair, cet après-midi repos, on déballera tout plus tard, dis-je en l'embrassant langoureusement. Viens je t'ai préparé une boisson fraîche sur la terrasse
- Merci chéri, c'est pas de refus.

On se dirige dehors, l'été n'est pas encore là mais il fait déjà chaud. Je nous sers les citronnades et vais m'installer au bord de la piscine, les pieds dans l'eau. Fabien ne tarde pas à me rejoindre.

- Chéri ? Tu entends ça ?
- Non, quoi ?
- La piscine, elle parle...

Voyant mon incompréhension, Fabien enchaîne.

- Écoute... Elle dit viens, viens à moi chéri, plonge en moi, je te ferais du bien... Beaucoup de bien... Tu te laisseras aller et seras détendus après cela...
- Oh... Et elle parle de quoi à ton avis ?

Fabien ne me répond pas, il fini son verre, se lève pour le poser sur la table avant de revenir vers moi en se déshabillant pour le plus grand bonheur de mes yeux. Il déboutonne sa chemise lentement, m'offrant une magnifique vue sur son torse avant de la retirer. Il continue avec son jeans en prenant un malin plaisir à descendre au ralentis sa braguette. Il sait l'effet qu'il a sur moi et il en joue très bien. Interminablement, il descend son jeans pour l'enlever, et en profite pour ôter ses chaussettes.

- Je ne vois qu'une chose... Ne faisons pas attendre la piscine... En disant cela il me gratifie d'un clin d'œil.

Voyant que je me délecte de la vue de son corps parfaitement sculpté, Fabien me regarde avec malice. Je ne porte qu'un simple short et le spectacle que vient de m'offrir mon chéri rend le tissus de plus en plus étroit. Fabien plonge dans l'eau, fait quelques brasses avant de revenir vers moi, se faufilant entre mes jambes. Porco Dio ! Cet homme me mènera tout droit en enfer...

J'essaie de garder le plus possible mon sang froid mais les pulsions que me procure mon ami sont trop intenses. De plus il commence à se tortiller entre moi. Mon membre de plus en plus dur dans mon short devient davantage douloureux.

-  Oups... Il semblerai que mes mains aient retiré... Ceci...

Je regarde au bout de son bras et constate que son boxer se trouve dans sa main. Nouveau supplice... Depuis que nous sommes en couple, nous n'avons jamais passé le cap sous la couette. Nous nous sommes embrassés, caressés, mais n'avons jamais eu de rapport sexuel, Fabien avait toujours un peu de mal par rapport à son passé douloureux, alors même une pipe ne faisait pas parti du programme. On se chauffait certes mais ça n'allait jamais plus loin. Et je dois avouer qu'aujourd'hui mon copain n'est plus en train de me chauffer, il est juste en train d'oublier la merguez dans le barbecue.

- Alors chéri ? Aurais-tu perdu ta si délicieuse langue ?

Pour seule réponse je la lui tire. Il en profite pour se dresser à ma hauteur et m'embrasser langoureusement, permettant à son membre tout aussi durci que le mien de se frotter contre mon entre-jambes.

Il se remet à sa place initiale et m'incite à retirer mon short et me retrouver entièrement nu également. Ce que je fais, quelque peu gêné de ce qui se cache là-dedans.

- Mmmmh... On dirait que je te fais... Énormément d'effet chéri, me susurre-t-il.
- On dirait bien, en effet...
- Je crois qu'il est temps pour toi de plonger entièrement chéri...

Sans rien ajouter d'autre, ses lèvres se poses sur mon gland qu'il embrasse délicatement avant de le lécher du bout de sa langue, me procurant des frissons dans tout mon être. Puis sa langue trace une fine ligne humide sur toute la longueur de mon membre. Ses mains passent lentement sur mes jambes pour arriver jusqu'à l'intérieur de mes cuisses. Il dévie ses lèvres sur mes précieuses alors que sa main gauche vient saisir mon membre et entame un lent mouvement de va-et-vient. Je ne peux retenir une injure en basculant ma tête en arrière au moment où il fait glisser minutieusement mon membre dans sa bouche. Je me sens fondre littéralement. Plus rien ne semble exister autour de nous. On se laisse aller, profitant au maximum de cet instant.

Le va-et-vient de ses lèvres se fait de plus en plus rapidement alors que sa main droite caresse mes bijoux de famille.

J'ouvre mes yeux et plonge mon regard dans le sien. Ses prunelles s'accrochant aux miennes, je perds de plus en plus pieds au fur et à mesure que ma dague s'enfonce dans sa gorge au rythme de sa bouche et de mes hanches.

- Oh bébé oui ! Je vais venir !

Après un dernier coup de rein dans sa bouche, je me libère en lui, ses yeux toujours plongés dans les miens. Je peux deviner un sourire sur ses lèvres, alors qu'il se régale de mon élixir.

Il s'éloigne quelque peu du bord et m'invite à le rejoindre dans l'eau. Ce que j'accepte volontiers.

- On dirait que tu as apprécié, me dit-il.
- On dirait que tu t'es régalé, lui dis-je en lui léchant le coin des lèvres où quelques gouttes de ma liqueur étaient encore présentes.
- T'as pas idée, susurre-t-il en m'embrassant.

Nous restons dans l'eau encore quelques temps avant d'en sortir, de nous sécher et de nous habiller de quelques vêtements.

- Je vais commencer à ranger les cartons, dit mon amant.
- Ok chéri, je vais préparer le repas de ce soir.

Il m'embrasse tendrement puis monte à l'étage afin de ranger ses affaires.

Je réalise à quel point ça va vite entre nous, mais la vie est tellement courte, puis on a apprit tous les deux à quel point les personnes qui nous sont chères peuvent disparaître du jour au lendemain. Alors on se laisse aller, on suit notre instinct. Si les gens sont choqués ils n'ont qu'à ne pas faire comme nous, mais de notre côté on a bien l'intention de profiter au maximum.

Il est un peu plus de dix-sept heures quand on sonne à la porte. Fabien est toujours occupé à l'étage alors je vais ouvrir.

- Maman ? Papa ?

Au regoubillonnement des chambriersWhere stories live. Discover now