- Cᴏᴜᴘ ᴅᴇ Fᴏᴜᴅʀᴇ -

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PRÉPAREZ VOUS A UN TRES LONG CHAPITRE, BONNE CHANCE

15 mai 2017

Je me lève dans le silence de l'appartement, seul un bruit vient du salon.
Je rejoins donc ce bruit et trouve le gars à qui j'ai balancé le joint par la fenêtre.

- heu ... salut.

- salut. Fram' et Nek' ont dit que je pouvais rester mais si ça dérange.

- c'est bon.

Je prend une tasse et me sers un café. Je suis encore pas mal secoué par la crise de hier. Ça faisait deux ans que ça ne mettait pas arrivé, y a deux ans personne ne pouvais m'aider, seul le temps, j'avais l'impression de mourir asphyxiée.
J'ai trouvé un canaliseur.
Je me retourne et tombe sur le pote de mon copain.

- je suis jekhyl le fre...

- le frère de Deen. Je sais.

Je passe à côté et me met dans mon canapé à regarder le vide.

- ça t'arrive souvent des crises comme ça ?

- ça t'intéresse ?

- j'aime bien la psychologie humaine. Donc oui.

- et ça te regarde ?

- je suis moins sûr.

Il aura eu le mérite de me faire sourire.

- les gars veulent que tu ailles voir quelqu'un pour parler.

- j'irais pas. Ils le savent.

- ouais. C'est pour ça que je suis là.

Je le regarde sans comprendre.

- mon frère pense que comme on est à peu près d'âge, on devrait réussir à s'entendre.

- et il s'est jamais dit que je préférerais parler à des gens plus vieux ?

- ah ça.

Il lève les mains en l'air.

- en tout cas je suis àl pour savoir si tu refait une crise, et appeller Id' si y a besoin. Et parler si tu veux.

- pourquoi je parlerai avec toi et pas avec Moh', Ken, Idriss.

- déjà Idriss je pense pas que tu sois assez conne pour prendre le risque de le repousser. Ensuite Moh il sait rien garder pour lui. Et Feu il est trop dans le mal pour que tu lui en parles.
Ensuite mon frère a se que j'ai compris c'était mal parti donc je suppose que tu lui fais pas une totale confiance. Zerzer a la rigueur tu pourrais lui parler mais vous êtes pas plus proche que ça, a se que j'ai vu, tu aurais peur de l'embêter avec tes histoires. Ensuite Mek' a se qu'on a compris tu es terrifiée par lui, c'est balot sachant que ça va être ton beau-frère.

- tu m'as bien cerné en peu de temps. C'est...

- dérangeant ? On me le dit souvent.

Il ricane.

- moi tu me connais pas. Ça aide généralement.

- sauf que je vais être amené à te connaitre si tu restes.